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Les trottoirs illégalement squattés !
Le commerce informel bat son plein à Bab El-Oued
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 09 - 2009

Alors que la fête de l'Aïd approche à grands pas, la tension monte au sein des familles algériennes qui s'apprêtentt à se préparer convenablement pour recevoir du mieux possible cette fête religieuse très onéreuse. Des habits neufs pour les enfants, des gâteaux à préparer… voilà qui ne peut que réjouir les commerçants, mais surtout, c'est une occasion en or pour les vendeurs informels de se remplir les poches.
Alors que la fête de l'Aïd approche à grands pas, la tension monte au sein des familles algériennes qui s'apprêtentt à se préparer convenablement pour recevoir du mieux possible cette fête religieuse très onéreuse. Des habits neufs pour les enfants, des gâteaux à préparer… voilà qui ne peut que réjouir les commerçants, mais surtout, c'est une occasion en or pour les vendeurs informels de se remplir les poches.
Ils sont très nombreux, en ce moment, les commerçants informels qui squattent illégalement les trottoirs dans les rues et ruelles de Bab El-Oued. Cette situation engendre des perturbations de la circulation et voit la création de nombreux bouchons. Ne pouvant circuler librement sur les trottoirs, les piétons sont contraints d'emprunter les chaussées, au grand dam des automobilistes qui sont contraints de s'immobiliser pour leur céder le passage ou même sont souvent forcés à emprunter d'autres voies. Un véritable calvaire vécu par des centaines d'usagers de la route qui se retrouvent quotidiennement pris au piège des embouteillages. «C'est insupportable. Ces embouteillages impressionnants se forment quotidiennement, entraînant une perte de temps incroyable due au ralentissement de la circulation routière. C'est un véritable casse-tête», se plaint un chauffeur de taxi, avant d'ajouter que «la plupart des «taxieurs» refusent de se rendre à Bab El- Oued et préfèrent desservir d'autres localités de la capitale». Des files immenses se forment, tout au long de la journée, de la place des Trois-Horloges jusqu'aux Arcades. De jeunes vendeurs étalent leurs marchandises à même les trottoirs. Chacun dispose de son périmètre, ils délimitent leur «petit territoire» à l'aide de cartons. Si certains vendeurs à la sauvette trouvent leur compte dans cette pratique, en fuyant ainsi les impôts et autres charges, d'autres le font afin de subvenir à leurs besoins élémentaires. «Je n'ai pas d'autre alternative pour gagner ma vie», nous confie un jeune de 17 ans. Selon ce dernier, tous les revendeurs s'approvisionnent auprès des grossistes et procède à la revente de la marchandise achetée majorée simplement de quelques dinars. «Avec le peu que l'on gagne, on arrive à aider plus ou moins nos familles à se préparer pour l'Aïd», nous confie-t-il. Il faut dire que ce phénomène social entré dans les mœurs et lié aux méfaits du chômage, enregistre une franche augmentation, notamment à l'approche de grandes occasions telles que les fêtes. Pour de nombreux jeunes et moins jeunes, les aspects négatifs ou les étapes négatives socio-économiques les ont conduits à se convertir en vendeurs à la sauvette. Cet état de faits dérange, beaucoup plus, les commerçants tenant boutique, et qui paient patente et impôts. Ces réguliers étouffent sous le nombre croissant des vendeurs à la sauvette. Les commerçants, qui exercent dans la légalité, ont dénoncé ce qu'ils appellent «la concurrence déloyale». «Ces vendeurs qui ne payent ni charges ni impôts s'installent près de nos boutiques et gênent notre activité commerciale», se plaint un commerçant. «Ces vendeurs savent bien qu'à n'importe quel moment des policiers peuvent saisir leur marchandise, mais ils prennent quand même ce risque», ajoute-t-il. Les vendeurs à la sauvette arrivent pourtant à écouler rapidement leurs produits, et s'arrogent le droit de casser les prix, sous le regard haineux des commerçants d'en face. «Si la plupart des gens préfèrent acheter nos produits, c'est parce qu'on pratique des prix bien inférieurs à ceux affichés par les commerçants installés», nous explique un jeune vendeur ambulant, proposant des CD audio à proximité d'un magasin proposant les mêmes articles. «Les gens, en général, préfèrent acheter auprès de ces étals publics plutôt que dans les magasins. Et ce à cause des prix qui sont nettement inférieurs », enchaîne un citoyen approché sur le lieu. Concernant l'esthétique de la ville, «le spectacle» n'est pas du tout beau à voir. Les marchandises disposées ça et là, nuisent grandement à l'environnement et à la quiétude des riverains. Il est grand temps que les autorités locales prennent conscience de la situation anarchique règnant à Bab El-Oued. Tous ces étalages de marchandises sont loin de contribuer à l'embellissement des rues. Ce que l'on sait par ailleurs, c'est que certains articles chinois sont proposés à la vente sur ces étals, peuvent constituer un réel danger sur la santé de leurs consommateurs.
