Certaines « petites villes » universitaires vivent une situation difficile en raison des retards enregistrés dans la réception de certaines structures d'hébergement. Certaines « petites villes » universitaires vivent une situation difficile en raison des retards enregistrés dans la réception de certaines structures d'hébergement. Le secteur des œuvres universitaires compte quelque 254 résidences universitaires et 49 annexes, regroupées autour de 46 directions régionales. L'Office national qui chapeaute toute l'organisation assure, entre autres, l'hébergement, la restauration, le transport et la bourse à quelque 1.158.925 étudiants à travers le territoire national. Parmi eux, 7.212 sont des étrangers, dont la majorité africains. Le budget annuel de l'Onou est estimé à quelque 54 milliards de dinars. Selon la direction des finances et de la gestion des ressources humaines de cet office, la restauration se taille la part du lion avec 36% du budget. 18% sont consacrés pour la bourse, tandis que 16% sont réservés pour le transport. 31% sont injectés au profit de la masse salariale, les activités culturelles et pour les divers besoins du secteur. Au sujet de l'hébergement, véritable casse-tête autant pour les étudiants que pour l'Onou, le directeur général de l'Office national des œuvres universitaires, M. Mebarki Mohamed El Hadj, précisera dans une déclaration au Midi libre que la rentrée universitaire 2008-2009 se déroule dans de bonnes conditions, même si certaines situations de pression ont été signalées ici et là au niveau des grands pôles universitaires. Mais il demeure que certaines « petites villes » universitaires vivent une situation difficile en raison des retards enregistrés dans la réception de certaines structures d'hébergement. Les services de l'Onou dans les wilayas de Sidi Bel Abbes, Jijel, Bordj Bou Arreridj, Mostaganem et Mila sont, à ce titre, pointés du doigt. Cela en plus de la situation « pénible » dans certaines résidences situées dans les grands pôles universitaires, notamment à Alger et Constantine, en raison du retard dans la réception de certaines structures d'accueil et l'insuffisance du parc actuel. Pour mettre fin à ces problèmes, des solutions de «replâtrage» ont été prises par la tutelle selon laquelle «les résidences universitaires, disponibles à travers le territoire national, sont en mesure de satisfaire les demandes des étudiants en matière d'hébergement ». Il suffirait donc de bien ventiler le flux des étudiants pour faire baisser la pression de manière considérable sur les grandes villes. Cela dit, le premier responsable de l'Onou ne veut pas se satisfaire de ce genre de solution et annonce que sur 125.000 lits prévus, 82.000 ont déjà été réceptionnés. Pour ce qui est de la restauration, M. Mohammed Lahreche, adjoint du DG, précisera que la part du lion du budget de l'Onou est consacrée à la prise en charge des besoins des étudiants en matière de restauration. «Quotidiennement, l'Onou assure quelque 1300.000 repas aux étudiants », a-t-il noté. Notre interlocuteur estime que l'étudiant algérien est correctement pris en charge, et ce, comparativement aux pays voisins, voir occidentaux. Et d'ajouter que le repas servi est complet et répond aux mêmes règles que celles pratiquées ailleurs. Abordant le volet des bourses, M.Mebarki dira que la majorité des étudiants bénéficie de la bourse. «773.622 étudiants perçoivent une bourse. Ce chiffre représente 72. 92% de l'ensemble des étudiants et consomme 18% du budget des œuvres universitaires», a-t-il précisé. S'agissant d'une éventuel hausse du montant de ces bourses, le directeur général de l'Onou nous fera savoir qu'il s'agit d'une question qui relève des hautes autorités du pays. En matière de transport, le même responsable notera que l'Office national des œuvres universitaires a consacré quelque 16% de son budget pour couvrir les besoins des étudiants. Il dira encore que le transport est composé de deux types. Le transport urbain et suburbain. Pour lui, les étudiants n'ont pas à s'inquiéter. Par ailleurs, il