A Ghardaïa, les semaines passent et se ressemblent. La récente catastrophe a légué à la ville de graves séquelles et la population sinistrée voit son quotidien s'endurcir chaque jour davantage. Ainsi, quatre semaines après les terribles inondations, la vie des «Ghardaouis» a du mal à retrouver son cours normal et ce, en dépit de toutes les aides qu'a consenties l'Etat pour cette région encore marquée par la catastrophe. L'activité commerciale est à cet effet le symbole incontestable de ce malaise ambiant. En effet, les commerçants n'hésitent pas à monter au créneau pour tirer la sonnette d'alarme sur la situation pénible que traverse leur activité dans la vallée du M'zab. Dans un communiqué adressé au président de la République, plus de 50 commerçants de la région ont indiqué que le secteur commercial et industriel a enregistré des pertes estimées à 60 milliards de centimes. Par ailleurs, l'Union générale des commerçants algériens a appelé à indemniser les commerçants pour les pertes qu'ils ont subies. L'UGCAA considère qu'il est impératif également d'exonérer d'impôts les commerçants de Ghardaïa pendant 5 ans au minimum. Seules ces conditions pourraient permettre, selon l'UGCAA, de relancer réellement le commerce, véritable poumon économique de la région. Sur un autre registre, plus de 20 jours après les crues tragiques de Oued M'zab, les familles sinistrées de la ville de Ghardaïa n'ont pas perçu la moindre perspective de relogement. Des associations locales et des comités de quartiers ont effectivement établi des listes des sinistrés nécessiteux privés jusqu'à aujourd'hui de toit. Mais les APC et la wilaya n'ont donné aucune suite aux doléances exprimées par ces mouvements de la société civile. Dans ce contexte, plus de 100 logements sociaux ont été squattés par des familles sinistrées. Toutefois, ces familles ont été récemment évacuées, de force, de ces logements sociaux qu'ils ont occupés. Depuis quelques jours, ces sinistrés ont dressé des tentes et attendent le dénouement de cette crise qui va probablement tarder, à l'instar des congés qui ont été imposés aux élèves qui n'ont pas encore pu rejoindre les bancs de l'école. En réalité, plusieurs écoles de la région demeurent encore saccagées suite aux dernières inondations. D'un autre côté, force est de constater que les responsables de la gestion de la crise n'arrivent toujours pas à remédier au sinistre qui frappe encore les grandes artères de la ville. Il faut signaler à cet égard que les réseaux de distribution de l'eau potable ont été endommagés même à l'intérieur des maisons. Les citoyens ne se déplacent pas facilement dans les rues de Ghardaïa à cause des bourbiers de plus 40 cm de profondeur. Les sinistrés n'ont pas manqué de relever que dans une telle situation, la ville de Ghardaïa reste otage des bureaucrates. Sinon comment expliquer qu'après plus de 20 jours de cette catastrophe, les projets de réhabilitation des réseaux endommagés n'ont même pas été lancés. Une source responsable près de la wilaya de Ghardaïa a expliqué ce retard enregistré dans les travaux de rénovation par les enveloppes financières allouées à cet effet et qui ont tardé à arriver. cette source a déclaré que les responsables locaux n'ont reçu de la part du Chef du gouvernement que des promesses dont la plupart n'ont pas encore été réalisées. Il est à noter enfin que si la situation actuelle persiste, les habitants de la ville de Ghardaïa ne pourront regagner leurs maisons qu'après plusieurs mois. S. A. A Ghardaïa, les semaines passent et se ressemblent. La récente catastrophe a légué à la ville de graves séquelles et la population sinistrée voit son quotidien s'endurcir chaque jour davantage. Ainsi, quatre semaines après les terribles inondations, la vie des «Ghardaouis» a du mal à retrouver son cours normal et ce, en dépit de toutes les aides qu'a consenties l'Etat pour cette région encore marquée par la catastrophe. L'activité commerciale est à cet effet le symbole incontestable de ce malaise ambiant. En effet, les commerçants n'hésitent pas à monter au créneau pour tirer la sonnette d'alarme sur la situation pénible que traverse leur activité dans la vallée du M'zab. Dans un communiqué adressé au président de la République, plus de 50 commerçants de la région ont indiqué que le secteur commercial et industriel a enregistré des pertes estimées à 60 milliards de centimes. Par ailleurs, l'Union générale des commerçants algériens a appelé à indemniser les commerçants pour les pertes qu'ils ont subies. L'UGCAA considère qu'il est impératif également d'exonérer d'impôts les commerçants de Ghardaïa pendant 5 ans au minimum. Seules ces conditions pourraient permettre, selon l'UGCAA, de relancer réellement le commerce, véritable poumon économique de la région. Sur un autre registre, plus de 20 jours après les crues tragiques de Oued M'zab, les familles sinistrées de la ville de Ghardaïa n'ont pas perçu la moindre perspective de relogement. Des associations locales et des comités de quartiers ont effectivement établi des listes des sinistrés nécessiteux privés jusqu'à aujourd'hui de toit. Mais les APC et la wilaya n'ont donné aucune suite aux doléances exprimées par ces mouvements de la société civile. Dans ce contexte, plus de 100 logements sociaux ont été squattés par des familles sinistrées. Toutefois, ces familles ont été récemment évacuées, de force, de ces logements sociaux qu'ils ont occupés. Depuis quelques jours, ces sinistrés ont dressé des tentes et attendent le dénouement de cette crise qui va probablement tarder, à l'instar des congés qui ont été imposés aux élèves qui n'ont pas encore pu rejoindre les bancs de l'école. En réalité, plusieurs écoles de la région demeurent encore saccagées suite aux dernières inondations. D'un autre côté, force est de constater que les responsables de la gestion de la crise n'arrivent toujours pas à remédier au sinistre qui frappe encore les grandes artères de la ville. Il faut signaler à cet égard que les réseaux de distribution de l'eau potable ont été endommagés même à l'intérieur des maisons. Les citoyens ne se déplacent pas facilement dans les rues de Ghardaïa à cause des bourbiers de plus 40 cm de profondeur. Les sinistrés n'ont pas manqué de relever que dans une telle situation, la ville de Ghardaïa reste otage des bureaucrates. Sinon comment expliquer qu'après plus de 20 jours de cette catastrophe, les projets de réhabilitation des réseaux endommagés n'ont même pas été lancés. Une source responsable près de la wilaya de Ghardaïa a expliqué ce retard enregistré dans les travaux de rénovation par les enveloppes financières allouées à cet effet et qui ont tardé à arriver. cette source a déclaré que les responsables locaux n'ont reçu de la part du Chef du gouvernement que des promesses dont la plupart n'ont pas encore été réalisées. Il est à noter enfin que si la situation actuelle persiste, les habitants de la ville de Ghardaïa ne pourront regagner leurs maisons qu'après plusieurs mois. S. A.