Depuis le début de la semaine, la circulation routière constitue un véritable problème pour des milliers d'usagers de la route qui se retrouvent quotidiennement pris au piège des embouteillages, particulièrement à Alger. Chaque matin, des files immenses se forment, tout au long de la journée, sur les axes les plus importants. Un casse-tête pour les travailleurs et les étudiants contraints d'arriver en retard à leur travail ou à leur université. « J'arrive tous les jours en retard à mes cours et ça ne peut pas durer comme ça!», déclare un étudiant à la faculté de Ben Aknoun. Et pour cause, 980 000 véhicules circulent chaque jour à Alger, selon le directeur des transports, M. Yahia Beldjoudi, que nous avons joint au téléphone, qui explique que la situation empire de jour en jour, étant donné que les principaux points noirs sont toujours en place. Une situation qui dépasse même tous les efforts des agents de police qui peinent à remédier à cette situation. «On est complètement dépassés, surtout aux heures de pointe, les gens se précipitent un peu partout, toutes les routes sont pratiquement bloquées et les automobilistes sont à l'arrêt. Le nombre de voitures est effarent », nous affirme un agent de l'ordre public à Chevalley, en service depuis trois ans. Un automobiliste, qui transite quotidiennement par Chevalley pour des raisons professionnelles, explique que le trajet qui lui prend d'habitude 30 minutes est passé à une heure durant cette semaine. Selon la Gendarmerie nationale, le problème des embouteillages se pose un peu partout dans les grandes villes, mais Alger reste particulièrement étouffée. Il est vrai que depuis l'année 2000, nous assistons à une explosion du parc automobile, ce qui pourrait être une raison de l'accentuation de la circulation au niveau de certains grands axes routiers à l'intérieur de la ville d'Alger. Mais le problème, est-ce au niveau du parc automobile ? Est-ce une mauvaise régulation de la circulation ou s'agit-uil plutôt de la non-conformité des infrastructures routières ? Il serait difficile de trouver une seule raison à cette situation. D'après les différents interlocuteurs que nous avons approchés, ces trois facteurs entrent en ligne de compte. « Vous avez vu toute cette anarchie à Chevalley, une seule file pour plusieurs directions ! Il faudra intervenir pour ça » s'indigne un conducteur de taxi qui vit ce calvaire quotidiennement. Le malaise est dû au fait que la circulation des voitures celle des transports en commun dans les mêmes artères, y compris le transport universitaire des étudiants, plus connu sous l'appellation COUS, une sitution montrée du doigt comme étant l'un des obstacles qui bloquent les trafic routier. « La mauvaise circulation s'est accentués particulièrement depuis la reprise des bus universitaires », s'est plaint un chauffeur de transport en commun. « De bon matin, les gens ont les nerfs à vif, stressés à l'idée d'arriver en retard a leurs lieux de travail, ce qui crée quelques démêlés » ajoute-il. Ce stress du à la mauvaise circulation, mène parfois les conducteurs à violer le code de la route. Pour preuve, le dernier bilan de la Gendarmerie nationale fait état de 20 accidents dans la wilaya d'Alger rien que pour la semaine passée. Du côté de la Direction des travaux publics de la wilaya d'Alger (Dtpwa), on assure que la capitale sera dotée de plusieurs projets d'infrastructures routières qui devront être réceptionnés et ouverts à la circulation avant la fin de l'année. D'un autre côté, il faut reconnaître qu'il y a un déficit en matière de régulation de la circulation routière. A cet effet, le manque de gestion automatique de la circulation par les feux tricolores par exemple se fait cruellement sentir. Pour éliminer les principaux points noirs, la wilaya d'Alger projette de lancer un « plan feux » qui devrait en principe être opérationnel à la fin de l'année. Ce projet prévoit d'équiper 100 carrefours d'Alger de feux tricolores afin d'améliorer le trafic dans la capitale. En attendant, les Algérois continuent de subir le calvaire des inextricables bouchons sur les routes. A. B. Depuis