Après l'Egypte et l'Erythrée, le président Omar El-Béchir est à Tripoli, avant de s'envoler pour Addis-Abéba. Après l'Egypte et l'Erythrée, le président Omar El-Béchir est à Tripoli, avant de s'envoler pour Addis-Abéba. Le mandat d'arrêt lancé par la CPI contre le président Omar El Béchir va-t-il éclipser le règlement de la question palestinienne, un mois et demi à peine après l'agression israélienne contre la bande de Ghaza? C'est ce que craignent en tout cas les autorités égyptiennes. C'est la raison pour laquelle le président Hosni Moubarak a reçu au Caire le chef de l'Etat soudanais pour le dissuader de se rendre au sommet arabe de Doha. Pour l'instant, c'est tout ce que peut faire l'Egypte. Ce pays, qui ne reconnaît pas la CPI, ne peut pas aller plus loin, car il est lié au Soudan par un traité sur le partage des eaux du Nil, très favorable au Caire. Mais très officiellement, selon Ahmed Aboul Gheit, le ministre égyptien des Affaires étrangères, les deux hommes ont évoqué «la situation au Darfour, les moyens de parvenir à une solution dans ce conflit interne (et) de juger au Soudan les responsables des atrocités commises au Darfour». Néanmoins, Omar El Béchir affiche sa confiance. Ainsi, en l'espace de quelques jours, non seulement le Darfour est devenue sa destination privilégiée, mais en plus, l'arrivée de M. Béchir en Libye est sa troisième à l'étranger depuis l'émission du mandat d'arrêt de la CPI, le 4 mars, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003. Pour rappel, Omar El-Bachir avait déjà défié à deux reprises cette semaine la CPI en se rendant lundi en Erythrée puis mercredi en Egypte, où il s'est entretenu avec les présidents érythréen, Issaias Afeworki, et égyptien, Hosni Moubarak. Après Tripoli, hier, il est attendu dans la même journée en Ethiopie, tout comme il est prêt à se rendre dans d'autres pays qui ne reconnaissent pas la juridiction de la CPI, à commencer par les pays africains. En réponse aux journalistes qui lui posaient des questions, le président Omar El- Béchir a répondu que le mandat de la Cour pénale internationale ne vaut même pas l'encre avec laquelle il a été rédigé. Estimant qu'il ne peut être atteint par le mandat d'arrêt lancé contre lui par la Cour pénale internationale (CPI), le président Omar El Béchir compte sur le soutien de l'Union Africaine (UA) réitéré, vendredi, et de ses partenaires économiques pour le sortir de l'impasse. Affirmant du coup qu'il ne changerait pas d'un iota la politique de son gouvernement, il charge l'organisation continentale d'engager la procédure administrative auprès des instances internationales pour geler le mandat d'arrêt. C'est ainsi que L'UA a demandé, jeudi, au Conseil de sécurité des Nations unies d'interrompre l'action menée par la CPI à l'encontre d'Omar El-Béchir pour une durée de douze mois, renouvelable pendant trois ans (selon l'article 16 du Traité de Rome). Mais, rien n'est encore gagné. De l'avis de William Bourdon, avocat français au barreau de Paris et auteur de l'essai: «La cour pénale internationale-Le Statut de Rome», « seulement six Etats ont appelé à suspendre la procédure». La majorité n'est pas atteinte et, dans ces circonstances, on voit mal comment Omar El-Béchir pourrait échapper à la CPI. Même si le président soudanais ne cesse de rappeler que la décision de la justice internationale n'a «aucune valeur» à ses yeux., dans les faits, la procédure ne s'avère pas si facile que ça à suspendre. Le mandat d'arrêt lancé par la CPI contre le président Omar El Béchir va-t-il éclipser le règlement de la question palestinienne, un mois et demi à peine après l'agression israélienne contre la bande de Ghaza? C'est ce que craignent en tout cas les autorités égyptiennes. C'est la raison pour laquelle le président Hosni Moubarak a reçu au Caire le chef de l'Etat soudanais pour le dissuader de se rendre au sommet arabe de Doha. Pour l'instant, c'est tout ce que peut faire l'Egypte. Ce pays, qui ne reconnaît pas la CPI, ne peut pas aller plus loin, car il est lié au Soudan par un traité sur le partage des eaux du Nil, très favorable au Caire. Mais très officiellement, selon Ahmed Aboul Gheit, le ministre égyptien des Affaires étrangères, les deux hommes ont évoqué «la situation au Darfour, les moyens de parvenir à une solution dans ce conflit interne (et) de juger au Soudan les responsables des atrocités commises au Darfour». Néanmoins, Omar El Béchir affiche sa confiance. Ainsi, en l'espace de quelques jours, non seulement le Darfour est devenue sa destination privilégiée, mais en plus, l'arrivée de M. Béchir en Libye est sa troisième à l'étranger depuis l'émission du mandat d'arrêt de la CPI, le 4 mars, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003. Pour rappel, Omar El-Bachir avait déjà défié à deux reprises cette semaine la CPI en se rendant lundi en Erythrée puis mercredi en Egypte, où il s'est entretenu avec les présidents érythréen, Issaias Afeworki, et égyptien, Hosni Moubarak. Après Tripoli, hier, il est attendu dans la même journée en Ethiopie, tout comme il est prêt à se rendre dans d'autres pays qui ne reconnaissent pas la juridiction de la CPI, à commencer par les pays africains. En réponse aux journalistes qui lui posaient des questions, le président Omar El- Béchir a répondu que le mandat de la Cour pénale internationale ne vaut même pas l'encre avec laquelle il a été rédigé. Estimant qu'il ne peut être atteint par le mandat d'arrêt lancé contre lui par la Cour pénale internationale (CPI), le président Omar El Béchir compte sur le soutien de l'Union Africaine (UA) réitéré, vendredi, et de ses partenaires économiques pour le sortir de l'impasse. Affirmant du coup qu'il ne changerait pas d'un iota la politique de son gouvernement, il charge l'organisation continentale d'engager la procédure administrative auprès des instances internationales pour geler le mandat d'arrêt. C'est ainsi que L'UA a demandé, jeudi, au Conseil de sécurité des Nations unies d'interrompre l'action menée par la CPI à l'encontre d'Omar El-Béchir pour une durée de douze mois, renouvelable pendant trois ans (selon l'article 16 du Traité de Rome). Mais, rien n'est encore gagné. De l'avis de William Bourdon, avocat français au barreau de Paris et auteur de l'essai: «La cour pénale internationale-Le Statut de Rome», « seulement six Etats ont appelé à suspendre la procédure». La majorité n'est pas atteinte et, dans ces circonstances, on voit mal comment Omar El-Béchir pourrait échapper à la CPI. Même si le président soudanais ne cesse de rappeler que la décision de la justice internationale n'a «aucune valeur» à ses yeux., dans les faits, la procédure ne s'avère pas si facile que ça à suspendre.