est à signaler enfin que les différents cadres de l'Office national des œuvres universitaires approchés indiquent que des changements positifs sont attendus. K. L. C. Le secteur des œuvres universitaires compte quelque 254 résidences universitaires et 49 annexes, regroupées autour de 46 directions régionales. L'Office national qui chapeaute toute l'organisation assure, entre autres, l'hébergement, la restauration, le transport et la bourse à quelque 1.158.925 étudiants à travers le territoire national. Parmi eux, 7.212 sont des étrangers, dont la majorité africains. Le budget annuel de l'Onou est estimé à quelque 54 milliards de dinars. Selon la direction des finances et de la gestion des ressources humaines de cet office, la restauration se taille la part du lion avec 36% du budget. 18% sont consacrés pour la bourse, tandis que 16% sont réservés pour le transport. 31% sont injectés au profit de la masse salariale, les activités culturelles et pour les divers besoins du secteur. Au sujet de l'hébergement, véritable casse-tête autant pour les étudiants que pour l'Onou, le directeur général de l'Office national des œuvres universitaires, M. Mebarki Mohamed El Hadj, précisera dans une déclaration au Midi libre que la rentrée universitaire 2008-2009 se déroule dans de bonnes conditions, même si certaines situations de pression ont été signalées ici et là au niveau des grands pôles universitaires. Mais il demeure que certaines « petites villes » universitaires vivent une situation difficile en raison des retards enregistrés dans la réception de certaines structures d'hébergement. Les services de l'Onou dans les wilayas de Sidi Bel Abbes, Jijel, Bordj Bou Arreridj, Mostaganem et Mila sont, à ce titre, pointés du doigt. Cela en plus de la situation « pénible » dans certaines résidences situées dans les grands pôles universitaires, notamment à Alger et Constantine, en raison du retard dans la réception de certaines structures d'accueil et l'insuffisance du parc actuel. Pour mettre fin à ces problèmes, des solutions de «replâtrage» ont été prises par la tutelle selon laquelle «les résidences universitaires, disponibles à travers le territoire national, sont en mesure de satisfaire les demandes des étudiants en matière d'hébergement ». Il suffirait donc de bien ventiler le flux des étudiants pour faire baisser la pression de manière considérable sur les grandes villes. Cela dit, le premier responsable de l'Onou ne veut pas se satisfaire de ce genre de solution et annonce que sur 125.000 lits prévus, 82.000 ont déjà été réceptionnés. Pour ce qui est de la restauration, M. Mohammed Lahreche, adjoint du DG, précisera que la part du lion du budget de l'Onou est consacrée à la prise en charge des besoins des étudiants en matière de restauration. «Quotidiennement, l'Onou assure quelque 1300.000 repas aux étudiants », a-t-il noté. Notre interlocuteur estime que l'étudiant algérien est correctement pris en charge, et ce, comparativement aux pays voisins, voir occidentaux. Et d'ajouter que le repas servi est complet et répond aux mêmes règles que celles pratiquées ailleurs. Abordant le volet des bourses, M.Mebarki dira que la majorité des étudiants bénéficie de la bourse. «773.622 étudiants perçoivent une bourse. Ce chiffre représente 72. 92% de l'ensemble des étudiants et consomme 18% du budget des œuvres universitaires», a-t-il précisé. S'agissant d'une éventuel hausse du montant de ces bourses, le directeur général de l'Onou nous fera savoir qu'il s'agit d'une question qui relève des hautes autorités du pays. En matière de transport, le même responsable notera que l'Office national des œuvres universitaires a consacré quelque 16% de son budget pour couvrir les besoins des étudiants. Il dira encore que le transport est composé de deux types. Le transport urbain et suburbain. Pour lui, les étudiants n'ont pas à s'inquiéter. Par ailleurs, il est à signaler enfin que les différents cadres de l'Office national des œuvres universitaires approchés indiquent que des changements positifs sont attendus. K. L. C.