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La Télévision algérienne se redéploie
six nouvelles chaînes à partir de janvier 2009
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 10 - 2008

Autonomie des chaînes existantes, lancement d'une chaîne tamazight, il y aura du nouveau à partir du premier janvier 2009 au-dessus de nos têtes. Préparez vos télécommandes.
Autonomie des chaînes existantes, lancement d'une chaîne tamazight, il y aura du nouveau à partir du premier janvier 2009 au-dessus de nos têtes. Préparez vos télécommandes.
Sans tambour ni trompette, la révolution audiovisuelle arrive à grands pas. Dès le premier janvier 2009, il y aura du nouveau dans le ciel d'Algérie : Hamraoui Habib Chawki, qui a animé hier une conférence de presse, annonce un nouveau paysage médiatique : voyons dans l'ordre à quoi ressemblera ce PAA (paysage audiovisuel algérien).
D'abord, on parle d'autonomie en ce qui concerne les trois chaînes qui existent déjà : ENTV, Canal Algérie et A3. Les trois clones qu'on a connus jusqu'ici céderont le pas à trois chaînes indépendantes, avec chacune un DG, un organigramme, et un programme propre.
Il y aura deux chaînes généralistes, ENTV et Canal Algérie, et une chaîne toute Info, à savoir A3.
On croit savoir par ailleurs qu'il est prévu, à partir de janvier 2009, le lancement de trois autres nouvelles chaînes. Il y aura d'un côté une chaîne Savoir (el maârifa), elle naîtra sur les traces de la chaîne de l'Université de la formation continue (UFC). C'est important de le dire, parce qu'il s'agit là aussi de capitaliser une expérience, qui a été acquise par des équipes de production, notamment des boîtes privées. Ceux qui sont habitués à suivre les programmes de cette chaîne de l'UFC ont déjà une idée de ce qui peut être fait dans le domaine de la vulgarisation scientifique. Des universitaires, des étudiants, des créateurs peuvent apporter leur touche à la promotion de cette nouvelle entité.
On annonce également, pour bientôt, le lancement d'une chaîne parlementaire. Ce genre de chaînes existe un peu partout dans le monde, d'autant plus qu'en Algérie, les députés sont frustrés de ne pas voir diffuser leurs débats en plénière. Au journal télévisé, on voit les parlementaires lever la main pour voter, mais on ne connaît pas leur raisonnement ni leurs arguments, au point que les parlementaires sont pris pour des béni oui-oui. Et puis il y a tout un ensemble de programmes que la chaîne parlementaire peut traiter. Dans tous les domaines : des thèmes sociaux, politiques, éducatifs, culturels, etc. Le clou de toutes ces nouvelles entités, est certainement la chaîne Tamazight, qui devra consacrer la diversité culturelle et linguistique de notre pays. C'est un engagement personnel du chef de l'Etat lui-même, qui a insisté sur la nécessité de réaliser cette chaîne. Elle émettra pendant quatre heures par jour dans un premier temps, avant de voir étoffer ses programmes et ses horaires de diffusion.
Il y a également les chaînes régionales : celles d'Oran, Constantine, et Ouargla. Elle seront autonomes et pourront faire preuve de leur savoir-faire. Les structures existent déjà au niveau des stations régionales.
Moyens mis en oeuvre
Les moyens humains ? Ils existent. Il s'agit d'aller faire un tour au niveau du boulevard des Martyrs, pour se rendre compte qu'il y a une pléthore d'employés, qui sont sous-utilisés. Techniciens, journalistes, régisseurs, producteurs, on n'a que l'embarras du choix. Les moyens techniques ensuite : là aussi, l'arrivée du numérique et de la TNT offre des possibilités insoupçonnées. On peut pratiquement lancer autant de bouquets qu'on veut. Il suffit de le vouloir.
Maintenant, il y a la question des contenus et des programmes. Dans les différents volets : information, fiction, documentaire, talk show, débats télévisés, variétés, émissions de jeux. Les quelques tentatives qui ont été tentées montrent qu'il y a des potentialités.
