Abdelaziz Belkhadem et Abdallah Djaballah se sont rencontrés avant-hier dans l'après midi, Ce rendez-vous, qui s'est déroulé au siège du parti FLN. Abdelaziz Belkhadem et Abdallah Djaballah se sont rencontrés avant-hier dans l'après midi, Ce rendez-vous, qui s'est déroulé au siège du parti FLN. Ces sources proches des deux formations politiques, excessivement réservées quant à la teneur des discussions, n'ont pas précisé à la demande de quelle partie a eu lieu cette rencontre. Ce rendez-vous, qui s'est déroulé au siège du parti FLN, a été certainement l'occasion pour les deux hommes d'aborder la situation politique qui prévaut dans le pays à la lumière des derniers développements qu'a connus la scène nationale, notamment l'adoption, le 12 novembre passé par les deux chambres du Parlement, du projet de loi portant révision de la Constitution et, par conséquent, la prochaine élection présidentielle prévue au mois d'avril 2009. Néanmoins, un membre du Bureau national du mouvement El Islah dont le cheikh Abdallah Djaballah se considère toujours comme le président légitime, a nié le fait que la question des prochaines élections présidentielles ait été abordée estimant que la question qui a été au centre de cet entretien a été surtout la situation interne du mouvement islamiste. Car Abdallah Djaballah a pratiquement perdu le contrôle d'El Islah au profit de ses anciens détracteurs du mouvement de redressement, emmenés par Mohamed Boulahya et Djahid Younsi. D'ailleurs ces deux derniers, dont l'un est président et l'autre secrétaire général et qui ont été intronisés en tant que tels par un congrès dûment agréé par les services du ministère de l'Intérieur, ont dirigé le mouvement islamiste lors des élections législative et locale de l'année dernière. Selon cette source proche de Djaballah, le cheikh aurait interpellé Belkhadem sur « ce déni de droit et cette spoliation du mouvement », ce d'autant que ceci est intervenu alors que Abdelaziz Belkhadem était Chef de gouvernement. Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif du FLN, a abondé dans le même sens annonçant que l'entretien n'a pas porté sur la prochaine présidentielle. Contacté hier ce membre de la direction du vieux parti s'est montré très réservé à faire la moindre déclaration, soulignant uniquement que « cette rencontre à un carcatere privé et n'a avait aucun cachet officiel ». Cet embarras du FLN s'explique aisément par le fait que Abdallah Djaballah, n'est plus aux yeux de la loi à la tête d'un parti politique, et ne dispose par conséquent d'aucun statut officiel. Mais d'ores et déjà, nombre d'observateurs n'ont pas manqué de faire directement le lien entre cette rencontre et la prochaine élection présidentielle. Les deux hommes sont-ils en train de négocier un accord qui amènerait Abdallah Djaballah à se porter candidat au prochain scrutin ? L'interrogation est amplement justifiée dès lors que la mouvance islamiste est en manque de candidat d'envergure pour la représenter à cette échéance. Nombre d'analystes considèrent que le pouvoir, qui a pour souci premier de donner un maximum de crédibilité au prochain rendez vous à travers la participation de l'ensemble des courants politiques, ne verrait pas d'un mauvais œil la présence de Djaballah aux élections. Mais ce dernier, qui s'est de tout temps considéré comme le représentant légitime de la mouvance islamiste opposée au pouvoir—le MSP étant disqualifié puisque faisant partie de la coalition gouvernementale— n'ignorant point cette donne ne manquera pas de faire monter les enchères et, sur ce plan, sa seule condition serait de « récupérer » le mouvement El Islah. Et d'ailleurs l'affaire du conflit du mouvement, n'a cessé de clamer Djaballah, est toujours pendante au niveau de la justice. Abdallah Djaballah, malgré son opposition à la révision de la Constitution, n'a de plus pas encore pris de position tranchée sur la prochaine présidentielle qui « reste du ressort du Madjless echourra du mouvement ». Cette « négociation » qui ne dit pas son nom est d'autant plus probable, plausible, admettent d'ores et déjà des cercles politiques, d'autant que