Ils sont très nombreux, en ce moment, les commerçants informels qui squattent illégalement les trottoirs dans les rues et ruelles de Bab El-Oued. Cette situation engendre des perturbations de la circulation et voit la création de nombreux bouchons. Ne pouvant circuler librement sur les trottoirs, les piétons sont contraints d'emprunter les chaussées, au grand dam des automobilistes qui sont contraints de s'immobiliser pour leur céder le passage ou même sont souvent forcés à emprunter d'autres voies. Un véritable calvaire vécu par des centaines d'usagers de la route qui se retrouvent quotidiennement pris au piège des embouteillages. «C'est insupportable. Ces embouteillages impressionnants se forment quotidiennement, entraînant une perte de temps incroyable due au ralentissement de la circulation routière. C'est un véritable casse-tête», se plaint un chauffeur de taxi, avant d'ajouter que «la plupart des «taxieurs» refusent de se rendre à Bab El- Oued et préfèrent desservir d'autres localités de la capitale». Des files immenses se forment, tout au long de la journée, de la place des Trois-Horloges jusqu'aux Arcades. De jeunes vendeurs étalent leurs marchandises à même les trottoirs. Chacun dispose de son périmètre, ils délimitent leur «petit territoire» à l'aide de cartons. Si certains vendeurs à la sauvette trouvent leur compte dans cette pratique, en fuyant ainsi les impôts et autres charges, d'autres le font afin de subvenir à leurs besoins élémentaires. «Je n'ai pas d'autre alternative pour gagner ma vie», nous confie un jeune de 17 ans. Selon ce dernier, tous les revendeurs s'approvisionnent auprès des grossistes et procède à la revente de la marchandise achetée majorée simplement de quelques dinars. «Avec le peu que l'on gagne, on arrive à aider plus ou moins nos familles à se préparer pour l'Aïd», nous confie-t-il. Il faut dire que ce phénomène social entré dans les mœurs et lié aux méfaits du chômage, enregistre une franche augmentation, notamment à l'approche de grandes occasions telles que les fêtes. Pour de nombreux jeunes et moins jeunes, les aspects négatifs ou les étapes négatives socio-économiques les ont conduits à se convertir en vendeurs à la sauvette. Cet état de faits dérange, beaucoup plus, les commerçants tenant boutique, et qui paient patente et impôts. Ces réguliers étouffent sous le nombre croissant des vendeurs à la sauvette. Les commerçants, qui exercent dans la légalité, ont dénoncé ce qu'ils appellent «la concurrence déloyale». «Ces vendeurs qui ne payent ni charges ni impôts s'installent près de nos boutiques et gênent notre activité commerciale», se plaint un commerçant. «Ces vendeurs savent bien qu'à n'importe quel moment des policiers peuvent saisir leur marchandise, mais ils prennent quand même ce risque», ajoute-t-il. Les vendeurs à la sauvette arrivent pourtant à écouler rapidement leurs produits, et s'arrogent le droit de casser les prix, sous le regard haineux des commerçants d'en face. «Si la plupart des gens préfèrent acheter nos produits, c'est parce qu'on pratique des prix bien inférieurs à ceux affichés par les commerçants installés», nous explique un jeune vendeur ambulant, proposant des CD audio à proximité d'un magasin proposant les mêmes articles. «Les gens, en général, préfèrent acheter auprès de ces étals publics plutôt que dans les magasins. Et ce à cause des prix qui sont nettement inférieurs », enchaîne un citoyen approché sur le lieu. Concernant l'esthétique de la ville, «le spectacle» n'est pas du tout beau à voir. Les marchandises disposées ça et là, nuisent grandement à l'environnement et à la quiétude des riverains. Il est grand temps que les autorités locales prennent conscience de la situation anarchique règnant à Bab El-Oued. Tous ces étalages de marchandises sont loin de contribuer à l'embellissement des rues. Ce que l'on sait par ailleurs, c'est que certains articles chinois sont proposés à la vente sur ces étals, peuvent constituer un réel danger sur la santé de leurs consommateurs.


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