Si l'on fait un constat sur les différentes maquettes représentant les cités réalisées ou à réaliser à travers la wilaya, force est de constater que l'ensemble de ces cités dortoirs sont dotées d'espaces verts. Mais il est navrant de dire que sur le terrain la situation est tout autre. Et les exemples sont ici ou ailleurs légion. Les espaces verts ont disparu et pour cause, elles furent, au mépris des lois, attribuées sous forme de poches ou tout simplement laissées en abandon. Un tel constat a soulevé l'ire de notre aimable accompagnateur, un architecte. Pour lui ces maquettes n'existent que sur le papier. Il ne cache pas son ras-le-bol devant ces massacres impunis commis au vu et au su des responsables administratifs censés les protéger. A El Tarf le béton prend de plus en plus d'espace au détriment de source d'oxygénation, nous avoue-t-il . Les exemples ne manquent pas à travers le territoire de la wilaya d'El-Tarf où pratiquement aucun quartier ou cité nouvellement construits n'offrent aux enfants et aux personnes âgées cette aire pour y jouer ou passer un moment de détente. Le jardin public réalisé à proximité de la nouvelle poste reste le seul lieu de détente. Et encore, il faut voir dans quel état il se trouve. Exposé au soleil ce n'est que vers dix-sept heures que les vieux viennent pour s'oxygèner. Ainsi, nos quartiers ne sont que des cités-dortoirs avec comme seul décor l'agressivité du béton. Souvent, ces espaces verts se transforment soit en kiosque soit en simple baraque faisant office de boutique ou d'étal pour la vente informelle. Souvent encore, ces terrains sont carrément délaissés. Aucun entretien et encore moins une quelconque plantation n'est prévue sur certains terrains épargnés par le béton mais envahis par les herbes sauvages, les ordures ménagères et les eaux usées. Pourtant, il ne se passe pas une campagne électorale sans que les postulants aux sièges des collectivités locales promettent des aménagements de "l'ensemble" des espaces verts pour, disaient-ils, chaque fois, "rendre agréable la vie dans les cités". Des promesses, hélas, vite oubliées. Il est vrai que les autorités locales avaient entamé, il y a une année, des opérations de démolition comme celle du jardin public de l'indépendance pour ériger un autre site ou pour créer d'autres espaces verts qui ne se réaliseront jamais. Ces opérations semblent à l'arrêt depuis quelques années déjà, et la population attend toujours des aménagements qui tardent à venir. Ceci risque à terme d'aiguiser l'appétit des squatters qui n'attendent finalement que le passage de la tempête provoquée par les opérations de démolition pour revenir et s'y réinstaller. Dans les plus grandes cités, à l'image de Tarf, chef lieu de wilaya, Dréan, la 2éme ville après Besbes ainsi que Ben Mhidi et El Kala, les opérations de récupération de parcelle de terrain ont touché notamment des espaces situés au bas des immeubles transformés par les habitants, généralement, ceux du rez-de-chaussée, en sorte de jardin. Une chose est sûre, l'esthétique que suppose ce genre de réalisation n'a pas été respectée. Les clôtures sont faites d'objets de récupération donnant à leurs cités une image de bidonville. Une fois rasés, ces terrains ne sont toujours pas réellement récupérés par les collectivités locales. Jusqu'à l'heure actuelle, aucun espace vert n'a vu le jour. S'agissait-il là d'une campagne sans lendemain ? La plupart des terrains situés dans les cités nouvellement réalisées risquent incontestablement de subir encore le même sort si des décisions draconiennes ne sont pas prises pour les protéger. Et c'est là que l'on pourrait jauger les actions des élus qui avaient promis monts et merveilles aux électeurs. Ces derniers se trouvent aujourd'hui dans un cadre de vie pire qu'en 2002. Des promesses qui se sont vite évaporées mais ils sont toujours là à gérer nos malheureuses cités clochardisées. M. S. Si