Des subsahariens, d'origine malienne et congolaise, ont usé de beaucoup d'imagination pour tromper quelques-uns de nos citoyens en leur promettant des sommes d'argent mirobolantes. Des subsahariens, d'origine malienne et congolaise, ont usé de beaucoup d'imagination pour tromper quelques-uns de nos citoyens en leur promettant des sommes d'argent mirobolantes. Il est des arnaques qui vous laissent pantois. Et l'histoire de ces Algérois qui se sont fait escroquer par des ressortissants subsahariens ne manque pas d'originalité. En effet, sept de nos concitoyens sont tombés dans le piège d'une arnaque soigneusement manigancée. Ainsi, des subsahariens d'origine malienne et congolaise, ont usé de beaucoup d'imagination pour tromper quelques uns de nos concitoyens en leur promettant des sommes d'argent mirobolantes. « Je me suis vraiment fait avoir. J'étais tellement naïf qu'on m'a roulé dans la farine. C'est la triste réalité », confie tout de go Farid, 27 ans, commerçant à Hydra. Qu'est-il arrivé à notre interlocuteur pour qu'il ait une mine aussi dépitée ? Et bien, il y a, à peine un mois, un Noir vêtu d'un costume chic est venu voir Farid dans sa boutique réputée pour son élégance à Hydra. Son visiteur, de grande taille et au physique imposant, cherchait visiblement à acheter un joli parfum. Toutefois, cela ne l'a pas empêché de déballer sa vie privée. «Il s'est mis rapidement à me proposer une affaire. En réalité, il a prétendu être le fils d'un ministre au Zimbabwe. Il m'a même montré un passeport diplomatique qui contenait également des billets d'euros et quelques cartes bancaires. J'avais vraiment cru avoir affaire à un homme d'affaires», raconte Kamel. L'affaire en question consistait à transférer une fortune, dont le fameux client serait détenteur, du Zimbabwe, pays sous haute tension et sanctionné par un embargo international, vers l'Algérie. Une fortune évaluée à 5 millions de dollars. Mais pour ce faire, le pseudo-gosse de ministre a demandé à Farid de lui prêter 70 millions de centimes ! Une somme qui servirait, toujours selon les dires du zimbabwéen, à couvrir les frais du transfert bancaire et à accélérer les procédures, là-bas, en Afrique australe. En échange, Farid a eu la promesse de toucher 20 % des 5 millions de dollars appartenant soi-disant à ce riche fils de politicien. «Sur le coup, j'ai flairé l'arnaque. Mais, l'homme Noir qui se faisait appeler Jimmy m'a invité le lendemain à un dîner dans un restaurant chic à Alger. Il m'avait, dès lors, montré des photos, des relevés bancaires et d'autres papiers. C'est là où je me suis dit que c'est l'affaire de ma vie. J'ai avalé le bobard de cet homme et je me suis mis à rêver à mes poches pleines de billets de dollars», explique encore Farid avec une pointe de chagrin sur le tympan. Du chagrin et des regrets, c'est tout ce qui reste à notre ami Farid. Car une fois que le fameux zimbabwéen à toucher les 70 «briques», il n'a plus jamais refait surface. «Il m'avait laissé un numéro de téléphone qui n'a jamais fonctionné. Il m'avait fixé aussi rendez-vous dans les deux semaines qui avaient suivi notre première entrevue. Là aussi, il ne s'est jamais pointé. J'ai donc compris qu'il s'agissait en réalité d'un escroc. J'ai déposé plainte quelques jours après. La police m'a certifié que je n'étais guère le seul Algérien victime de pareille machination. Mais, j'avoue que je me sens toujours mal dans ma peau au souvenir de ma mésaventure», révèle-t-il. Farid est condamné aujourd'hui à attendre les résultats de l'enquête de police. Toutefois, il s'interdit de caresser l'espoir de récupérer un jour son argent. Selon les services de sécurité, sept autres de nos concitoyens ont été escroqués suivant le même scénario. C'est ce qui fait croire aux enquêteurs qu'un réseau spécialisé dans ce genre d'escroquerie s'est constitué récemment dans la capitale et ses environs. Utilisant des faux passeports et des faux documents bancaires, ce réseau risque malheureusement de sévir encore dans les jours à venir dans notre pays. Il faut dire qu'on savait déjà que l'Algérie est devenue, ces derniers temps, l'eldorado des immigrés clandestins subsahariens. Ces immigrés qui fuyaient la misère de leurs contrées venaient explorer des horizons plus prometteurs ici dans notre pays. Aujourd'hui, ces migrants tentent, tant bien que