Une récente enquête réalisée par la fondation nationale pour la recherche médicale FOREM vient de démontrer que près d'un enfant sur cinq, âgés de moins de cinq ans, , soit 18 % est victime de malnutrition. Dans ce sens, l'étude recense 600.000 enfants algériens atteints de malnutrition dont 150.000, soit 4,2 %, âgés de moins de cinq ans, souffrant de malnutrition sévère. Une récente enquête réalisée par la fondation nationale pour la recherche médicale FOREM vient de démontrer que près d'un enfant sur cinq, âgés de moins de cinq ans, , soit 18 % est victime de malnutrition. Dans ce sens, l'étude recense 600.000 enfants algériens atteints de malnutrition dont 150.000, soit 4,2 %, âgés de moins de cinq ans, souffrant de malnutrition sévère. Sur un autre registre, l'étude révèle que 0,6 % des enfants souffrent d'un déficit pondéral sévère, tandis que 3 % accusent un net retard de croissance engendré par des carences alimentaires plus ou moins importantes. Il est à signaler également que 6% des enfants souffrent d'une perte sévère de poids, alors que 500.000 autres ont des difficultés pondérales considérables et nécessitent donc un suivi médical spécifique et une alimentation équilibrée. «Ces données statistiques sont graves», estime la FOREM et traduisent une demande alimentaire insuffisamment satisfaite, particulièrement chez les jeunes enfants dont la situation nutritionnelle révèle un taux de malnutrition de près de 18 % chez les enfants de moins de cinq ans parmi lesquele 106.000 connaissent une insuffisance pondérale, 320.000 souffrent d'un retard de croissance et 83.000 souffrent d'une insuffisance staturo-pondérale. Par ailleurs, la FOREM observe que les enfants souffrant de problèmes pondéraux, de fragilité, de malnutrition sont principalement ceux dont l'âge est inférieur à trois ans et qui vivent dans les zones rurales. Ces derniers sont nettement plus touchés que ceux vivant dans les régions agglomérées. De même, les taux observés dans les régions du sud du pays sont deux à trois fois plus élevés qu'ailleurs. La FOREM considère également qu'une famille sur deux, soit 1,2 million de foyers, n'arrive pas à disposer d'une ration calorique journalière. Il est à signaler que la ration calorique en Algérie comme dans les autres pays maghrébins est inférieure de 10 à 20 % de celle observée en Europe du Sud. Notons, dans ce sens, que l'alimentation «des Maghrébins est quantitativement correcte mais qualitativement déplorable, surtout pour les enfants ». En effet, 42 % des personnes questionnées, lors de la réalisation de l'enquête, affirment avoir diminué leurs dépenses en produits alimentaires en 2008, ce qui reflète le recul de la consommation des familles algériennes des produits alimentaires et ce, en raison de l'érosion du pouvoir d'achat. Partant de ces résultats, la FOREM estime que « la situation nutritionnelle des enfants algériens est préoccupante, malgré une certaine amélioration enregistrée au cours des huit dernières années». De ce fait, pour contrecarrer le fléau de la malnutrition qui gagne largement la population juvénile de moins de cinq ans, il est impératif, selon la fondation, de mettre en place un observatoire national de la nutrition et un observatoire des droits de l'enfant et ce, dans le cadre du plan d'évaluation et du suivi du la population. D. S. Sur un autre registre, l'étude révèle que 0,6 % des enfants souffrent d'un déficit pondéral sévère, tandis que 3 % accusent un net retard de croissance engendré par des carences alimentaires plus ou moins importantes. Il est à signaler également que 6% des enfants souffrent d'une perte sévère de poids, alors que 500.000 autres ont des difficultés pondérales considérables et nécessitent donc un suivi médical spécifique et une alimentation équilibrée. «Ces données statistiques sont graves», estime la FOREM et traduisent une demande alimentaire insuffisamment satisfaite, particulièrement chez les jeunes enfants dont la situation nutritionnelle révèle un taux de malnutrition de près de 18 % chez les enfants de moins de cinq ans parmi lesquele 106.000 connaissent une insuffisance pondérale, 320.000 souffrent d'un retard de croissance et 83.000 souffrent d'une insuffisance staturo-pondérale. Par ailleurs, la FOREM observe que les enfants souffrant de problèmes pondéraux, de fragilité, de malnutrition sont principalement ceux dont l'âge est inférieur à trois ans et qui vivent dans les zones rurales. Ces derniers sont nettement plus touchés que ceux vivant dans les régions agglomérées. De même, les taux observés dans les régions du sud du pays sont deux à trois fois plus élevés qu'ailleurs. La FOREM considère également qu'une famille sur deux, soit 1,2 million de foyers, n'arrive pas à disposer d'une ration calorique journalière. Il est à signaler que la ration calorique en Algérie comme dans les autres pays maghrébins est inférieure de 10 à 20 % de celle observée en Europe du Sud. Notons, dans ce sens, que l'alimentation «des Maghrébins est quantitativement correcte mais qualitativement déplorable, surtout pour les enfants ». En effet, 42 % des personnes questionnées, lors de la réalisation de l'enquête, affirment avoir diminué leurs dépenses en produits alimentaires en 2008, ce qui reflète le recul de la consommation des familles algériennes des produits alimentaires et ce, en raison de l'érosion du pouvoir d'achat. Partant de ces résultats, la FOREM estime que « la situation nutritionnelle des enfants algériens est préoccupante, malgré une certaine amélioration enregistrée au cours des huit dernières années». De ce fait, pour contrecarrer le fléau de la malnutrition qui gagne largement la population juvénile de moins de cinq ans, il est impératif, selon la fondation, de mettre en place un observatoire national de la nutrition et un observatoire des droits de l'enfant et ce, dans le cadre du plan d'évaluation et du suivi du la population. D. S.