La Cour d'Alger vient de se saisir de l'affaire inhérente au double attentat terroriste perpétré à Alger le 11 décembre 2007 et qui avait visé le Conseil constitutionnel à Ben-Aknoun et le siège des Nations unies à Hydra alors qu'elle était prise en charge au niveau de la Cour de Rouiba, afait savoir hier le procureur général près la Cour d'Alger, Belkacem Zermati. « La Cour d'Alger a revendiqué l'affaire relative aux deux attentats d'Alger qui était pendante au tribunal de Rouiba et le dossier se trouve en instruction au niveau du pôle judiciaire spécialisé », a précisé M. Zermati dans un point de presse en marge de la cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire 2008-2009 de la Cour d'Alger. Revendiqués par Al Qaïda au Maghreb, les deux attentats terroristes avaient fait près de 60 morts, rappelle-t-on. La Cour de Rouiba avait procédé dans le cadre de l'enquête à l'arrestation de cinq individus complices des 2 kamikaze auteurs du double attentat. Ils faisaient partie de la cellule de logistique qui a aidé à l'exécution du double attentat du 11 décembre 2007. Fait nouveau qui a particulièrement étonné les enquêteurs, les complices qui ont aidé les terroristes dans leur lâche entreprise ne sont pas issus de milieux défavorisés puisqu'ils sont informaticiens, architectes ou encore entrepreneurs. Une nouvelle donne, non négligeable au demeurant, qui laisse supposer que la branche de l'organisation terroriste Al Qaïda au Maghreb est en passe de passer à un stade supérieur dans son action terroriste. Par ailleurs, M. Zermati a relevé que les affaires liées au terrorisme qui ont été prises en main par la Cour d'Alger pour la nouvelle année judiciaire sont « moins importantes que les années précédentes ». Et pour cause, « les magistrats ont fourni un effort conséquent pour le traitement de ce genre d'affaires, d'une part, et la réduction de l'activité terroriste, d'autre part ». Néanmoins, le nombre d'affaires inscrites en pénal « augmente d'année en année ». Ce sont des affaires liées à la petite criminalité. La même source affirme que l'exécution des décisions de justice, a atteint 71 % alors qu'il ne dépassait guère les 48% pour l'exercice 2007. Exprimant sa satisfaction quant au « grand pas » réalisé dans ce contexte depuis l'année dernière. « Nous étions désarmés et réticents devant les cas de non-exécution des décisions judiciaires par l'administration, mais les choses marchent mieux à présent que le code pénal nous a donné la possibilité de poursuites judiciaires pour non exécution d'une décision de justice », a-t-il expliqué. Rappelant en cela les instructions de Bouteflika sur cette question lors de son allocution d'ouverture de l'année judiciaire 2008-2009, le 29 octobre dernier, et qui a également évoqué les « lenteurs » constatées dans l'application par l'administration des décisions de justice. Le premier magistrat du pays a instruit, à cet égard, les magistrats de poursuivre en justice les autorités administratives qui n'appliquent pas les décisions de justice. M. C. La Cour d'Alger vient de se saisir de l'affaire inhérente au double attentat terroriste perpétré à Alger le 11 décembre 2007 et qui avait visé le Conseil constitutionnel à Ben-Aknoun et le siège des Nations unies à Hydra alors qu'elle était prise en charge au niveau de la Cour de Rouiba, afait savoir hier le procureur général près la Cour d'Alger, Belkacem Zermati. « La Cour d'Alger a revendiqué l'affaire relative aux deux attentats d'Alger qui était pendante au tribunal de Rouiba et le dossier se trouve en instruction au niveau du pôle judiciaire spécialisé », a précisé M. Zermati dans un point de presse en marge de la cérémonie d'ouverture de l'année judiciaire 2008-2009 de la Cour d'Alger. Revendiqués par Al Qaïda au Maghreb, les deux attentats terroristes avaient fait près de 60 morts, rappelle-t-on. La Cour de Rouiba avait procédé dans le cadre de l'enquête à l'arrestation de cinq individus complices des 2 kamikaze auteurs du double attentat. Ils faisaient partie de la cellule de logistique qui a aidé à l'exécution du double attentat du 11 décembre 2007. Fait nouveau qui a particulièrement étonné les enquêteurs, les complices qui ont aidé les terroristes dans leur lâche entreprise ne sont pas issus de milieux défavorisés puisqu'ils sont informaticiens, architectes ou encore entrepreneurs. Une nouvelle donne, non négligeable au demeurant, qui laisse supposer que la branche de l'organisation terroriste Al Qaïda au Maghreb est en passe de passer à un stade supérieur dans son action terroriste. Par ailleurs, M. Zermati a relevé que les affaires liées au terrorisme qui ont été prises en main par la Cour d'Alger pour la nouvelle année judiciaire sont « moins importantes que les années précédentes ». Et pour cause, « les magistrats ont fourni un effort conséquent pour le traitement de ce genre d'affaires, d'une part, et la réduction de l'activité terroriste, d'autre part ». Néanmoins, le nombre d'affaires inscrites en pénal « augmente d'année en année ». Ce sont des affaires liées à la petite criminalité. La même source affirme que l'exécution des décisions de justice, a atteint 71 % alors qu'il ne dépassait guère les 48% pour l'exercice 2007. Exprimant sa satisfaction quant au « grand pas » réalisé dans ce contexte depuis l'année dernière. « Nous étions désarmés et réticents devant les cas de non-exécution des décisions judiciaires par l'administration, mais les choses marchent mieux à présent que le code pénal nous a donné la possibilité de poursuites judiciaires pour non exécution d'une décision de justice », a-t-il expliqué. Rappelant en cela les instructions de Bouteflika sur cette question lors de son allocution d'ouverture de l'année judiciaire 2008-2009, le 29 octobre dernier, et qui a également évoqué les « lenteurs » constatées dans l'application par l'administration des décisions de justice. Le premier magistrat du pays a instruit, à cet égard, les magistrats de poursuivre en justice les autorités administratives qui n'appliquent pas les décisions de justice. M. C.