Belkhadem, interrogé récemment par la presse sur la participation de quelques « poids lourds politiques », a répondu sans hésiter par l'affirmative. A. S. Ces sources proches des deux formations politiques, excessivement réservées quant à la teneur des discussions, n'ont pas précisé à la demande de quelle partie a eu lieu cette rencontre. Ce rendez-vous, qui s'est déroulé au siège du parti FLN, a été certainement l'occasion pour les deux hommes d'aborder la situation politique qui prévaut dans le pays à la lumière des derniers développements qu'a connus la scène nationale, notamment l'adoption, le 12 novembre passé par les deux chambres du Parlement, du projet de loi portant révision de la Constitution et, par conséquent, la prochaine élection présidentielle prévue au mois d'avril 2009. Néanmoins, un membre du Bureau national du mouvement El Islah dont le cheikh Abdallah Djaballah se considère toujours comme le président légitime, a nié le fait que la question des prochaines élections présidentielles ait été abordée estimant que la question qui a été au centre de cet entretien a été surtout la situation interne du mouvement islamiste. Car Abdallah Djaballah a pratiquement perdu le contrôle d'El Islah au profit de ses anciens détracteurs du mouvement de redressement, emmenés par Mohamed Boulahya et Djahid Younsi. D'ailleurs ces deux derniers, dont l'un est président et l'autre secrétaire général et qui ont été intronisés en tant que tels par un congrès dûment agréé par les services du ministère de l'Intérieur, ont dirigé le mouvement islamiste lors des élections législative et locale de l'année dernière. Selon cette source proche de Djaballah, le cheikh aurait interpellé Belkhadem sur « ce déni de droit et cette spoliation du mouvement », ce d'autant que ceci est intervenu alors que Abdelaziz Belkhadem était Chef de gouvernement. Said Bouhadja, membre du secrétariat exécutif du FLN, a abondé dans le même sens annonçant que l'entretien n'a pas porté sur la prochaine présidentielle. Contacté hier ce membre de la direction du vieux parti s'est montré très réservé à faire la moindre déclaration, soulignant uniquement que « cette rencontre à un carcatere privé et n'a avait aucun cachet officiel ». Cet embarras du FLN s'explique aisément par le fait que Abdallah Djaballah, n'est plus aux yeux de la loi à la tête d'un parti politique, et ne dispose par conséquent d'aucun statut officiel. Mais d'ores et déjà, nombre d'observateurs n'ont pas manqué de faire directement le lien entre cette rencontre et la prochaine élection présidentielle. Les deux hommes sont-ils en train de négocier un accord qui amènerait Abdallah Djaballah à se porter candidat au prochain scrutin ? L'interrogation est amplement justifiée dès lors que la mouvance islamiste est en manque de candidat d'envergure pour la représenter à cette échéance. Nombre d'analystes considèrent que le pouvoir, qui a pour souci premier de donner un maximum de crédibilité au prochain rendez vous à travers la participation de l'ensemble des courants politiques, ne verrait pas d'un mauvais œil la présence de Djaballah aux élections. Mais ce dernier, qui s'est de tout temps considéré comme le représentant légitime de la mouvance islamiste opposée au pouvoir—le MSP étant disqualifié puisque faisant partie de la coalition gouvernementale— n'ignorant point cette donne ne manquera pas de faire monter les enchères et, sur ce plan, sa seule condition serait de « récupérer » le mouvement El Islah. Et d'ailleurs l'affaire du conflit du mouvement, n'a cessé de clamer Djaballah, est toujours pendante au niveau de la justice. Abdallah Djaballah, malgré son opposition à la révision de la Constitution, n'a de plus pas encore pris de position tranchée sur la prochaine présidentielle qui « reste du ressort du Madjless echourra du mouvement ». Cette « négociation » qui ne dit pas son nom est d'autant plus probable, plausible, admettent d'ores et déjà des cercles politiques, d'autant que Belkhadem, interrogé récemment par la presse sur la participation de quelques « poids lourds politiques », a répondu sans hésiter par l'affirmative. A. S.