Après sa dernière collection exposée en janvier dernier à l'hôtel El-Aurassi, sous le titre "Deux techniques, un regard", autour du terroir, réalisée, selon les techniques de la peinture à l'huile et à la spatule, l'artiste de l'art visuel, Mira Naporowska, convoque une nouvelle fois le patrimoine national, à travers des toiles qui égayeront les cimaises de l'espace jusqu'au 30 novembre 2008. Après sa dernière collection exposée en janvier dernier à l'hôtel El-Aurassi, sous le titre "Deux techniques, un regard", autour du terroir, réalisée, selon les techniques de la peinture à l'huile et à la spatule, l'artiste de l'art visuel, Mira Naporowska, convoque une nouvelle fois le patrimoine national, à travers des toiles qui égayeront les cimaises de l'espace jusqu'au 30 novembre 2008. Le titre générique de son exposition, inaugurée dimanche dernier, à l'hôtel El-Aurassi, focalise sur les sites algériens et la culture du terroir. "Le patrimoine algérien si riche et si diversifié constitue ma source première d'inspiration", tient à souligner la plasticienne Mira qui propose aux spectateurs une cinquantaine d'oeuvres exécutées, selon la technique de la peinture à l'huile sur toile. La première partie de l'exposition présente une série de tableaux déclinés dans le style figuratif, des œuvres dont la thématique met en relief des sites et monuments des régions du pays. La gamme chromatique qu'elle couche sur ses subjectiles avec des tons très contrastés, confère une harmonie à ses compositions que résument la beauté des villages de la Kabylie, la séculaire Casbah d'Alger, les Oasis enchanteresses de la région de Timimoun, du pont de Sidi M'Cid de Constantine, des monts sablonneux de Aïn Sefra caressés par la lumière d'un coucher de soleil et le port de Skikda. "Il y a toute une beauté dans ces contrées et espaces urbains que je trouve féeriques'', souligne l'artiste dont les tableaux sont chargés de lumière, à l'image des oeuvres intitulées "Marché d'El-Oued" et "Village kabyle". L'artiste peintre qui reste rivée aussi à la tradition invite le visiteur à défiler du regard d'autres tableaux dédiés au patrimoine culturel immatériel comme en témoignent "La rencontre", titre d'une œuvre qui met en avant les costumes traditionnels de plusieurs régions du pays, ‘'la danse du terroir'' ou encore les différents instruments de musique traditionnels comme la gesba ou le bendir. "On retrouve souvent des éléments culturels dans mes peintures car j'estime qu'un plasticien est un peu un historien qui doit participer, à sa manière, à la sauvegarde du patrimoine culturel", tient à noter l'artiste qui affirme avoir découvert les couleurs vives en Algérie grâce à la lumière exceptionnelle de ses paysages. Soulignons que Mira Naporowska, a vu le jour à Poznan en 1957, en Pologne, non loin de la frontière avec l'Allemagne. C'est dans cette ville qu'elle effectuera ses études couronnées par un cursus universitaire de psychothérapie, parallèlement à une formation aux beaux-arts. Elle vit en Algérie depuis 30 ans et cultive la passion de l'art pictural en emprunant, au même titre que sa consoeur Bettina Heinen Ayache, des paysages algérien. Après une période consacrée à l'abstrait, Mira s'est essayée à d'autres styles. Fascinée par la beauté des sites des différentes régions d'Algérie, notamment les immensités sablonneuses du Sud, Mira enrichit sa collection picturale. Elle a, à son actif, de nombreuses expositions en Algérie et en Pologne. Lauréate de plusieurs distinctions, dont les prix d'encouragement des villes d'Alger et de Poznan, l'artiste a aussi illustré des livres dont le recueil en poésie de Ewa Asma intitulé Kontrasty. Ses travaux sont représentés dans une trentaine de pays, dont l'Australie, le Brésil, le Canada, le Mexique, le Japon, la Corée, en Europe et même en Afrique du Sud. F. B-H. Le titre générique de son exposition, inaugurée dimanche dernier, à l'hôtel El-Aurassi, focalise sur les sites algériens et la culture du terroir. "Le patrimoine algérien si riche et si diversifié constitue ma source première d'inspiration", tient à souligner la plasticienne Mira qui propose aux spectateurs une cinquantaine d'oeuvres exécutées, selon la technique de la peinture à l'huile sur toile. La première partie de l'exposition présente une série de tableaux déclinés dans le style figuratif, des œuvres dont la thématique met en relief des sites et monuments des régions du pays. La gamme chromatique qu'elle couche sur ses subjectiles avec des tons très contrastés, confère une harmonie à ses compositions que résument la beauté des villages de la Kabylie, la séculaire Casbah d'Alger, les Oasis enchanteresses de la région de Timimoun, du pont de Sidi M'Cid de Constantine, des monts sablonneux de Aïn Sefra caressés par la lumière d'un coucher de soleil et le port de Skikda. "Il y a toute une beauté dans ces contrées et espaces urbains que je trouve féeriques'', souligne l'artiste dont les tableaux sont chargés de lumière, à l'image des oeuvres intitulées "Marché d'El-Oued" et "Village kabyle". L'artiste peintre qui reste rivée aussi à la tradition invite le visiteur à défiler du regard d'autres tableaux dédiés au patrimoine culturel immatériel comme en témoignent "La rencontre", titre d'une œuvre qui met en avant les costumes traditionnels de plusieurs régions du pays, ‘'la danse du terroir'' ou encore les différents instruments de musique traditionnels comme la gesba ou le bendir. "On retrouve souvent des éléments culturels dans mes peintures car j'estime qu'un plasticien est un peu un historien qui doit participer, à sa manière, à la sauvegarde du patrimoine culturel", tient à noter l'artiste qui affirme avoir découvert les couleurs vives en Algérie grâce à la lumière exceptionnelle de ses paysages. Soulignons que Mira Naporowska, a vu le jour à Poznan en 1957, en Pologne, non loin de la frontière avec l'Allemagne. C'est dans cette ville qu'elle effectuera ses études couronnées par un cursus universitaire de psychothérapie, parallèlement à une formation aux beaux-arts. Elle vit en Algérie depuis 30 ans et cultive la passion de l'art pictural en emprunant, au même titre que sa consoeur Bettina Heinen Ayache, des paysages algérien. Après une période consacrée à l'abstrait, Mira s'est essayée à d'autres styles. Fascinée par la beauté des sites des différentes régions d'Algérie, notamment les immensités sablonneuses du Sud, Mira enrichit sa collection picturale. Elle a, à son actif, de nombreuses expositions en Algérie et en Pologne. Lauréate de plusieurs distinctions, dont les prix d'encouragement des villes d'Alger et de Poznan, l'artiste a aussi illustré des livres dont le recueil en poésie de Ewa Asma intitulé Kontrasty. Ses travaux sont représentés dans une trentaine de pays, dont l'Australie, le Brésil, le Canada, le Mexique, le Japon, la Corée, en Europe et même en Afrique du Sud. F. B-H.