le début de la semaine, la circulation routière constitue un véritable problème pour des milliers d'usagers de la route qui se retrouvent quotidiennement pris au piège des embouteillages, particulièrement à Alger. Chaque matin, des files immenses se forment, tout au long de la journée, sur les axes les plus importants. Un casse-tête pour les travailleurs et les étudiants contraints d'arriver en retard à leur travail ou à leur université. « J'arrive tous les jours en retard à mes cours et ça ne peut pas durer comme ça!», déclare un étudiant à la faculté de Ben Aknoun. Et pour cause, 980 000 véhicules circulent chaque jour à Alger, selon le directeur des transports, M. Yahia Beldjoudi, que nous avons joint au téléphone, qui explique que la situation empire de jour en jour, étant donné que les principaux points noirs sont toujours en place. Une situation qui dépasse même tous les efforts des agents de police qui peinent à remédier à cette situation. «On est complètement dépassés, surtout aux heures de pointe, les gens se précipitent un peu partout, toutes les routes sont pratiquement bloquées et les automobilistes sont à l'arrêt. Le nombre de voitures est effarent », nous affirme un agent de l'ordre public à Chevalley, en service depuis trois ans. Un automobiliste, qui transite quotidiennement par Chevalley pour des raisons professionnelles, explique que le trajet qui lui prend d'habitude 30 minutes est passé à une heure durant cette semaine. Selon la Gendarmerie nationale, le problème des embouteillages se pose un peu partout dans les grandes villes, mais Alger reste particulièrement étouffée. Il est vrai que depuis l'année 2000, nous assistons à une explosion du parc automobile, ce qui pourrait être une raison de l'accentuation de la circulation au niveau de certains grands axes routiers à l'intérieur de la ville d'Alger. Mais le problème, est-ce au niveau du parc automobile ? Est-ce une mauvaise régulation de la circulation ou s'agit-uil plutôt de la non-conformité des infrastructures routières ? Il serait difficile de trouver une seule raison à cette situation. D'après les différents interlocuteurs que nous avons approchés, ces trois facteurs entrent en ligne de compte. « Vous avez vu toute cette anarchie à Chevalley, une seule file pour plusieurs directions ! Il faudra intervenir pour ça » s'indigne un conducteur de taxi qui vit ce calvaire quotidiennement. Le malaise est dû au fait que la circulation des voitures celle des transports en commun dans les mêmes artères, y compris le transport universitaire des étudiants, plus connu sous l'appellation COUS, une sitution montrée du doigt comme étant l'un des obstacles qui bloquent les trafic routier. « La mauvaise circulation s'est accentués particulièrement depuis la reprise des bus universitaires », s'est plaint un chauffeur de transport en commun. « De bon matin, les gens ont les nerfs à vif, stressés à l'idée d'arriver en retard a leurs lieux de travail, ce qui crée quelques démêlés » ajoute-il. Ce stress du à la mauvaise circulation, mène parfois les conducteurs à violer le code de la route. Pour preuve, le dernier bilan de la Gendarmerie nationale fait état de 20 accidents dans la wilaya d'Alger rien que pour la semaine passée. Du côté de la Direction des travaux publics de la wilaya d'Alger (Dtpwa), on assure que la capitale sera dotée de plusieurs projets d'infrastructures routières qui devront être réceptionnés et ouverts à la circulation avant la fin de l'année. D'un autre côté, il faut reconnaître qu'il y a un déficit en matière de régulation de la circulation routière. A cet effet, le manque de gestion automatique de la circulation par les feux tricolores par exemple se fait cruellement sentir. Pour éliminer les principaux points noirs, la wilaya d'Alger projette de lancer un « plan feux » qui devrait en principe être opérationnel à la fin de l'année. Ce projet prévoit d'équiper 100 carrefours d'Alger de feux tricolores afin d'améliorer le trafic dans la capitale. En attendant, les Algérois continuent de subir le calvaire des inextricables bouchons sur les routes. A. B.