La qualité n'est pas toujours au rendez-vous. Mais si on lève les verrous et qu'on laisse s'exprimer des cadres compétents, qui ont été assez souvent marginalisés, il ne fait pas l'ombre d'un doute qu'on pourra avoir des produits de bonne qualité.
Les boîtes privées
à l'affût
Des boîtes privées de production sont déjà sur les rails. Encore faut-il trouver les financements. La publicité suivra-t-elle ? Bon an mal an, elles arrivent à fournir à la Télévision nationale des programmes algériens, surtout pendant le ramadhan.
Cela dit, de nouveaux moyens sont indispensables : si on se contente de partager ce qui existe, et qui est assez maigre, on aura des chaînes squelettiques, mais il ne fait pas de doute que si le gouvernement a pris la décision de lancer de nouvelles chaînes, c'est qu'il a songé à leur attribuer les moyens humains, techniques et financiers qu'il faut pour travailler.
Il y a un autre aspect qui est très important. C'est celui de la saine concurrence. On a vu dans le domaine de la radio, par exemple, que l'apparition des chaînes régionales (comme El Bahdja, Mitidja, et autres) a été le facteur qui a fait sortir la radio nationale de son ronron habituel.
Les différentes équipes rivalisent d'ardeur pour offrir aux auditeurs des programmes de qualité. La chaîne Une de la radio est parmi les plus dynamiques.
Dans la mesure où il existe des programmes, on sait que des pays comme la Syrie produisent toute une programmation qui est rentabilisée grâce à l'exportation. Il serait bon que nos producteurs sachent produire pour les chaînes nationales, mais aussi qu'ils partent à l'assaut des marchés extérieurs.
Un produit télévisuel est un produit marchand, qui peut être financé, vendu, exporté, rentabilisé. Il est aberrant qu'on importe des feuilletons, sitcoms, films, d'Egypte, de Syrie, de Jordanie, et qu'on ne puisse pas placer les produits algériens, qui peuvent être tout aussi compétitifs.
On peut également poser d'autres questions.
Par exemple :
Quid de la chaîne sport, jeunesse. C'est une chaîne qui est attendue par toute une génération d'Algériens, et qui a été à maintes reprises annoncée.
Par ailleurs, on ne sait pas ce qu'il en est de la possibilité de lancer des chaînes à capitaux mixtes, public-privé…
R. M.
Sans tambour ni trompette, la révolution audiovisuelle arrive à grands pas. Dès le premier janvier 2009, il y aura du nouveau dans le ciel d'Algérie : Hamraoui Habib Chawki, qui a animé hier une conférence de presse, annonce un nouveau paysage médiatique : voyons dans l'ordre à quoi ressemblera ce PAA (paysage audiovisuel algérien).
D'abord, on parle d'autonomie en ce qui concerne les trois chaînes qui existent déjà : ENTV, Canal Algérie et A3. Les trois clones qu'on a connus jusqu'ici céderont le pas à trois chaînes indépendantes, avec chacune un DG, un organigramme, et un programme propre.
Il y aura deux chaînes généralistes, ENTV et Canal Algérie, et une chaîne toute Info, à savoir A3.
On croit savoir par ailleurs qu'il est prévu, à partir de janvier 2009, le lancement de trois autres nouvelles chaînes. Il y aura d'un côté une chaîne Savoir (el maârifa), elle naîtra sur les traces de la chaîne de l'Université de la formation continue (UFC). C'est important de le dire, parce qu'il s'agit là aussi de capitaliser une expérience, qui a été acquise par des équipes de production, notamment des boîtes privées. Ceux qui sont habitués à suivre les programmes de cette chaîne de l'UFC ont déjà une idée de ce qui peut être fait dans le domaine de la vulgarisation scientifique. Des universitaires, des étudiants, des créateurs peuvent apporter leur touche à la promotion de cette nouvelle entité.
