La grande saison de froid est là. Pour se chauffer, les habitants de la wilaya de Souk-Ahras usent de tous les moyens disponibles selon la zone. On distingue le gaz méthane, appelé communément gaz de ville, dont le réseau a couvert les grandes daïras et les communes affiliées (Souk-Ahras, Zaarouria, Sedrata, Mechroha, Ain Sennour, etc.), le gaz butane (en bombonne) utilisés dans les daïras et communes lointaines et dans les zones accidentées à l'image de Ouled Driss, Ain Zana, Henancha, Ouled Moumen, tandis que les mechtas éloignées et enclavées n'ont que du bois et du charbon pour résister au froid glacial de l'hiver surtout dans les hauteurs de Mechroha et Ouled Driss connus pour leurs fortes chutes de neige. Les bombonnes de gaz sont réservées à la cuisson alors que pour se chauffer, le mazout est le mieux prisé. Ainsi des centaines de litres sont stockés pour être utilisés le moment opportun pour faire fonctionner les machines agricoles, les groupes électrogènes et les poêles à mazout. La wilaya de Souk-Ahras reste privilégiée par rapport à d'autres du fait de l'existence d'une usine à Mdaourouch (44 km au sud du chef-lieu de wilaya) qui produit le gaz butane, mais la bouteille est cédée à 235, voire 250 DA par des ambulants, selon les habitants des mechtas Hdeb, Ouled Ali et Ksar el Atach à Ouled Driss, Kharrouba à Khedara et Ouled Abbes à Sidi Fredj pour ne citer que celles là. Cependant, la daïra de Ouled Driss avec ses deux communes (le chef-lieu et Ain Zana) demeure la plus touchée par le froid glacial et la neige. Un membre de l'APC de Ouled Driss nous a déclaré que les habitants vont patienter encore quelques années avant de pouvoir bénéficier du gaz de ville. Il y va sans dire qu'il est impossible de servir les douars et les mechtas, mais une fois le chef-lieu de commune alimenté, la quantité de bouteilles de gaz butane utilisée profitera aux mechtas et soulagera un tant soit peu les habitants. K. M. La grande saison de froid est là. Pour se chauffer, les habitants de la wilaya de Souk-Ahras usent de tous les moyens disponibles selon la zone. On distingue le gaz méthane, appelé communément gaz de ville, dont le réseau a couvert les grandes daïras et les communes affiliées (Souk-Ahras, Zaarouria, Sedrata, Mechroha, Ain Sennour, etc.), le gaz butane (en bombonne) utilisés dans les daïras et communes lointaines et dans les zones accidentées à l'image de Ouled Driss, Ain Zana, Henancha, Ouled Moumen, tandis que les mechtas éloignées et enclavées n'ont que du bois et du charbon pour résister au froid glacial de l'hiver surtout dans les hauteurs de Mechroha et Ouled Driss connus pour leurs fortes chutes de neige. Les bombonnes de gaz sont réservées à la cuisson alors que pour se chauffer, le mazout est le mieux prisé. Ainsi des centaines de litres sont stockés pour être utilisés le moment opportun pour faire fonctionner les machines agricoles, les groupes électrogènes et les poêles à mazout. La wilaya de Souk-Ahras reste privilégiée par rapport à d'autres du fait de l'existence d'une usine à Mdaourouch (44 km au sud du chef-lieu de wilaya) qui produit le gaz butane, mais la bouteille est cédée à 235, voire 250 DA par des ambulants, selon les habitants des mechtas Hdeb, Ouled Ali et Ksar el Atach à Ouled Driss, Kharrouba à Khedara et Ouled Abbes à Sidi Fredj pour ne citer que celles là. Cependant, la daïra de Ouled Driss avec ses deux communes (le chef-lieu et Ain Zana) demeure la plus touchée par le froid glacial et la neige. Un membre de l'APC de Ouled Driss nous a déclaré que les habitants vont patienter encore quelques années avant de pouvoir bénéficier du gaz de ville. Il y va sans dire qu'il est impossible de servir les douars et les mechtas, mais une fois le chef-lieu de commune alimenté, la quantité de bouteilles de gaz butane utilisée profitera aux mechtas et soulagera un tant soit peu les habitants. K. M.