En dépit de toutes les promesses faites par le gouvernement, des quartiers entiers de Ghardaia n'ont pas vu la moindre aide arriver pour les soulager. En dépit de toutes les promesses faites par le gouvernement, des quartiers entiers de Ghardaia n'ont pas vu la moindre aide arriver pour les soulager. Les sinistrés de Ghardaia ne décollèrent pas. Leur ville, la Perle du M‘zab, s‘est transformée en une terre de désolation. Quatre jours après les dévastarices inondations qu‘a connue la région, les habitants commencent à peine à constater les pertes humaines et les dégâts matériels provoqués par la catastrophe. Dans les zones sinistrées, les maisons effondrées qui ont servi de tombes aux enfants et personnes âgées, demeurent, pour beaucoup d‘entre-elles, jusqu‘à aujourd‘hui inondées. Et de nombreux sinistrés se retrouvent désormais à la rue sans la moindre assistance. Ainsi, en dépit de toutes les promesses faites par le gouvernement, des quartiers entiers de Ghardaia n‘ont pas vu la moindre aide arriver pour les soulager. « Nous sommes abandonnés à notre triste sort. Ne croyez pas ce qu‘on vous raconte à la Télé, car ici nous n‘avons même pas trouvé une tente pour rassembler nos familles. Quant à l‘aide alimentaire où les médicaments, je peux vous assurer que nous n‘avons rien reçu de cela », nous confie au téléphone Kamel, 29 ans, un habitant du quartier populaire de Baba Saad situé dans la commune de Ghardaia. Notre interlocuteur dont la demeure familiale a été entièrement emportée par les flots de l‘Oued M‘zab, nous a fait part du climat de tension qui régne actuellement sur les faubourgs de Ghardaia. « Les gens sont vraiment en colére. La matinée d‘hier, moi et une quinzaine de voisins, nous avons passé des heures à poireauter à la mairie de Ghardaia. Mais à la fin, ils nous ont dit qu‘ils viennent à peine de réceptionner le ravitaillement. Nous sommes donc obligés d‘attendre encore pour recevoir enfin ces aides. Mais attendre juqu‘à quand ? Est-il si difficile à l‘Etat de nous donner une tente ? », s‘interroge Kamel dont les fréres et sœurs sont hébergés par des oncles et des amis. A l‘image de Kamel, plusieurs autres sinistrés nous ont fait part de leur frustration concernant les déficiences relevées dans l‘acheminement des aides alimentaires et médicales. « Quatre jours après les inondations, personne n‘est venu nous demander de quoi nous avons besoin au juste. On se contente de nous promettre monts et merveilles alors que sur le terrain, nous les sinistrés, il n y a même pas une oreille attentive à notre malheur. Ici à Ghardaia, c‘est chacun pour soi et Dieu pour tous », nous apprend également aâmi Tayeb, 55 ans, qui nous prie de relayer son cri de détresse dans les colonnes de la presse nationale. Sur un autre registre, forte heureusement, la solidarité entre les enfants de Ghardaia ne fait guère défaut selon les témoignages que nous avons recueillis par téléphone. « Les gens ont été très généreux avec nous. Depuis le début de la catastrophe, des mécènes nous ont offert des draps, de la nourriture, des bouteilles d‘eau, et même des tentes pour nous abriter. Cette solidarité nous a vraiment soulagé », reconnait Ahmed, 49 ans, lui aussi très abattu par l‘effondrement de sa maison. Enfin, à la lumière des témoignages de nos interlocuteurs, il est bien clair que les différentes aides qui ont afflué de 12 wilayas, ainsi que de l‘ANP qui a affrété quatre avions pour le transport des vivres et d‘autres produits nécessaires, n‘ont pas allégé réellement la détresse des sinistrés de Ghardaia. Parallèlement au recensement des sinistrés et de leurs besoins, les autorités locales se démêlent encore avec l‘évaluation des dégâts qui est toujours en cours. Quant aux mesures prises pour le rétablissement graduel de la fonctionnalité des différents services publics, elles