L'artiste peintre Mira expose jusqu'au 15 mai à l'hôtel El-Aurassi (Alger). A travers son exposition, elle rend hommage au patrimoine culturel algérien. «J'ai voulu, dans cette collection, mettre en exergue toute la richesse et la diversité du patrimoine matériel et immatériel algérien», a indiqué la plasticienne d'origine polonaise. «La vie et la ville sont en pleine mutation et chaque fois il y a un nouveau tableau à réaliser», a fait remarquer l'exposante qui a souligné le «rôle un peu d'historien que l'artiste peintre a à jouer dans la préservation du patrimoine et de la mémoire de la société». L'artiste a exposé une quarantaine de tableaux réalisés selon la technique peinture à l'huile et le figuratif, «un style dans lequel je me sens mieux», a-t-elle dit, et grâce auquel elle a «immortalisé les magnifiques» paysages d'Algérie tels que ceux de Kabylie et Tipaza, ainsi que les sites et les monuments, dont la Casbah d'Alger et de Dellys, auxquelles elle a donné une deuxième jeunesse en faisant appel à une palette très variée. «En peignant ces cités séculaires, j'aime faire ressortir toutes ces belles couleurs qui se baladent sur les murs et qui changent en fonction des différents horaires de la journée leur donnant ainsi une certaine et nouvelle lumière», a expliqué Mira. Dans ses tableaux, Mira a aussi mis en valeur le patrimoine immatériel tel la danse populaire et les cérémonies et rituels qu'elle «fixe» dans des œuvres empreintes à la fois de beaucoup de musicalité et de poésie, comme celles intitulées «La fête» et «le cérémonial du thé». Véritable voyage à travers l'Algérie, la collection exposée comprend également des portraits miniaturisés de femmes portant des costumes traditionnels et parées de bijoux finement ciselés et ornés de pierres. R. C. L'artiste peintre Mira expose jusqu'au 15 mai à l'hôtel El-Aurassi (Alger). A travers son exposition, elle rend hommage au patrimoine culturel algérien. «J'ai voulu, dans cette collection, mettre en exergue toute la richesse et la diversité du patrimoine matériel et immatériel algérien», a indiqué la plasticienne d'origine polonaise. «La vie et la ville sont en pleine mutation et chaque fois il y a un nouveau tableau à réaliser», a fait remarquer l'exposante qui a souligné le «rôle un peu d'historien que l'artiste peintre a à jouer dans la préservation du patrimoine et de la mémoire de la société». L'artiste a exposé une quarantaine de tableaux réalisés selon la technique peinture à l'huile et le figuratif, «un style dans lequel je me sens mieux», a-t-elle dit, et grâce auquel elle a «immortalisé les magnifiques» paysages d'Algérie tels que ceux de Kabylie et Tipaza, ainsi que les sites et les monuments, dont la Casbah d'Alger et de Dellys, auxquelles elle a donné une deuxième jeunesse en faisant appel à une palette très variée. «En peignant ces cités séculaires, j'aime faire ressortir toutes ces belles couleurs qui se baladent sur les murs et qui changent en fonction des différents horaires de la journée leur donnant ainsi une certaine et nouvelle lumière», a expliqué Mira. Dans ses tableaux, Mira a aussi mis en valeur le patrimoine immatériel tel la danse populaire et les cérémonies et rituels qu'elle «fixe» dans des œuvres empreintes à la fois de beaucoup de musicalité et de poésie, comme celles intitulées «La fête» et «le cérémonial du thé». Véritable voyage à travers l'Algérie, la collection exposée comprend également des portraits miniaturisés de femmes portant des costumes traditionnels et parées de bijoux finement ciselés et ornés de pierres. R. C.