La centrale électrique de Larbaâ devant fonctionner avec quatre turbines à gaz de 4 x 140 mégawatts a fait l'objet, hier, d'une visite de travail et d'inspection du P-DG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa. Celui-ci a remarqué un certain retard dans l'exécution des travaux l'affirmera d'ailleurs que «la façon de mener cet ambitieux projet dénote la lenteur et le rythme des opérations de construction de cette centrale. La première impression que nous avons, c'est que le chantier est en phase de montage, la mise en service est prévue dans six mois, le premier groupe sera opérationnel au premier trimestre 2009, ou au plus tard en été prochain. On enregistre 3 mois de retard sur le programme. Mais d'autres centrales seront réalisées dans les délais à Batna et M'sila avec une puissance équivalente à celle de Larbaâ». D'autres centrales verront le jour prochainement, pour la première fois depuis l'indépendance, telle que celle de Mers El Hadjadj pour un total de 3.500 mégawatts. L'investissement global de ces réalisations se chiffre à 2 milliards de dollars, en plus des 4 milliards déjà engagés, ce qui signifie donc 6 milliards de dollars pour la finalisation de ce programme. Le challenge de Bouterfa réside dans la rapidité d'exécution des projets : «Il s'agit d'aller cinq fois plus vite en 2011. Il ne suffit pas de produire, il devient impérieux d'étendre les réseaux de transport et exporter de l'électricité vers les pays voisins, comme le Maroc, qui fera la liaison avec le réseau algérien prochainement, mais dont la connexion est limitée à 400 mégawatts». «L'important consiste à absorber 3.200 mégawatts tout au long de l'année 2009. C'est un rôle primordial consistant à prémunir les régions centre contre les imprévus et secourir les wilayas de l'Est et de l'Ouest du pays. Les deux problèmes qui persistent en 2009 ont trait au transport de l'électricité et à sa production. Il restera le problème de la distribution qui sera complexe et qui aura des répercussions et un impact sur les citoyens, notamment en ce qui concerne la qualité de service. Lors des pannes électriques et le délestage du mois de septembre, on a perdu pas moins de 1.350 mégawatts et le réseau n'est pas démantelé, mais on l'a échappé belle», selon Bouterfa. Les principaux facteurs à l'origine du retard de trois mois de la centrale de Larbaâ se situent, notamment, au niveau du changement de la réglementation, de la modification fiscale et également en raison de certains inconvénients, tels que l'encombrement au niveau du port d'Alger et les problèmes administratifs. La centrale de Larbaâ qui fait partie du programme d'urgence lancé par Sonelgaz pour la production d'électricité, est destinée à répondre à des impératifs, tels que la satisfaction de la demande grandissante et urgente en énergie électrique du pays, la fiabilité et la qualité de service et enfin, la sécurité de l'alimentation en énergie électrique de la région Centre. La centrale —la date de mise en service remonte à mai 2007 et dont les délais de réalisation sont de près de trente mois — à cycle ouvert fonctionnant avec quatre turbines à gaz, possède une puissance totale de 560 mégawatts et utilisant le gaz naturel, tandis que le combustible de secours est le gasoil. Le constructeur est la firme italienne Ansaldo Energia. Le coût total de cette centrale de Larbaâ est de l'ordre de 6.610 millions de DA et 255 millions d'euros. Le lot 1 de la centrale électrique a coûté 30.520 millions DA, tandis que l'évacuation électrique revient à 1.600 millions de DA, alors que le montant global du projet est estimé à 32.110 millions de DA. La courbe de l'état d'avancement des travaux du projet touche à 70 %. A. A. La centrale électrique de Larbaâ devant fonctionner avec quatre turbines à gaz de 4 x 140 mégawatts a fait l'objet, hier, d'une visite de travail et d'inspection du P-DG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa. Celui-ci a remarqué un certain retard dans l'exécution des travaux l'affirmera d'ailleurs que «la façon de mener cet ambitieux projet dénote la lenteur et le rythme des opérations de construction de cette centrale. La première impression que nous avons, c'est que le chantier est en phase de montage, la mise en service est prévue dans six mois, le premier groupe sera opérationnel au premier trimestre 2009, ou au plus tard en été prochain. On enregistre 3 mois de retard sur le programme. Mais d'autres centrales seront réalisées dans les délais à Batna et M'sila avec une puissance équivalente à celle de Larbaâ». D'autres centrales verront le jour prochainement, pour la première fois depuis l'indépendance, telle que celle de Mers El Hadjadj pour un total de 3.500 mégawatts. L'investissement global de ces réalisations se chiffre à 2 milliards de dollars, en plus des 4 milliards déjà engagés, ce qui signifie donc 6 milliards de dollars pour la finalisation de ce programme. Le challenge de Bouterfa réside dans la rapidité d'exécution des projets : «Il s'agit d'aller cinq fois plus vite en 2011. Il ne suffit pas de produire, il devient impérieux d'étendre les réseaux de transport et exporter de l'électricité vers les pays voisins, comme le Maroc, qui fera la liaison avec le réseau algérien prochainement, mais dont la connexion est limitée à 400 mégawatts». «L'important consiste à absorber 3.200 mégawatts tout au long de l'année 2009. C'est un rôle primordial consistant à prémunir les régions centre contre les imprévus et secourir les wilayas de l'Est et de l'Ouest du pays. Les deux problèmes qui persistent en 2009 ont trait au transport de l'électricité et à sa production. Il restera le problème de la distribution qui sera complexe et qui aura des répercussions et un impact sur les citoyens, notamment en ce qui concerne la qualité de service. Lors des pannes électriques et le délestage du mois de septembre, on a perdu pas moins de 1.350 mégawatts et le réseau n'est pas démantelé, mais on l'a échappé belle», selon Bouterfa. Les principaux facteurs à l'origine du retard de trois mois de la centrale de Larbaâ se situent, notamment, au niveau du changement de la réglementation, de la modification fiscale et également en raison de certains inconvénients, tels que l'encombrement au niveau du port d'Alger et les problèmes administratifs. La centrale de Larbaâ qui fait partie du programme d'urgence lancé par Sonelgaz pour la production d'électricité, est destinée à répondre à des impératifs, tels que la satisfaction de la demande grandissante et urgente en énergie électrique du pays, la fiabilité et la qualité de service et enfin, la sécurité de l'alimentation en énergie électrique de la région Centre. La centrale —la date de mise en service remonte à mai 2007 et dont les délais de réalisation sont de près de trente mois — à cycle ouvert fonctionnant avec quatre turbines à gaz, possède une puissance totale de 560 mégawatts et utilisant le gaz naturel, tandis que le combustible de secours est le gasoil. Le constructeur est la firme italienne Ansaldo Energia. Le coût total de cette centrale de Larbaâ est de l'ordre de 6.610 millions de DA et 255 millions d'euros. Le lot 1 de la centrale électrique a coûté 30.520 millions DA, tandis que l'évacuation électrique revient à 1.600 millions de DA, alors que le montant global du projet est estimé à 32.110 millions de DA. La courbe de l'état d'avancement des travaux du projet touche à 70 %. A. A.