arrivent à peine à avoir l‘effet escompté. Car sur place, les sinistrés de Ghardaia réclament plus que jamais une prise en charge plus digne. S. A. Les sinistrés de Ghardaia ne décollèrent pas. Leur ville, la Perle du M‘zab, s‘est transformée en une terre de désolation. Quatre jours après les dévastarices inondations qu‘a connue la région, les habitants commencent à peine à constater les pertes humaines et les dégâts matériels provoqués par la catastrophe. Dans les zones sinistrées, les maisons effondrées qui ont servi de tombes aux enfants et personnes âgées, demeurent, pour beaucoup d‘entre-elles, jusqu‘à aujourd‘hui inondées. Et de nombreux sinistrés se retrouvent désormais à la rue sans la moindre assistance. Ainsi, en dépit de toutes les promesses faites par le gouvernement, des quartiers entiers de Ghardaia n‘ont pas vu la moindre aide arriver pour les soulager. « Nous sommes abandonnés à notre triste sort. Ne croyez pas ce qu‘on vous raconte à la Télé, car ici nous n‘avons même pas trouvé une tente pour rassembler nos familles. Quant à l‘aide alimentaire où les médicaments, je peux vous assurer que nous n‘avons rien reçu de cela », nous confie au téléphone Kamel, 29 ans, un habitant du quartier populaire de Baba Saad situé dans la commune de Ghardaia. Notre interlocuteur dont la demeure familiale a été entièrement emportée par les flots de l‘Oued M‘zab, nous a fait part du climat de tension qui régne actuellement sur les faubourgs de Ghardaia. « Les gens sont vraiment en colére. La matinée d‘hier, moi et une quinzaine de voisins, nous avons passé des heures à poireauter à la mairie de Ghardaia. Mais à la fin, ils nous ont dit qu‘ils viennent à peine de réceptionner le ravitaillement. Nous sommes donc obligés d‘attendre encore pour recevoir enfin ces aides. Mais attendre juqu‘à quand ? Est-il si difficile à l‘Etat de nous donner une tente ? », s‘interroge Kamel dont les fréres et sœurs sont hébergés par des oncles et des amis. A l‘image de Kamel, plusieurs autres sinistrés nous ont fait part de leur frustration concernant les déficiences relevées dans l‘acheminement des aides alimentaires et médicales. « Quatre jours après les inondations, personne n‘est venu nous demander de quoi nous avons besoin au juste. On se contente de nous promettre monts et merveilles alors que sur le terrain, nous les sinistrés, il n y a même pas une oreille attentive à notre malheur. Ici à Ghardaia, c‘est chacun pour soi et Dieu pour tous », nous apprend également aâmi Tayeb, 55 ans, qui nous prie de relayer son cri de détresse dans les colonnes de la presse nationale. Sur un autre registre, forte heureusement, la solidarité entre les enfants de Ghardaia ne fait guère défaut selon les témoignages que nous avons recueillis par téléphone. « Les gens ont été très généreux avec nous. Depuis le début de la catastrophe, des mécènes nous ont offert des draps, de la nourriture, des bouteilles d‘eau, et même des tentes pour nous abriter. Cette solidarité nous a vraiment soulagé », reconnait Ahmed, 49 ans, lui aussi très abattu par l‘effondrement de sa maison. Enfin, à la lumière des témoignages de nos interlocuteurs, il est bien clair que les différentes aides qui ont afflué de 12 wilayas, ainsi que de l‘ANP qui a affrété quatre avions pour le transport des vivres et d‘autres produits nécessaires, n‘ont pas allégé réellement la détresse des sinistrés de Ghardaia. Parallèlement au recensement des sinistrés et de leurs besoins, les autorités locales se démêlent encore avec l‘évaluation des dégâts qui est toujours en cours. Quant aux mesures prises pour le rétablissement graduel de la fonctionnalité des différents services publics, elles arrivent à peine à avoir l‘effet escompté. Car sur place, les sinistrés de Ghardaia réclament plus que jamais une prise en charge plus digne. S. A.