Il est admis aujourd'hui que le rôle de la femme algérienne demeure timide dans le domaine politique, sa présence dans les institutions législatives ne dépassant pas les 8%. Il est admis aujourd'hui que le rôle de la femme algérienne demeure timide dans le domaine politique, sa présence dans les institutions législatives ne dépassant pas les 8%. L'article 31 bis du projet de loi portant révision de la Constitution relatif à la promotion des droits politiques de la femme est destiné à augmenter ses chances d'accès à la représentation dans les assemblées élues. Cette nouvelle disposition constitutionnelle est une reconnaissance des sacrifices consentis par la femme algérienne durant la résistance nationale et la Révolution armée, de sa contribution à l'œuvre d'édification nationale et du courage exemplaire dont elle a fait preuve pendant la douloureuse tragédie nationale. C'est l'objectif visé et expliqué par ce volet concernant la femme. Il est admis aujourd'hui que le rôle de la femme algérienne, qui a investi tous les domaines de développement, demeure timide dans le domaine politique, sa présence dans les institutions législatives ne dépassant pas les 8%. Comment faire pour promouvoir ses droits ? Le fait de les consacrer dans la loi fondamentale peut-il suffire ? Cela n'est pas tellement important pour beaucoup d'observateurs de la scène politique nationale qui soulignent que l'actuelle loi suprême consacre déjà « l'égalité ente la femme et l'homme ». «En réalité les choses sont plus complexes. Il y a le comportement sexiste, un élément fondamental de la société algérienne dont il faut tenir compte », confie Me Fatma Benbraham, avocate à la cour suprême et militante associative. Elle trouve injuste et anti –démocratique que les femmes soient astreintes à une appartenance partisane pour pouvoir accéder à un pouvoir décisionnel . Elle avoue que « c'est là toute la difficulté ». Il faut, remarque-t-elle « favoriser la compétence et l'élité intellectuelle qui peuvent apporter une valeur ajoutée aux intérêts du pays indépendamment de l'activité partisane». En tout état de cause, Me Fatma Benbraham estime que le projet de loi portant amendement de la constitution dans son volet relatif à la promotion des droits politique de la femme est «une adaptation au protocole concernant les droits politiques et civiques et l'abolition de toutes les discriminations entre hommes et femmes, une convention ratifiée par l'Algérie ». Pour d'autres, il faut toute une politique volontariste de l'Etat pour traduire sur le terrain cette disposition constitutionnelle en faveur des femmes. Ainsi, la secrétaire générale de l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Noria Hafsi, a, récemment demandé au chef de l'Etat la mise en place d'un système de quotas pour une meilleure représentativité des femmes algériennes puisque, a-t-elle fait remarquer, les partis politiques « ne sauraient respecter les règles du jeu». Les deux femmes semblent sur la même longueur d'onde sur un point. Le comportement sexiste est mis en cause. Par contre le système des quotas que plaide la responsable de l'UNFA, n'est pas souhaité par Me Fatma Benbraham qui privilégie les valeurs telles que « la capacité et la compétence » des femmes dans un poste de responsabilité. C'est toute une mentalité des Algériens qu'il faut changer avant que les Algériennes ne retrouvent pleinement leurs droits politiques, pourtant consacrés dans l'ancienne loi fondamentale du pays et qui viennent d'être renforcés à la faveur de l'adoption, hier, par le Parlement, du projet de loi portant révision partielle et limitée de la Constitution initiée par le président de la République. L'article 31 bis du projet de loi portant révision de la Constitution relatif à la promotion des droits politiques de la femme est destiné à augmenter ses chances d'accès à la représentation dans les assemblées élues. Cette nouvelle disposition constitutionnelle est une reconnaissance des sacrifices consentis par la femme algérienne durant la résistance nationale et la Révolution armée, de sa contribution à l'œuvre d'édification nationale et du courage exemplaire dont elle a fait preuve pendant la douloureuse tragédie nationale. C'est l'objectif visé et expliqué par ce volet concernant la femme. Il est admis aujourd'hui que le rôle de la femme algérienne, qui a investi tous les domaines de développement, demeure timide dans le domaine politique, sa présence dans les institutions législatives ne dépassant pas les 8%. Comment faire pour promouvoir ses droits ? Le fait de les consacrer dans la loi fondamentale peut-il suffire ? Cela n'est pas tellement important pour beaucoup d'observateurs de la scène politique nationale qui soulignent que l'actuelle loi suprême consacre déjà « l'égalité ente la femme et l'homme ». «En réalité les choses sont plus complexes. Il y a le comportement sexiste, un élément fondamental de la société algérienne dont il faut tenir compte », confie Me Fatma Benbraham, avocate à la cour suprême et militante associative. Elle trouve injuste et anti –démocratique que les femmes soient astreintes à une appartenance partisane pour pouvoir accéder à un pouvoir décisionnel . Elle avoue que « c'est là toute la difficulté ». Il faut, remarque-t-elle « favoriser la compétence et l'élité intellectuelle qui peuvent apporter une valeur ajoutée aux intérêts du pays indépendamment de l'activité partisane». En tout état de cause, Me Fatma Benbraham estime que le projet de loi portant amendement de la constitution dans son volet relatif à la promotion des droits politique de la femme est «une adaptation au protocole concernant les droits politiques et civiques et l'abolition de toutes les discriminations entre hommes et femmes, une convention ratifiée par l'Algérie ». Pour d'autres, il faut toute une politique volontariste de l'Etat pour traduire sur le terrain cette disposition constitutionnelle en faveur des femmes. Ainsi, la secrétaire générale de l'Union nationale des femmes algériennes (UNFA), Noria Hafsi, a, récemment demandé au chef de l'Etat la mise en place d'un système de quotas pour une meilleure représentativité des femmes algériennes puisque, a-t-elle fait remarquer, les partis politiques « ne sauraient respecter les règles du jeu». Les deux femmes semblent sur la même longueur d'onde sur un point. Le comportement sexiste est mis en cause. Par contre le système des quotas que plaide la responsable de l'UNFA, n'est pas souhaité par Me Fatma Benbraham qui privilégie les valeurs telles que « la capacité et la compétence » des femmes dans un poste de responsabilité. C'est toute une mentalité des Algériens qu'il faut changer avant que les Algériennes ne retrouvent pleinement leurs droits politiques, pourtant consacrés dans l'ancienne loi fondamentale du pays et qui viennent d'être renforcés à la faveur de l'adoption, hier, par le Parlement, du projet de loi portant révision partielle et limitée de la Constitution initiée par le président de la République.