Les premiers neufs mois de l'année en cours ont été particulièrement bénéfiques pour l'économie algérienne. En effet, l'Algérie a réalisé, durant cette période, un excédent commercial de 35,17 milliards de dollars. Les premiers neufs mois de l'année en cours ont été particulièrement bénéfiques pour l'économie algérienne. En effet, l'Algérie a réalisé, durant cette période, un excédent commercial de 35,17 milliards de dollars. C'est ce que nous avons appris, hier, auprès du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes nationales (Cnis). Cet excédent est en hausse de 56,47% comparativement à celui enregistré durant la même période de l'année 2007, qui était de l'ordre de 22,48 milliards de dollars. Les exportations algériennes durant la même période ont atteint 63,15 milliards de dollars entre janvier et fin septembre 2008, contre 42,48 milliards de dollars durant la même période de l'année 2007, soit une hausse de 48,63%. Quant aux importations, si l'on se fie aux statistiques du Cnis, elles se sont chiffrées à 27,97 milliards de dollars. Pour le même exercice de l'année 2007, les importations de l'Algérie étaient évaluées à 20 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de 39,82%. Par ailleurs, le taux de couverture des importations par les exportations, durant la période de référence, a augmenté, selon les données du Cnis, en s'établissant à 226% contre 212 %. A signaler que la structure des exportations reste dominée par les hydrocarbures avec un montant de 61,60 milliards de dollars, correspondant à un taux de 97,55% de la valeur globale des exportations algériennes. Les exportations hors hydrocarbures demeurent toujours faibles avec seulement 2,45 % du montant global des exportations, soit 1,55 milliard de dollars. Cette état de la balance commerciale algérienne s'explique, selon les économistes, par une seule et unique raison. Pour l'économiste Serrai que nous avons joint au téléphone, cette hausse de l'excédent commercial s'explique par les hausses sans précédent qu'ont connus ces derniers mois les prix du pétrole. Pour lui, cet excédent ne veut rien dire du fait que les importations sont, elles aussi, en hausse et le volume des exportations sont « tributaires » du prix du baril. « Si la tendance persiste, (augmentation du volume d'importations du fait de l'augmentation des prix des produits alimentaires que l'Algérie importe et chute du prix de pétrole ce qui engendre une chute du volume des exportations), l'excédent commercial risque de baisser, mettant en péril l'économie nationale », a-t-il noté. Pour y pallier et ne pas rester qu'à l'écoute des bourses étrangères et des cours du pétrole, notre interlocuteur, en indiquant que pour l'instant on est gagnant, a préconisé de faire le maximum d'effort pour sortir l'économie nationale de l'ornière des hydrocarbures et s'orienter vers la production locale, notamment, agricole. Pour établir une petite comparaison entre l'excédent commercial de l'Algérie avec celui de l'un des plus grands pays de la planète, en l'occurence la Chine il convient de signaler que ce pays, a enregistré durant les premiers neufs mois de l'année en cours, un excédent totalisant 180,9 milliards de dollars. K. A. C'est ce que nous avons appris, hier, auprès du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes nationales (Cnis). Cet excédent est en hausse de 56,47% comparativement à celui enregistré durant la même période de l'année 2007, qui était de l'ordre de 22,48 milliards de dollars. Les exportations algériennes durant la même période ont atteint 63,15 milliards de dollars entre janvier et fin septembre 2008, contre 42,48 milliards de dollars durant la même période de l'année 2007, soit une hausse de 48,63%. Quant aux importations, si l'on se fie aux statistiques du Cnis, elles se sont chiffrées à 27,97 milliards de dollars. Pour le même exercice de l'année 2007, les importations de l'Algérie étaient évaluées à 20 milliards de dollars, ce qui représente une hausse de 39,82%. Par ailleurs, le taux de couverture des importations par les exportations, durant la période de référence, a augmenté, selon les données du Cnis, en s'établissant à 226% contre 212 %. A signaler que la structure des exportations reste dominée par les hydrocarbures avec un montant de 61,60 milliards de dollars, correspondant à un taux de 97,55% de la valeur globale des exportations algériennes. Les exportations hors hydrocarbures demeurent toujours faibles avec seulement 2,45 % du montant global des exportations, soit 1,55 milliard de dollars. Cette état de la balance commerciale algérienne s'explique, selon les économistes, par une seule et unique raison. Pour l'économiste Serrai que nous avons joint au téléphone, cette hausse de l'excédent commercial s'explique par les hausses sans précédent qu'ont connus ces derniers mois les prix du pétrole. Pour lui, cet excédent ne veut rien dire du fait que les importations sont, elles aussi, en hausse et le volume des exportations sont « tributaires » du prix du baril. « Si la tendance persiste, (augmentation du volume d'importations du fait de l'augmentation des prix des produits alimentaires que l'Algérie importe et chute du prix de pétrole ce qui engendre une chute du volume des exportations), l'excédent commercial risque de baisser, mettant en péril l'économie nationale », a-t-il noté. Pour y pallier et ne pas rester qu'à l'écoute des bourses étrangères et des cours du pétrole, notre interlocuteur, en indiquant que pour l'instant on est gagnant, a préconisé de faire le maximum d'effort pour sortir l'économie nationale de l'ornière des hydrocarbures et s'orienter vers la production locale, notamment, agricole. Pour établir une petite comparaison entre l'excédent commercial de l'Algérie avec celui de l'un des plus grands pays de la planète, en l'occurence la Chine il convient de signaler que ce pays, a enregistré durant les premiers neufs mois de l'année en cours, un excédent totalisant 180,9 milliards de dollars. K. A.