L'Aïd El Adha «frappe aux portes» et les pères de familles à la recherche d'un gros bélier ou d'un petit agneau, c'est selon, ne cessent de s'informer auprès des maquignons et autres éleveurs sur les prix des moutons. Et partout où ils vont, les prix qui se ressemblent leur font dresser les cheveux. Les bas salaires et les retraités sont complètement désorientés et ne savent plus à quel saint se vouer, ni à qui se plaindre. L'Aïd étant une fête sacrée, il n'est nullement question de se priver de mouton. «Les enfants et les petits enfants attendent avec impatience le jour du sacrifice pour «se gaver» de brochettes», nous avouera ami Saïd et de continuer : «J'achèterai un gros bélier quel qu'en soit le prix». Un petit tour aux souks hebdomadaire de Zeghata et de Ferdjioua nous a permis de constater de visu les moutons et demander à connaître les prix. Les grosses «bêtes» dodues et pleines dépassent largement les 28.000 DA, les moyennes sont cédées entre 18.000 et 26.000 DA tandis que pour les «squelettiques» les prix démarrent à partir de 11.000 DA, des prix considérés par les spécialistes comme trop élevés. Faire plaisir aux enfants est la devise de tous. Aussi ne faut-il pas s'étonner de voir des parents débourser toutes leurs économies pour se payer la plus belle bête : «Lyès, mon fils de 12 ans, rêve de son bélier», il le veut gros et fort et il en fait une véritable obsession aussi dois-je me soumettre à ses caprices nous dira, le sourire aux lèvres, Abdelkader un jeune commerçant. A Mila, Chelghoum-Laïd, Ferdjioua et autres agglomérations de la wilaya, ceux qui ont déjà acheté leurs moutons et ils sont très nombreux se plaisent à les exhiber et à les promener à travers les artères de la ville, organisant des «duels « à leurs «poulains» contre ceux des voisins. Beaucoup de curieux assistent à ces spectacles et encouragent les «bêtes» au grand plaisir de leurs propriétaires. Les «coaches» des «perdants», des enfants généralement, pleurent à chaudes larmes la défaite de leurs béliers. Certaines personnes, dans l'incapacité de se payer un bélier, ont appris à s'organiser en groupes de cinq, six ou sept et à acheter un bœuf ou un veau qu'ils sacrifient et se partagent. Z. A. L'Aïd El Adha «frappe aux portes» et les pères de familles à la recherche d'un gros bélier ou d'un petit agneau, c'est selon, ne cessent de s'informer auprès des maquignons et autres éleveurs sur les prix des moutons. Et partout où ils vont, les prix qui se ressemblent leur font dresser les cheveux. Les bas salaires et les retraités sont complètement désorientés et ne savent plus à quel saint se vouer, ni à qui se plaindre. L'Aïd étant une fête sacrée, il n'est nullement question de se priver de mouton. «Les enfants et les petits enfants attendent avec impatience le jour du sacrifice pour «se gaver» de brochettes», nous avouera ami Saïd et de continuer : «J'achèterai un gros bélier quel qu'en soit le prix». Un petit tour aux souks hebdomadaire de Zeghata et de Ferdjioua nous a permis de constater de visu les moutons et demander à connaître les prix. Les grosses «bêtes» dodues et pleines dépassent largement les 28.000 DA, les moyennes sont cédées entre 18.000 et 26.000 DA tandis que pour les «squelettiques» les prix démarrent à partir de 11.000 DA, des prix considérés par les spécialistes comme trop élevés. Faire plaisir aux enfants est la devise de tous. Aussi ne faut-il pas s'étonner de voir des parents débourser toutes leurs économies pour se payer la plus belle bête : «Lyès, mon fils de 12 ans, rêve de son bélier», il le veut gros et fort et il en fait une véritable obsession aussi dois-je me soumettre à ses caprices nous dira, le sourire aux lèvres, Abdelkader un jeune commerçant. A Mila, Chelghoum-Laïd, Ferdjioua et autres agglomérations de la wilaya, ceux qui ont déjà acheté leurs moutons et ils sont très nombreux se plaisent à les exhiber et à les promener à travers les artères de la ville, organisant des «duels « à leurs «poulains» contre ceux des voisins. Beaucoup de curieux assistent à ces spectacles et encouragent les «bêtes» au grand plaisir de leurs propriétaires. Les «coaches» des «perdants», des enfants généralement, pleurent à chaudes larmes la défaite de leurs béliers. Certaines personnes, dans l'incapacité de se payer un bélier, ont appris à s'organiser en groupes de cinq, six ou sept et à acheter un bœuf ou un veau qu'ils sacrifient et se partagent. Z. A.