Le blocus imposé sur la bande de Ghaza a été maintenu et les points de passage entre Israël et le territoire palestinien resteront fermés pour la journée de dimanche, suite à une décision du ministère israélien de la Défense, rapportent des agences de presse. Le blocus imposé sur la bande de Ghaza a été maintenu et les points de passage entre Israël et le territoire palestinien resteront fermés pour la journée de dimanche, suite à une décision du ministère israélien de la Défense, rapportent des agences de presse. Les autorités d'occupation justifient cette décision par la poursuite "des tirs de mortiers et de roquettes" contre le sud d'Israël. Cette mesure concerne aussi bien la distribution des aides humanitaires que les personnes. Une décision qualifiée de punition collective qui ne fait qu'accentuer la détérioration de la situation humanitaire dans ce territoire, où les femmes, les enfants et les personnes âgées sont les premières victimes. La bande de Ghaza est soumise depuis plus d'un an à un blocus total, imposé par Israël qui l'a renforcé le 5 novembre en fermant tous les points de passage du territoire. Sur le plan de la répression, l'on notera que trois palestiniens ont été blessés hier par des tirs israéliens, a-t-on indiqué de source hospitalière. Les trois hommes ont été blessés par des éclats d'obus de chars après une incursion de l'armée israélienne dans la bande de Ghaza. Par ailleurs, un groupe de résistance palestinien, les Comités de la Résistance populaire, a affirmé que certains de ses membres ont échappé à une frappe israélienne lors de l'incursion. Sur un autre plan, un groupe de colons israéliens a saccagé dimanche des biens palestiniens à Al-Khalil, en Cisjordanie, a indiqué la police palestinienne. Plusieurs colons israéliens ont crevé durant la nuit de samedi à dimanche les pneus d'une trentaine de voitures palestiniennes et brisé des pare-brise. D'autres colons se sont également attaqués à des Palestiniens pour les déloger, par l'usage de la force, de leurs maisons, dans une autre région de Cisjordanie, faisant quatre blessés, selon la même source. Les attaques des colons contre les civils palestiniens se sont multipliées sous le regard des soldats israéliens. A signaler que plusieurs associations humanitaires israéliennes et internationales ont procuré à des palestiniens des caméras pour qu'ils puissent filmer les scènes de violences commises par les soldats israéliens ou les colons juifs. Ces films seront éventuellement utilisés comme preuve pour déposer une plainte devant la justice et serviront également comme pièce à conviction durant le procès. Seul bonne nouvelle de la journée : Deux-cents cinquante prisonniers palestiniens vont prochainement être libérés par les autorités d'occupation israéliennes, suite à une demande du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, rapportent dimanche des agences de presse. Selon les mêmes sources, les libérations interviendront le 8 décembre, à l'occasion de la célébration de l'Aïd al-Adha, et les personnes concernées par cette mesure seront désignées par une commission spéciale. « Le président Abbas a demandé la libération des prisonniers palestiniens et Olmert lui a annoncé la décision du gouvernement israélien d'en relâcher 250 début décembre», avait déclaré le négociateur palestinien Saëb Erakat à l'issue d'une réunion, le 17 novembre, entre le président Abbas et le Premier ministre israélien démissionnaire, Ehud Olmert. Quelque 11.000 Palestiniens dont des centaines de femmes et d'enfants, sont actuellement détenus dans des prisons ou des centres de détention israéliens. Les autorités d'occupation justifient cette décision par la poursuite "des tirs de mortiers et de roquettes" contre le sud d'Israël. Cette mesure concerne aussi bien la distribution des aides humanitaires que les personnes. Une décision qualifiée de punition collective qui ne fait qu'accentuer la détérioration de la situation humanitaire dans ce territoire, où les femmes, les enfants et les personnes âgées sont les premières victimes. La bande de Ghaza est soumise depuis plus d'un an à un blocus total, imposé par Israël qui l'a renforcé le 5 novembre en fermant tous les points de passage du territoire. Sur le plan de la répression, l'on notera que trois palestiniens ont été blessés hier par des tirs israéliens, a-t-on indiqué de source hospitalière. Les trois hommes ont été blessés par des éclats d'obus de chars après une incursion de l'armée israélienne dans la bande de Ghaza. Par ailleurs, un groupe de résistance palestinien, les Comités de la Résistance populaire, a affirmé que certains de ses membres ont échappé à une frappe israélienne lors de l'incursion. Sur un autre plan, un groupe de colons israéliens a saccagé dimanche des biens palestiniens à Al-Khalil, en Cisjordanie, a indiqué la police palestinienne. Plusieurs colons israéliens ont crevé durant la nuit de samedi à dimanche les pneus d'une trentaine de voitures palestiniennes et brisé des pare-brise. D'autres colons se sont également attaqués à des Palestiniens pour les déloger, par l'usage de la force, de leurs maisons, dans une autre région de Cisjordanie, faisant quatre blessés, selon la même source. Les attaques des colons contre les civils palestiniens se sont multipliées sous le regard des soldats israéliens. A signaler que plusieurs associations humanitaires israéliennes et internationales ont procuré à des palestiniens des caméras pour qu'ils puissent filmer les scènes de violences commises par les soldats israéliens ou les colons juifs. Ces films seront éventuellement utilisés comme preuve pour déposer une plainte devant la justice et serviront également comme pièce à conviction durant le procès. Seul bonne nouvelle de la journée : Deux-cents cinquante prisonniers palestiniens vont prochainement être libérés par les autorités d'occupation israéliennes, suite à une demande du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, rapportent dimanche des agences de presse. Selon les mêmes sources, les libérations interviendront le 8 décembre, à l'occasion de la célébration de l'Aïd al-Adha, et les personnes concernées par cette mesure seront désignées par une commission spéciale. « Le président Abbas a demandé la libération des prisonniers palestiniens et Olmert lui a annoncé la décision du gouvernement israélien d'en relâcher 250 début décembre», avait déclaré le négociateur palestinien Saëb Erakat à l'issue d'une réunion, le 17 novembre, entre le président Abbas et le Premier ministre israélien démissionnaire, Ehud Olmert. Quelque 11.000 Palestiniens dont des centaines de femmes et d'enfants, sont actuellement détenus dans des prisons ou des centres de détention israéliens.