La commission des droits de l'Homme de l'assemblée générale de l'ONU vient de rendre justice à la religion musulmane qui ne cesse de faire l'objet, depuis des années maintenant, d'intenses campagnes de dénigrement. Dans une résolution adoptée lundi cette commission onusienne appelle, en effet, l'ensemble des Etats à empêcher la diffamation des religions en reconnaissant cependant que « l'Islam est souvent et faussement associé aux violations des droits de l'Homme et au terrorisme ». Ces campagnes de dénigrement qui ciblent la religion musulmane, contribuant grandement à la montée en puissance du phénomène de l'islamophobie dans les pays occidentaux, phénomène qui gagne chaque jour davantage de terrain et de partisans, ont pris de l'ampleur après les attentats terroristes qui ont ciblé les deux tours jumelles de New York le 11Septembre 2001. Une date à laquelle n'a pas manque de faire référence la résolution de la commission de l'ONU, qui note d'ailleurs « avec une vive inquiétude que la campagne globale de dénigrement des religions et l'incitation à la haine religieuse en général, notamment la discrimination éthique et religieuse à l'égard des minorités musulmanes se sont intensifiées depuis les événements tragiques du 11 septembre 2001 ». Cette résolution qui n'est pas contraignante « exhorte les Etats à appliquer et, au besoin, à renforcer les lois existantes lorsque des actes, manifestations et expressions de xénophobie ou d'intolérance sont dirigés contre les minorités et les migrants, afin de mettre fin à l'impunité des auteurs de tels actes ». A l'évidence, au sein de cette commission de de la plus grande organisation internationale des divergences sont apparues au grand jour entre nombre de pays appartenant à des sphères géographiques différentes. Il faut dire que ceci était amplement attendu du fait que cette résolution a été co-parrainée par les pays musulmans avec l'appui du Belarus et du Venezuela soutenus par la Chine, Cuba et la Russie qui ont voté en faveur de la résolution. D'où le vote négatif de tous les pays occidentaux contre cette résolution finalement adoptée par 85 voix contre 50 et 42 abstentions. Pour les pays occidentaux, qui s'autoproclament chantres des libertés et de la démocratie, l'adoption d'une telle résolution est la traduction d'une tentative de limiter la liberté d'expression. C'est la même attitude qu'observent ces pays depuis la multiplication de certaines attitudes qui offensent l'Islam et les musulmans. L'on se rappelle dans ce registre de l'épilogue des caricatures danoises, qui ont tourné en dérision le prophète Mohamed (QSSSL). Cet incident, survenu il y a quelques années, a profondément choqué les musulmans qui, à juste titre d'ailleurs, ont exprimé leurs rejet et réprobation de tels actes. Il est vrai que certaines manifestations dans différents pays musulmans, instrumentalisées par des groupes radicaux islamistes, ont provoqué quelques dérapages vite exploités par les cercles occidentaux les plus réactionnaires et les plus racistes qui ne portent pas dans leur cœur et les musulmans et leur religion. Il faut dire que cette vague d'islamophobie, qui existait déjà bien avant et dont tout porte à croire qu'elle ira crescendo, a pris une autre tournure avec les évènements du 11 Septembre. Des pays occidentaux ont durci leur législation et les premières victimes furent les musulmans et les arabes qui pourtant vivaient dans les pays occidentaux et qui ont enduré moult tracasseries. L'amalgame entre la religion musulmane et le terrorisme fait alors florès. C'est pourquoi cette résolution, qui devrait être adoptée par l'assemblée générale de l'ONU, est importante, même si elle n'a pas de caractère contraignant. A. S. La commission des droits de l'Homme de l'assemblée générale de l'ONU vient de rendre justice à la religion musulmane qui ne cesse de faire l'objet, depuis des années maintenant, d'intenses campagnes de dénigrement. Dans une résolution adoptée lundi cette commission onusienne appelle, en effet, l'ensemble des Etats à empêcher la diffamation des religions en reconnaissant cependant que « l'Islam est souvent et faussement associé aux violations des droits de l'Homme et au terrorisme ». Ces campagnes de dénigrement qui ciblent la religion musulmane, contribuant grandement à la montée en puissance du phénomène de l'islamophobie dans les pays occidentaux, phénomène qui gagne chaque jour davantage de terrain et de partisans, ont pris de l'ampleur après les attentats terroristes qui ont ciblé les deux tours jumelles de New York le 11Septembre 2001. Une date à laquelle n'a pas manque de faire référence la résolution de la commission de l'ONU, qui note d'ailleurs « avec une vive inquiétude que la campagne globale de dénigrement des religions et l'incitation à la haine religieuse en général, notamment la discrimination éthique et religieuse à l'égard des minorités musulmanes se sont intensifiées depuis les événements tragiques du 11 septembre 2001 ». Cette résolution qui n'est pas contraignante « exhorte les Etats à appliquer et, au besoin, à renforcer les lois existantes lorsque des actes, manifestations et expressions de xénophobie ou d'intolérance sont dirigés contre les minorités et les migrants, afin de mettre fin à l'impunité des auteurs de tels actes ». A l'évidence, au sein de cette commission de de la plus grande organisation internationale des divergences sont apparues au grand jour entre nombre de pays appartenant à des sphères géographiques différentes. Il faut dire que ceci était amplement attendu du fait que cette résolution a été co-parrainée par les pays musulmans avec l'appui du Belarus et du Venezuela soutenus par la Chine, Cuba et la Russie qui ont voté en faveur de la résolution. D'où le vote négatif de tous les pays occidentaux contre cette résolution finalement adoptée par 85 voix contre 50 et 42 abstentions. Pour les pays occidentaux, qui s'autoproclament chantres des libertés et de la démocratie, l'adoption d'une telle résolution est la traduction d'une tentative de limiter la liberté d'expression. C'est la même attitude qu'observent ces pays depuis la multiplication de certaines attitudes qui offensent l'Islam et les musulmans. L'on se rappelle dans ce registre de l'épilogue des caricatures danoises, qui ont tourné en dérision le prophète Mohamed (QSSSL). Cet incident, survenu il y a quelques années, a profondément choqué les musulmans qui, à juste titre d'ailleurs, ont exprimé leurs rejet et réprobation de tels actes. Il est vrai que certaines manifestations dans différents pays musulmans, instrumentalisées par des groupes radicaux islamistes, ont provoqué quelques dérapages vite exploités par les cercles occidentaux les plus réactionnaires et les plus racistes qui ne portent pas dans leur cœur et les musulmans et leur religion. Il faut dire que cette vague d'islamophobie, qui existait déjà bien avant et dont tout porte à croire qu'elle ira crescendo, a pris une autre tournure avec les évènements du 11 Septembre. Des pays occidentaux ont durci leur législation et les premières victimes furent les musulmans et les arabes qui pourtant vivaient dans les pays occidentaux et qui ont enduré moult tracasseries. L'amalgame entre la religion musulmane et le terrorisme fait alors florès. C'est pourquoi cette résolution, qui devrait être adoptée par l'assemblée générale de l'ONU, est importante, même si elle n'a pas de caractère contraignant. A. S.