Les habitants du lotissement Tala Allam de la commune de Tizi-Ouzou, sont descendus hier dans la rue pour exiger le revêtement de la route qui dessert leur quartier. Les manifestants ont barricadé la route et brûlé des pneus sur la chaussée pour attirer l'attention des autorités locales sur leur problème et exiger le déplacement du wali afin qu'il puisse voir sur place la situation de la route. Une route qui avait par le passé contraint les transporteurs de Boukhalfa à faire grève plusieurs fois. Les travaux entamés depuis une année tardent à être achevés, ce qui a exacerbé la colère des habitants de Tala Allam qui craignent le pire avec l'arrivée des premières pluies. En sus de l'état dégradé de la route, des eaux usées s'y diversent en plusieurs endroits et les enfants qui fréquentent l'école du quartier doivent chaque jour traverser des flaques d'eaux usées avec tous les risques que cela suppose. Outre l'assainissement et les routes, les manifestants demandent la réalisation de l'éclairage public et des trottoirs entamés et non achevés et sur lesquels des matériaux ont été déposés, ce qui les rend impraticables. Même le réseau d'eau potable n'a pas été en reste, car des fuites sont enregistrées sur la conduite refaite récemment selon les citoyens. Une situation dangereuse où l'eau usée est en contact avec l'eau potable. Il y a plus d'une année, des habitants de Talla Allam ont été hospitalisés après avoir consommé une eau polluée mais il semble qu'on ne retienne pas les leçons… D'ailleurs même le risque d'inondation de la zone qui reçoit les eaux pluviales de Redjaouna situé en amont tarde à être pris en charge. En effet, les travaux engagés pour la réalisation d'un ovoïde traîne toujours et avec l'arrivée des pluies on risque de laisser le chantier à l'arrêt jusqu'au printemps. Le président de l'APC de Tizi-Ouzou et le directeur de l'urbanisme se sont déplacés sur place et les protestataires ont donné un délai de 04 jours, jusqu'à mercredi prochain pour entamer les travaux et prendre en charge leurs doléances, faute de quoi ils radicaliseront leur action. Cela dit, les habitants de Tala Allam ont compris que dans la wilaya de Tizi-Ouzou seul le langage de la rue peut faire bouger les choses et ils l'ont utilisé pour s'adresser aux autorités locales. Z. H. Les habitants du lotissement Tala Allam de la commune de Tizi-Ouzou, sont descendus hier dans la rue pour exiger le revêtement de la route qui dessert leur quartier. Les manifestants ont barricadé la route et brûlé des pneus sur la chaussée pour attirer l'attention des autorités locales sur leur problème et exiger le déplacement du wali afin qu'il puisse voir sur place la situation de la route. Une route qui avait par le passé contraint les transporteurs de Boukhalfa à faire grève plusieurs fois. Les travaux entamés depuis une année tardent à être achevés, ce qui a exacerbé la colère des habitants de Tala Allam qui craignent le pire avec l'arrivée des premières pluies. En sus de l'état dégradé de la route, des eaux usées s'y diversent en plusieurs endroits et les enfants qui fréquentent l'école du quartier doivent chaque jour traverser des flaques d'eaux usées avec tous les risques que cela suppose. Outre l'assainissement et les routes, les manifestants demandent la réalisation de l'éclairage public et des trottoirs entamés et non achevés et sur lesquels des matériaux ont été déposés, ce qui les rend impraticables. Même le réseau d'eau potable n'a pas été en reste, car des fuites sont enregistrées sur la conduite refaite récemment selon les citoyens. Une situation dangereuse où l'eau usée est en contact avec l'eau potable. Il y a plus d'une année, des habitants de Talla Allam ont été hospitalisés après avoir consommé une eau polluée mais il semble qu'on ne retienne pas les leçons… D'ailleurs même le risque d'inondation de la zone qui reçoit les eaux pluviales de Redjaouna situé en amont tarde à être pris en charge. En effet, les travaux engagés pour la réalisation d'un ovoïde traîne toujours et avec l'arrivée des pluies on risque de laisser le chantier à l'arrêt jusqu'au printemps. Le président de l'APC de Tizi-Ouzou et le directeur de l'urbanisme se sont déplacés sur place et les protestataires ont donné un délai de 04 jours, jusqu'à mercredi prochain pour entamer les travaux et prendre en charge leurs doléances, faute de quoi ils radicaliseront leur action. Cela dit, les habitants de Tala Allam ont compris que dans la wilaya de Tizi-Ouzou seul le langage de la rue peut faire bouger les choses et ils l'ont utilisé pour s'adresser aux autorités locales. Z. H.