On annonce également, pour bientôt, le lancement d'une chaîne parlementaire. Ce genre de chaînes existe un peu partout dans le monde, d'autant plus qu'en Algérie, les députés sont frustrés de ne pas voir diffuser leurs débats en plénière. Au journal télévisé, on voit les parlementaires lever la main pour voter, mais on ne connaît pas leur raisonnement ni leurs arguments, au point que les parlementaires sont pris pour des béni oui-oui. Et puis il y a tout un ensemble de programmes que la chaîne parlementaire peut traiter. Dans tous les domaines : des thèmes sociaux, politiques, éducatifs, culturels, etc. Le clou de toutes ces nouvelles entités, est certainement la chaîne Tamazight, qui devra consacrer la diversité culturelle et linguistique de notre pays. C'est un engagement personnel du chef de l'Etat lui-même, qui a insisté sur la nécessité de réaliser cette chaîne. Elle émettra pendant quatre heures par jour dans un premier temps, avant de voir étoffer ses programmes et ses horaires de diffusion.
Il y a également les chaînes régionales : celles d'Oran, Constantine, et Ouargla. Elle seront autonomes et pourront faire preuve de leur savoir-faire. Les structures existent déjà au niveau des stations régionales.
Moyens mis en oeuvre
Les moyens humains ? Ils existent. Il s'agit d'aller faire un tour au niveau du boulevard des Martyrs, pour se rendre compte qu'il y a une pléthore d'employés, qui sont sous-utilisés. Techniciens, journalistes, régisseurs, producteurs, on n'a que l'embarras du choix. Les moyens techniques ensuite : là aussi, l'arrivée du numérique et de la TNT offre des possibilités insoupçonnées. On peut pratiquement lancer autant de bouquets qu'on veut. Il suffit de le vouloir.
Maintenant, il y a la question des contenus et des programmes. Dans les différents volets : information, fiction, documentaire, talk show, débats télévisés, variétés, émissions de jeux. Les quelques tentatives qui ont été tentées montrent qu'il y a des potentialités.
La qualité n'est pas toujours au rendez-vous. Mais si on lève les verrous et qu'on laisse s'exprimer des cadres compétents, qui ont été assez souvent marginalisés, il ne fait pas l'ombre d'un doute qu'on pourra avoir des produits de bonne qualité.
Les boîtes privées
à l'affût
Des boîtes privées de production sont déjà sur les rails. Encore faut-il trouver les financements. La publicité suivra-t-elle ? Bon an mal an, elles arrivent à fournir à la Télévision nationale des programmes algériens, surtout pendant le ramadhan.
Cela dit, de nouveaux moyens sont indispensables : si on se contente de partager ce qui existe, et qui est assez maigre, on aura des chaînes squelettiques, mais il ne fait pas de doute que si le gouvernement a pris la décision de lancer de nouvelles chaînes, c'est qu'il a songé à leur attribuer les moyens humains, techniques et financiers qu'il faut pour travailler.
Il y a un autre aspect qui est très important. C'est celui de la saine concurrence. On a vu dans le domaine de la radio, par exemple, que l'apparition des chaînes régionales (comme El Bahdja, Mitidja, et autres) a été le facteur qui a fait sortir la radio nationale de son ronron habituel.
Les différentes équipes rivalisent d'ardeur pour offrir aux auditeurs des programmes de qualité. La chaîne Une de la radio est parmi les plus dynamiques.
Dans la mesure où il existe des programmes, on sait que des pays comme la Syrie produisent toute une programmation qui est rentabilisée grâce à l'exportation. Il serait bon que nos producteurs sachent produire pour les chaînes nationales, mais aussi qu'ils partent à l'assaut des marchés extérieurs.
Un produit télévisuel est un produit marchand, qui peut être financé, vendu, exporté, rentabilisé. Il est aberrant qu'on importe des feuilletons, sitcoms, films, d'Egypte, de Syrie, de Jordanie, et qu'on ne puisse pas placer les produits algériens, qui peuvent être tout aussi compétitifs.
On peut également poser d'autres questions.
Par exemple :
Quid de la chaîne sport, jeunesse. C'est une chaîne qui est attendue par toute une génération d'Algériens, et qui a été à maintes reprises annoncée.
Par ailleurs, on ne sait pas ce qu'il en est de la possibilité de lancer des chaînes à capitaux mixtes, public-privé…
R. M.


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