mal, de se fondre dans notre décor quotidien en essayant d'intégrer le mieux possible le tissu social algérien. Mais, il faut bien admettre qu'ils font partie de notre quotidien. S. A. Il est des arnaques qui vous laissent pantois. Et l'histoire de ces Algérois qui se sont fait escroquer par des ressortissants subsahariens ne manque pas d'originalité. En effet, sept de nos concitoyens sont tombés dans le piège d'une arnaque soigneusement manigancée. Ainsi, des subsahariens d'origine malienne et congolaise, ont usé de beaucoup d'imagination pour tromper quelques uns de nos concitoyens en leur promettant des sommes d'argent mirobolantes. « Je me suis vraiment fait avoir. J'étais tellement naïf qu'on m'a roulé dans la farine. C'est la triste réalité », confie tout de go Farid, 27 ans, commerçant à Hydra. Qu'est-il arrivé à notre interlocuteur pour qu'il ait une mine aussi dépitée ? Et bien, il y a, à peine un mois, un Noir vêtu d'un costume chic est venu voir Farid dans sa boutique réputée pour son élégance à Hydra. Son visiteur, de grande taille et au physique imposant, cherchait visiblement à acheter un joli parfum. Toutefois, cela ne l'a pas empêché de déballer sa vie privée. «Il s'est mis rapidement à me proposer une affaire. En réalité, il a prétendu être le fils d'un ministre au Zimbabwe. Il m'a même montré un passeport diplomatique qui contenait également des billets d'euros et quelques cartes bancaires. J'avais vraiment cru avoir affaire à un homme d'affaires», raconte Kamel. L'affaire en question consistait à transférer une fortune, dont le fameux client serait détenteur, du Zimbabwe, pays sous haute tension et sanctionné par un embargo international, vers l'Algérie. Une fortune évaluée à 5 millions de dollars. Mais pour ce faire, le pseudo-gosse de ministre a demandé à Farid de lui prêter 70 millions de centimes ! Une somme qui servirait, toujours selon les dires du zimbabwéen, à couvrir les frais du transfert bancaire et à accélérer les procédures, là-bas, en Afrique australe. En échange, Farid a eu la promesse de toucher 20 % des 5 millions de dollars appartenant soi-disant à ce riche fils de politicien. «Sur le coup, j'ai flairé l'arnaque. Mais, l'homme Noir qui se faisait appeler Jimmy m'a invité le lendemain à un dîner dans un restaurant chic à Alger. Il m'avait, dès lors, montré des photos, des relevés bancaires et d'autres papiers. C'est là où je me suis dit que c'est l'affaire de ma vie. J'ai avalé le bobard de cet homme et je me suis mis à rêver à mes poches pleines de billets de dollars», explique encore Farid avec une pointe de chagrin sur le tympan. Du chagrin et des regrets, c'est tout ce qui reste à notre ami Farid. Car une fois que le fameux zimbabwéen à toucher les 70 «briques», il n'a plus jamais refait surface. «Il m'avait laissé un numéro de téléphone qui n'a jamais fonctionné. Il m'avait fixé aussi rendez-vous dans les deux semaines qui avaient suivi notre première entrevue. Là aussi, il ne s'est jamais pointé. J'ai donc compris qu'il s'agissait en réalité d'un escroc. J'ai déposé plainte quelques jours après. La police m'a certifié que je n'étais guère le seul Algérien victime de pareille machination. Mais, j'avoue que je me sens toujours mal dans ma peau au souvenir de ma mésaventure», révèle-t-il. Farid est condamné aujourd'hui à attendre les résultats de l'enquête de police. Toutefois, il s'interdit de caresser l'espoir de récupérer un jour son argent. Selon les services de sécurité, sept autres de nos concitoyens ont été escroqués suivant le même scénario. C'est ce qui fait croire aux enquêteurs qu'un réseau spécialisé dans ce genre d'escroquerie s'est constitué récemment dans la capitale et ses environs. Utilisant des faux passeports et des faux documents bancaires, ce réseau risque malheureusement de sévir encore dans les jours à venir dans notre pays. Il faut dire qu'on savait déjà que l'Algérie est devenue, ces derniers temps, l'eldorado des immigrés clandestins subsahariens. Ces immigrés qui fuyaient la misère de leurs contrées venaient explorer des horizons plus prometteurs ici dans notre pays. Aujourd'hui, ces migrants tentent, tant bien que mal, de se fondre dans notre décor quotidien en essayant d'intégrer le mieux possible le tissu social algérien. Mais, il faut bien admettre qu'ils font partie de notre quotidien. S. A.