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L'hérédité et les facteurs génétiques
Cancer
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 10 - 2008

Au-delà des facteurs environnementaux, le cancer peut être lié à des facteurs génétiques. Des formes familiales existent pour des tumeurs rares mais également pour des tumeurs plus fréquentes comme le cancer du sein ou du côlon. Entre 5 et 10 % des cancers seraient directement hérités d'un parent.
Au-delà des facteurs environnementaux, le cancer peut être lié à des facteurs génétiques. Des formes familiales existent pour des tumeurs rares mais également pour des tumeurs plus fréquentes comme le cancer du sein ou du côlon. Entre 5 et 10 % des cancers seraient directement hérités d'un parent.
Selon une étude américaine, trois cancers sur quatre ne seraient pas liés à des facteurs génétiques. Ces résultats étaient censés mettre un terme à la polémique entre une cause génétique et une cause environnementale des cancers. Pourtant, le mystère reste entier…
Depuis que la génétique existe, de nombreux chercheurs tentent de démontrer une relation directe entre certaines maladies et les gènes. Ainsi, la cancérologie n'a pas échappé à cette conception qui voudrait que les choses "soient écrites une fois pour toute, quelque part en nous". A cette opinion s'oppose une autre hypothèse sur les raisons du développement d'un cancer chez un individu : les facteurs environnementaux, c'est-à-dire les événements quotidiens connus (le tabac, l'alcool…) ou des facteurs moins évidents et parfois plus sournois (amiante, radiations ionisantes, toxines, certains médicaments ou même des produits alimentaires).
Environnement ou gène ?
Ces deux théories s'affrontent ou se complètent au gré des modes ou des partis pris. En effet, certains médecins estiment que les facteurs environnementaux peuvent être responsables du processus de cancérisation dans 80 à 90 % des cas. D'autres pensent que la connaissance du patrimoine génétique de l'être humain, récemment présenté au grand public, a renforcé l'idée d'une forte implication des gènes dans les maladies cancéreuses. Bref, une confusion qu'il fallait dissiper pour s'attaquer enfin au vrai responsable : le gène ou le facteur cancérigène.
Pour déterminer de quel côté penchait la balance, des chercheurs suédois ont eu l'idée d'utiliser des jumeaux chez lesquels ils ont comparé la fréquence des cancers. Le raisonnement est simple : si la plupart des jumeaux sont tous deux atteints d'un même cancer, la balance penche pour une prédisposition génétique. Si au contraire on retrouve beaucoup de paires de jumeaux où un seul avait un cancer, les influences environnementales sont prédominantes.
C'est sur 44.788 jumeaux que Paul Lichtenstein et ses collaborateurs ont étudié la question. Il ressort de leur étude que globalement, un cancer sur quatre possèderait une composante génétique. Les trois autres seraient la conséquence de notre mode de vie.
Les auteurs ont examiné en détail la fréquence des cancers pour affiner leurs recherches. Ils ont remarqué que l'hérédité intervenait à des degrés divers selon la maladie. Le risque avoisinait 42 % dans le cancer de la prostate, 35 % dans le cancer colo-rectal et représentait 27 % dans le cancer du sein.
Retour à la case départ
Ces résultats permettent de conclure que les cancers sont dus… à une interaction entre les facteurs environnementaux et génétiques. En effet, ces résultats ne permettent pas réellement de trancher entre les deux causes possibles. Si pour certains chercheurs, "les gènes ne sont responsables que d'un quart des cancers", pour d'autres "plus de 25 % des principaux cancers sont dus à des facteurs génétiques". Ainsi, chaque personne y trouve la confirmation qu'elle cherche selon son a priori. En attendant d'autres études, la position la plus simple est encore de considérer que les cancers, comme de nombreuses caractéristiques humaines, sont la résultante à la fois de l'environnement et de prédispositions génétiques. Dans tous les cas, la réduction (voire la suppression) des facteurs connus (alcool, tabac) et un suivi médical régulier (palpation des seins, coloscopie, toucher rectal tous les cinq ans après cinquante ans) restent indispensables pour garantir aujourd'hui une réduction des risques.
S. H.
Selon une étude américaine, trois cancers sur quatre ne seraient pas liés à des facteurs génétiques. Ces résultats étaient censés mettre un terme à la polémique entre une cause génétique et une cause environnementale des cancers. Pourtant, le mystère reste entier…
Depuis que la génétique existe, de nombreux chercheurs tentent de démontrer une relation directe entre certaines maladies et les gènes. Ainsi, la cancérologie n'a pas échappé à cette conception qui voudrait que les choses "soient écrites une fois pour toute, quelque part en nous". A cette opinion s'oppose une autre hypothèse sur les raisons du développement d'un cancer chez un individu : les facteurs environnementaux, c'est-à-dire les événements quotidiens connus (le tabac, l'alcool…) ou des facteurs moins évidents et parfois plus sournois (amiante, radiations ionisantes, toxines, certains médicaments ou même des produits alimentaires).
Environnement ou gène ?
Ces deux théories s'affrontent ou se complètent au gré des modes ou des partis pris. En effet, certains médecins estiment que les facteurs environnementaux peuvent être responsables du processus de cancérisation dans 80 à 90 % des cas. D'autres pensent que la connaissance du patrimoine génétique de l'être humain, récemment présenté au grand public, a renforcé l'idée d'une forte implication des gènes dans les maladies cancéreuses. Bref, une confusion qu'il fallait dissiper pour s'attaquer enfin au vrai responsable : le gène ou le facteur cancérigène.
Pour déterminer de quel côté penchait la balance, des chercheurs suédois ont eu l'idée d'utiliser des jumeaux chez lesquels ils ont comparé la fréquence des cancers. Le raisonnement est simple : si la plupart des jumeaux sont tous deux atteints d'un même cancer, la balance penche pour une prédisposition génétique. Si au contraire on retrouve beaucoup de paires de jumeaux où un seul avait un cancer, les influences environnementales sont prédominantes.
C'est sur 44.788 jumeaux que Paul Lichtenstein et ses collaborateurs ont étudié la question. Il ressort de leur étude que globalement, un cancer sur quatre possèderait une composante génétique. Les trois autres seraient la conséquence de notre mode de vie.
Les auteurs ont examiné en détail la fréquence des cancers pour affiner leurs recherches. Ils ont remarqué que l'hérédité intervenait à des degrés divers selon la maladie. Le risque avoisinait 42 % dans le cancer de la prostate, 35 % dans le cancer colo-rectal et représentait 27 % dans le cancer du sein.
Retour à la case départ
Ces résultats permettent de conclure que les cancers sont dus… à une interaction entre les facteurs environnementaux et génétiques. En effet, ces résultats ne permettent pas réellement de trancher entre les deux causes possibles. Si pour certains chercheurs, "les gènes ne sont responsables que d'un quart des cancers", pour d'autres "plus de 25 % des principaux cancers sont dus à des facteurs génétiques". Ainsi, chaque personne y trouve la confirmation qu'elle cherche selon son a priori. En attendant d'autres études, la position la plus simple est encore de considérer que les cancers, comme de nombreuses caractéristiques humaines, sont la résultante à la fois de l'environnement et de prédispositions génétiques. Dans tous les cas, la réduction (voire la suppression) des facteurs connus (alcool, tabac) et un suivi médical régulier (palpation des seins, coloscopie, toucher rectal tous les cinq ans après cinquante ans) restent indispensables pour garantir aujourd'hui une réduction des risques.
S. H.


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