Le taux de suivi sur le plan national a été estimé à 60 % concernant le secteur de l'éducation et à 90% concernant celui de la santé. Le taux de suivi sur le plan national a été estimé à 60 % concernant le secteur de l'éducation et à 90% concernant celui de la santé. La grève des travailleurs de la santé et de l'éducation a commencé hier. Le taux de suivi a été relatif car variant d'une région à l'autre. Selon Meziane Meriane, secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) et président de la Coordination nationale des syndicats autonomes de la fonction publique, le taux de suivi sur le plan national a été estimé à 60 % concernant le secteur de l'éducation et à 90% concernant celui de la santé. Selon la même source, certaines wilayas ont même enregistré 100 % de suivi. Il s'agit de Bechar, Adrar, Oran, Oum el Bouaghi, Tiaret, Jijel, et El Bayadh. Le centre a enregistré le taux de suivi le plus faible selon M. Meriane. Il a, à cet effet dénoncé le communiqué diffusé avant-hier par la Radio Algérienne disant que la grève a été gelée. « Le communiqué a négativement influencé le suivi de la grève, notamment dans la région centre du pays » a fait savoir le syndicaliste. Il convient de mentionner à cet effet que trois syndicats, dont le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), avaient diffusé un communiqué indiquant leur retrait du mouvement de protestation. Le communiqué en question faisait part d'une suspension de la grève. Abdekrim Boudjnah avait expliqué au Midi Libre que « la suspension de la grève dont parlait le communiqué ne concerne que les adhérents des trois syndicats qui se sont retirés ». Ainsi, il semblerait que les média auraient mal compris le communiqué et avait diffusé la nouvelle de la suspension du mouvement de protestation par l'ensemble des syndicats tandis que le communiqué ne parlait que de sa suspension par ses adhérents seulement. Meziane Meriane a estimé, en outre, que le taux de suivi s'améliorera durant les deux jours à venir après la mise au courant des travailleurs des deux secteurs. S'agissant du retrait du SNTE, le président de la coordination a avancé que l'argument avancé par M. Boudjneh « ne tient pas la route ». Il a jugé que « toute cette histoire n'est qu'une manipulation pour saboter l'action de protestation ». Le secteur de la santé semble le plus engagé dans cette grève puisqu'il a enregistré le taux de suivi le plus élevé. De plus, ses fonctionnaire prévoient un sit-in le dernier jour de la grève, soit demain, dans les trois wilayas : Alger, devant l'hôpital Mustapha Pacha, Oran et Annaba devant leurs Centres hospitaliers universitaires (CHU) respectifs. Il convient de rappeler que c'est la coordination des syndicats autonomes qui a appelé à cette grève à la fin du mois dernier. Le mouvement de protestation comptait 9 syndicats au départ. Actuellement 7 seulement y adhèrent. Les grévistes revendiquent la révision de la grille des salaires et l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire. L. B. La grève des travailleurs de la santé et de l'éducation a commencé hier. Le taux de suivi a été relatif car variant d'une région à l'autre. Selon Meziane Meriane, secrétaire général du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) et président de la Coordination nationale des syndicats autonomes de la fonction publique, le taux de suivi sur le plan national a été estimé à 60 % concernant le secteur de l'éducation et à 90% concernant celui de la santé. Selon la même source, certaines wilayas ont même enregistré 100 % de suivi. Il s'agit de Bechar, Adrar, Oran, Oum el Bouaghi, Tiaret, Jijel, et El Bayadh. Le centre a enregistré le taux de suivi le plus faible selon M. Meriane. Il a, à cet effet dénoncé le communiqué diffusé avant-hier par la Radio Algérienne disant que la grève a été gelée. « Le communiqué a négativement influencé le suivi de la grève, notamment dans la région centre du pays » a fait savoir le syndicaliste. Il convient de mentionner à cet effet que trois syndicats, dont le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), avaient diffusé un communiqué indiquant leur retrait du mouvement de protestation. Le communiqué en question faisait part d'une suspension de la grève. Abdekrim Boudjnah avait expliqué au Midi Libre que « la suspension de la grève dont parlait le communiqué ne concerne que les adhérents des trois syndicats qui se sont retirés ». Ainsi, il semblerait que les média auraient mal compris le communiqué et avait diffusé la nouvelle de la suspension du mouvement de protestation par l'ensemble des syndicats tandis que le communiqué ne parlait que de sa suspension par ses adhérents seulement. Meziane Meriane a estimé, en outre, que le taux de suivi s'améliorera durant les deux jours à venir après la mise au courant des travailleurs des deux secteurs. S'agissant du retrait du SNTE, le président de la coordination a avancé que l'argument avancé par M. Boudjneh « ne tient pas la route ». Il a jugé que « toute cette histoire n'est qu'une manipulation pour saboter l'action de protestation ». Le secteur de la santé semble le plus engagé dans cette grève puisqu'il a enregistré le taux de suivi le plus élevé. De plus, ses fonctionnaire prévoient un sit-in le dernier jour de la grève, soit demain, dans les trois wilayas : Alger, devant l'hôpital Mustapha Pacha, Oran et Annaba devant leurs Centres hospitaliers universitaires (CHU) respectifs. Il convient de rappeler que c'est la coordination des syndicats autonomes qui a appelé à cette grève à la fin du mois dernier. Le mouvement de protestation comptait 9 syndicats au départ. Actuellement 7 seulement y adhèrent. Les grévistes revendiquent la révision de la grille des salaires et l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire. L. B.