l'on fait un constat sur les différentes maquettes représentant les cités réalisées ou à réaliser à travers la wilaya, force est de constater que l'ensemble de ces cités dortoirs sont dotées d'espaces verts. Mais il est navrant de dire que sur le terrain la situation est tout autre. Et les exemples sont ici ou ailleurs légion. Les espaces verts ont disparu et pour cause, elles furent, au mépris des lois, attribuées sous forme de poches ou tout simplement laissées en abandon. Un tel constat a soulevé l'ire de notre aimable accompagnateur, un architecte. Pour lui ces maquettes n'existent que sur le papier. Il ne cache pas son ras-le-bol devant ces massacres impunis commis au vu et au su des responsables administratifs censés les protéger. A El Tarf le béton prend de plus en plus d'espace au détriment de source d'oxygénation, nous avoue-t-il . Les exemples ne manquent pas à travers le territoire de la wilaya d'El-Tarf où pratiquement aucun quartier ou cité nouvellement construits n'offrent aux enfants et aux personnes âgées cette aire pour y jouer ou passer un moment de détente. Le jardin public réalisé à proximité de la nouvelle poste reste le seul lieu de détente. Et encore, il faut voir dans quel état il se trouve. Exposé au soleil ce n'est que vers dix-sept heures que les vieux viennent pour s'oxygèner. Ainsi, nos quartiers ne sont que des cités-dortoirs avec comme seul décor l'agressivité du béton. Souvent, ces espaces verts se transforment soit en kiosque soit en simple baraque faisant office de boutique ou d'étal pour la vente informelle. Souvent encore, ces terrains sont carrément délaissés. Aucun entretien et encore moins une quelconque plantation n'est prévue sur certains terrains épargnés par le béton mais envahis par les herbes sauvages, les ordures ménagères et les eaux usées. Pourtant, il ne se passe pas une campagne électorale sans que les postulants aux sièges des collectivités locales promettent des aménagements de "l'ensemble" des espaces verts pour, disaient-ils, chaque fois, "rendre agréable la vie dans les cités". Des promesses, hélas, vite oubliées. Il est vrai que les autorités locales avaient entamé, il y a une année, des opérations de démolition comme celle du jardin public de l'indépendance pour ériger un autre site ou pour créer d'autres espaces verts qui ne se réaliseront jamais. Ces opérations semblent à l'arrêt depuis quelques années déjà, et la population attend toujours des aménagements qui tardent à venir. Ceci risque à terme d'aiguiser l'appétit des squatters qui n'attendent finalement que le passage de la tempête provoquée par les opérations de démolition pour revenir et s'y réinstaller. Dans les plus grandes cités, à l'image de Tarf, chef lieu de wilaya, Dréan, la 2éme ville après Besbes ainsi que Ben Mhidi et El Kala, les opérations de récupération de parcelle de terrain ont touché notamment des espaces situés au bas des immeubles transformés par les habitants, généralement, ceux du rez-de-chaussée, en sorte de jardin. Une chose est sûre, l'esthétique que suppose ce genre de réalisation n'a pas été respectée. Les clôtures sont faites d'objets de récupération donnant à leurs cités une image de bidonville. Une fois rasés, ces terrains ne sont toujours pas réellement récupérés par les collectivités locales. Jusqu'à l'heure actuelle, aucun espace vert n'a vu le jour. S'agissait-il là d'une campagne sans lendemain ? La plupart des terrains situés dans les cités nouvellement réalisées risquent incontestablement de subir encore le même sort si des décisions draconiennes ne sont pas prises pour les protéger. Et c'est là que l'on pourrait jauger les actions des élus qui avaient promis monts et merveilles aux électeurs. Ces derniers se trouvent aujourd'hui dans un cadre de vie pire qu'en 2002. Des promesses qui se sont vite évaporées mais ils sont toujours là à gérer nos malheureuses cités clochardisées. M. S.