Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a averti hier qu'un règlement du conflit israélo-palestinien basé sur deux Etats "vacillait" en raison de la colonisation juive dans les territoires occupés. "Malheureusement la solution des deux Etats sur la base des frontières de 1967 vacille et risque de s'effondrer sous le poids de 170 colonies et près d'un demi million de colons", a déclaré M. Fayyad dans une allocution devant un forum financier à Ramallah, en Cisjordanie. "Le temps se fait plus pressant en ce qui concerne une telle solution avec chaque brique ajoutée dans les colonies, toute nouvelle route construite au profit des colons et toute nouvelle pierre allongeant le mur (de séparation) qui rampe comme un serpent en Cisjordanie", a ajouté M. Fayyad. La solution des deux Etats, appuyée par la communauté internationale, prévoit la création d'un Etat palestinien indépendant sur les territoires occupés en 1967, coexistant en paix avec Israël. Or, depuis leur lancement en novembre 2007 à Annapolis, près de Washington, avec l'objectif de conclure un accord en 2008, les négociations israélo-palestiniennes ont été plombées par la poursuite de la colonisation juive en Cisjordanie. Aucune percée n'a non plus été enregistrée dans des dossiers aussi cruciaux que celui de Jérusalem, des réfugiés palestiniens ou des frontières. Exaspérés par l'absence de progrès dans les négociations, plusieurs responsables palestiniens ont évoqué ces derniers mois l'abandon de la quête d'une solution à deux Etats au profit d'un Etat binational pour les Israéliens et les Palestiniens. Israël refuse d'entendre parler d'un tel réglement qui mettrait fin à son existence en temps qu'Etat juif. M. Fayyad a affirmé qu'il "gardait espoir" de voir se conclure un accord de paix sur la base des deux Etats, mais seulement si Israël "change son comportement sur le terrain pour le mettre en conformité avec ses déclarations publiques favorables à la création d'un Etat palestinien viable". Il a aussi appelé la communauté internationale à "jouer un rôle actif pour mettre Israël devant ses responsabilités". "Nous voulons que le monde prenne des mesures concrètes pour rendre possible la création de cet Etat (palestinien). Le Premier ministre palestinien Salam Fayyad a averti hier qu'un règlement du conflit israélo-palestinien basé sur deux Etats "vacillait" en raison de la colonisation juive dans les territoires occupés. "Malheureusement la solution des deux Etats sur la base des frontières de 1967 vacille et risque de s'effondrer sous le poids de 170 colonies et près d'un demi million de colons", a déclaré M. Fayyad dans une allocution devant un forum financier à Ramallah, en Cisjordanie. "Le temps se fait plus pressant en ce qui concerne une telle solution avec chaque brique ajoutée dans les colonies, toute nouvelle route construite au profit des colons et toute nouvelle pierre allongeant le mur (de séparation) qui rampe comme un serpent en Cisjordanie", a ajouté M. Fayyad. La solution des deux Etats, appuyée par la communauté internationale, prévoit la création d'un Etat palestinien indépendant sur les territoires occupés en 1967, coexistant en paix avec Israël. Or, depuis leur lancement en novembre 2007 à Annapolis, près de Washington, avec l'objectif de conclure un accord en 2008, les négociations israélo-palestiniennes ont été plombées par la poursuite de la colonisation juive en Cisjordanie. Aucune percée n'a non plus été enregistrée dans des dossiers aussi cruciaux que celui de Jérusalem, des réfugiés palestiniens ou des frontières. Exaspérés par l'absence de progrès dans les négociations, plusieurs responsables palestiniens ont évoqué ces derniers mois l'abandon de la quête d'une solution à deux Etats au profit d'un Etat binational pour les Israéliens et les Palestiniens. Israël refuse d'entendre parler d'un tel réglement qui mettrait fin à son existence en temps qu'Etat juif. M. Fayyad a affirmé qu'il "gardait espoir" de voir se conclure un accord de paix sur la base des deux Etats, mais seulement si Israël "change son comportement sur le terrain pour le mettre en conformité avec ses déclarations publiques favorables à la création d'un Etat palestinien viable". Il a aussi appelé la communauté internationale à "jouer un rôle actif pour mettre Israël devant ses responsabilités". "Nous voulons que le monde prenne des mesures concrètes pour rendre possible la création de cet Etat (palestinien).