Le président égyptien Hosni Moubarak s'est entretenu hier à Khartoum avec son homologue soudanais Omar al-Béchir sur la crise au Darfour dans laquelle le président soudanais est accusé de génocide par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI). Le président égyptien Hosni Moubarak s'est entretenu hier à Khartoum avec son homologue soudanais Omar al-Béchir sur la crise au Darfour dans laquelle le président soudanais est accusé de génocide par le procureur de la Cour pénale internationale (CPI). «Le meilleur moyen de trouver une solution à ce problème (le conflit au Darfour) est (d'appliquer) l'initiative arabe et africaine», a déclaré à la presse M. Moubarak sans donner plus de détails. M. Moubarak soutient la position de l'Union africaine (UA) d'accorder du temps à M. Béchir pour qu'il mette en place un cessez-le-feu au Darfour, province de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003. Les juges de la CPI examinent actuellement les preuves présentées en juillet par le procureur, Luis Moreno-Ocampo, pour décider s'ils vont émettre un mandat d'arrêt international contre le président soudanais. L'UA et la Ligue arabe ont demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de différer toute décision de la CPI. «Nous avons discuté longtemps de la situation au Darfour. La crise au Darfour est très compliquée et nous essayons de trouver une solution en coopération avec le gouvernement soudanais», a ajouté M. Moubarak. Selon un responsable égyptien ayant requis l'anonymat, les entretiens ont porté sur les dix chefs d'accusation de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité, lancés contre M. Béchir par le procureur de la CPI. M. Moubarak, qui a passé moins de deux heures dans la capitale soudanaise, s'est ensuite rendu en avion à Juba, siège du gouvernement semi-autonome du sud-Soudan qui partage le pouvoir avec M. Béchir. Selon le ministre soudanais des Affaires étrangères Deng Alor, M. Moubarak s'est informé de l'application de l'Accord de paix global (CPA) de 2005 entre le nord et le sud ainsi que des moyens d'unifier le pays. La communauté internationale craint qu'une inculpation de M. Béchir par la CPI n'ait de graves répercussions sur l'application du CPA qui a mis fin à la guerre civile la plus longue d'Afrique. «Il (Moubarak) a dit que le gouvernement soudanais devait soutenir le gouvernement du sud-Soudan et qu'il se rendait à Juba pour en discuter», a précisé M. Alor. La question de la CPI n'a pas été abordée lors de la réunion ouverte, mais elle a pu être discutée lors d'un entretien à huis clos entre MM. Moubarak et Béchir, selon lui. M. Moubarak, accompagné du chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit et du chef des renseignements égyptiens Omar Souleïmane, a été reçu par M. Béchir à l'aéroport de Khartoum. Le Soudan fait campagne pour geler d'éventuelles procédures de la CPI et convaincre l'Occident qu'il s'efforce sérieusement de trouver une solution au conflit au Darfour qui a fait jusqu'à 300.000 morts depuis 2003, selon l'ONU, quelque 10.000 selon Khartoum. «Le meilleur moyen de trouver une solution à ce problème (le conflit au Darfour) est (d'appliquer) l'initiative arabe et africaine», a déclaré à la presse M. Moubarak sans donner plus de détails. M. Moubarak soutient la position de l'Union africaine (UA) d'accorder du temps à M. Béchir pour qu'il mette en place un cessez-le-feu au Darfour, province de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003. Les juges de la CPI examinent actuellement les preuves présentées en juillet par le procureur, Luis Moreno-Ocampo, pour décider s'ils vont émettre un mandat d'arrêt international contre le président soudanais. L'UA et la Ligue arabe ont demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de différer toute décision de la CPI. «Nous avons discuté longtemps de la situation au Darfour. La crise au Darfour est très compliquée et nous essayons de trouver une solution en coopération avec le gouvernement soudanais», a ajouté M. Moubarak. Selon un responsable égyptien ayant requis l'anonymat, les entretiens ont porté sur les dix chefs d'accusation de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité, lancés contre M. Béchir par le procureur de la CPI. M. Moubarak, qui a passé moins de deux heures dans la capitale soudanaise, s'est ensuite rendu en avion à Juba, siège du gouvernement semi-autonome du sud-Soudan qui partage le pouvoir avec M. Béchir. Selon le ministre soudanais des Affaires étrangères Deng Alor, M. Moubarak s'est informé de l'application de l'Accord de paix global (CPA) de 2005 entre le nord et le sud ainsi que des moyens d'unifier le pays. La communauté internationale craint qu'une inculpation de M. Béchir par la CPI n'ait de graves répercussions sur l'application du CPA qui a mis fin à la guerre civile la plus longue d'Afrique. «Il (Moubarak) a dit que le gouvernement soudanais devait soutenir le gouvernement du sud-Soudan et qu'il se rendait à Juba pour en discuter», a précisé M. Alor. La question de la CPI n'a pas été abordée lors de la réunion ouverte, mais elle a pu être discutée lors d'un entretien à huis clos entre MM. Moubarak et Béchir, selon lui. M. Moubarak, accompagné du chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit et du chef des renseignements égyptiens Omar Souleïmane, a été reçu par M. Béchir à l'aéroport de Khartoum. Le Soudan fait campagne pour geler d'éventuelles procédures de la CPI et convaincre l'Occident qu'il s'efforce sérieusement de trouver une solution au conflit au Darfour qui a fait jusqu'à 300.000 morts depuis 2003, selon l'ONU, quelque 10.000 selon Khartoum.