Sos Kinderdoft International, signataire en 1985 d'une Convention relative aux SOS Villages d'Enfants en Algérie, est financée à hauteur de 95% par des donateurs dans le monde. C'est ce qu'a indiqué, hier, M.Ruot Gérard Aïssa, représentant de Sos KDI en Algérie, lors d'une conférence de presse, animée au forum El Moudjahid, à la veille des deux journées mondiales pour la prévention et les droits de l'enfant. « Les sources de financement de notre ONG, proviennent à 95% des de donateurs dans le monde, et à 7%, des participations des états ainsi que d'autres organismes » a souligné, M.Ruot Gérard Aïssa, avant d'ajouter que «nous collectons 5% auprés des autorités locales algériennes ». Les textes de lois ne permettent pas aux Etats de financer les différentes ONG, explique-t-il. En effet, cette Organisation de solidarité internationale, qui prend en charge des enfants privés de famille, a pour raison d'être, la protection et le développement des enfants placés par le juge des mineurs. Partenaire du ministère de la Solidarité, cette ONG a commencé à travailler en Algérie après le tremblement de terre d'El Asnam (Chlef) en 1980, où elle a pris en charge de nombreux enfants devenus orphelins après la catastrophe. Elle a construit un village à Draria pour les enfants abandonnés ou séparés de leurs familles ; 62% d'entre eux ont, depuis, retrouvé leurs familles biologiques. Il existe, aussi, dix maisons familiales pour plus de 90 enfants dans la commune de Draria, à 13 Km d'Alger. Par ailleurs, le représentant de Sos Kinderdorf, a indiqué que les villages d'enfants algériens comptent aujourd'hui 14% d'orphelin et 33,3 % d'enfants accueillis avec leurs propres mères. Les catastrophes naturelles et une décennie de terrorisme ont eu pour conséquences l'augmentation du nombre d'orphelins en Algérie, explique M.Ruot Gérard. Il a rassuré que ces enfants sont élevés par des algériens, suivant la culture et la religion de notre pays. D'un autre coté, le conférencier a indiqué que SOS Kinderdorf a signé un accord avec l'ONU pour la réalisation d'un jardin d'enfant à Corso. "Le centre de Corso proposera un jardin d'enfants pour les enfants ayant des besoins spécifiques un autre pour les enfants autistes, un centre social de jour et un village pour les mères et leurs enfants", explique le représentant de l'ONG. Un second village d'enfants SOS ouvrira à Oran l'an prochain. De son coté, M.Yousfi Mlika a présenté lors de son intervention, la politique de protection de l'enfant au Village d'Enfants SOS de Draria, en indiquant que 4 nouvelles maisons sont en construction pour accueillir plus d'enfants à Draria . « Notre objectif est de promouvoir les droit de l'enfant ainsi que la prise de conscience des individus » explique-t-elle. Cette responsable prévoit, prochainement, l'ouverture d'une maison d'urgence, avec saisie du juge des mineurs, afin de recevoir des enfants dans le besoin, sans passer par le conseil d'administration. De son coté, le Dr.Rekia Nacer, représentante du réseau Wassila, a présenté le Plaidoyer pour le signalement des violences sexuelles sur enfant et le conte « Le Secret des Perles ». Il est à noter, enfin, que le 20 novembre est déclarée par la Convention des Nations Unies relatives aux droits des l'enfant, journée consacrée à dénoncer les innombrables injustices dont sont victimes les enfants. En parallèle, le 19 novembre est célébré en tant que journée mondiale pour la prévention de la maltraitance sur l'enfant. A. B. Sos Kinderdoft International, signataire en 1985 d'une Convention relative aux SOS Villages d'Enfants en Algérie, est financée à hauteur de 95% par des donateurs dans le monde. C'est ce qu'a indiqué, hier, M.Ruot Gérard Aïssa, représentant de Sos KDI en Algérie, lors d'une conférence de presse, animée au forum El Moudjahid, à la veille des deux journées mondiales pour la prévention et les droits de l'enfant. « Les sources de financement de notre ONG, proviennent à 95% des de donateurs dans le monde, et à 7%, des participations des états ainsi que d'autres organismes » a souligné, M.Ruot Gérard Aïssa, avant d'ajouter que «nous collectons 5% auprés des autorités locales algériennes ». Les textes de lois ne permettent pas aux Etats de financer les différentes ONG, explique-t-il. En effet, cette Organisation de solidarité internationale, qui prend en charge des enfants privés de famille, a pour raison d'être, la protection et le développement des enfants placés par le juge des mineurs. Partenaire du ministère de la Solidarité, cette ONG a commencé à travailler en Algérie après le tremblement de terre d'El Asnam (Chlef) en 1980, où elle a pris en charge de nombreux enfants devenus orphelins après la catastrophe. Elle a construit un village à Draria pour les enfants abandonnés ou séparés de leurs familles ; 62% d'entre eux ont, depuis, retrouvé leurs familles biologiques. Il existe, aussi, dix maisons familiales pour plus de 90 enfants dans la commune de Draria, à 13 Km d'Alger. Par ailleurs, le représentant de Sos Kinderdorf, a indiqué que les villages d'enfants algériens comptent aujourd'hui 14% d'orphelin et 33,3 % d'enfants accueillis avec leurs propres mères. Les catastrophes naturelles et une décennie de terrorisme ont eu pour conséquences l'augmentation du nombre d'orphelins en Algérie, explique M.Ruot Gérard. Il a rassuré que ces enfants sont élevés par des algériens, suivant la culture et la religion de notre pays. D'un autre coté, le conférencier a indiqué que SOS Kinderdorf a signé un accord avec l'ONU pour la réalisation d'un jardin d'enfant à Corso. "Le centre de Corso proposera un jardin d'enfants pour les enfants ayant des besoins spécifiques un autre pour les enfants autistes, un centre social de jour et un village pour les mères et leurs enfants", explique le représentant de l'ONG. Un second village d'enfants SOS ouvrira à Oran l'an prochain. De son coté, M.Yousfi Mlika a présenté lors de son intervention, la politique de protection de l'enfant au Village d'Enfants SOS de Draria, en indiquant que 4 nouvelles maisons sont en construction pour accueillir plus d'enfants à Draria . « Notre objectif est de promouvoir les droit de l'enfant ainsi que la prise de conscience des individus » explique-t-elle. Cette responsable prévoit, prochainement, l'ouverture d'une maison d'urgence, avec saisie du juge des mineurs, afin de recevoir des enfants dans le besoin, sans passer par le conseil d'administration. De son coté, le Dr.Rekia Nacer, représentante du réseau Wassila, a présenté le Plaidoyer pour le signalement des violences sexuelles sur enfant et le conte « Le Secret des Perles ». Il est à noter, enfin, que le 20 novembre est déclarée par la Convention des Nations Unies relatives aux droits des l'enfant, journée consacrée à dénoncer les innombrables injustices dont sont victimes les enfants. En parallèle, le 19 novembre est célébré en tant que journée mondiale pour la prévention de la maltraitance sur l'enfant. A. B.