L'ambassadeur de France en Algérie, M. Xavier Driencourt, a appelé lundi à Paris les entreprises françaises à s'investir durablement en Algérie. "L'Algérie d'aujourd'hui est un pays dynamique et actif. Ce n'est plus l'image du pays d' il y a quelques années. Les entreprises françaises doivent s'investir durablement en Algérie", a déclaré le diplomate français en marge d'une rencontre d'information "spéciale Algérie", organisée par le MEDEF International, à l'intention des chefs d'entreprise et investisseurs français. Par ailleurs, M. Driencourt a indiqué que le message qu'il a transmis aux patrons et investisseurs français portait sur la nécessité pour les entreprises françaises de s'investir durablement en partenariat avec des entreprises algériennes, d'être performantes, et ne pas se contenter de vivre sur l'acquis, mais de continuer à travailler. M. Driencourt a ajouté que les chefs d'entreprise se sont intéressés lors de cette rencontre à la législation algérienne, aux changements réglementaires intervenus l'été dernier, et surtout à la situation sécuritaire qui s'est d'ailleurs, dit-il, nettement améliorée. "C'est à nous d'apporter les informations attendues et les rassurer pour expliquer que l'Algérie représente beaucoup d'avantages, car il y a la proximité géographique, les facilités linguistiques, il y a une communauté algérienne en France très importante, il y a les binationaux qui jouent un rôle dynamique dans l'implantation d'entreprises en Algérie. Il est nécessaire d'utiliser tous ces atouts au profit de nos entreprises", a-t-il souligné. Et de préciser que sa présence à Paris vise à faire en sorte que les perspectives de coopération et de partenariat s'améliorent encore davantage. "Je suis venu rencontrer les chefs d'entreprise pour leur conseiller de s'installer durablement en Algérie" a-t-il déclaré. Il est à signaler que cette journée d'information, organisée par le conseil des chefs d'entreprises France-Algérie du MEDEF, a été animée par l'ambassadeur et le chef de la mission économique française à Alger. De nombreux sujets ont été abordés, à savoir la situation économique en Algérie, les réformes en cours, les succès des entreprises françaises et les difficultés qu'elles rencontrent. Rappelons, dans le même contexte, qu'après la Pologne, le Koweït et l'Arabie saoudite, l'Algérie a été retenue pour accueillir, en novembre dernier, les Journées technologiques françaises 2008 (JTF 2008), une occasion pour les investisseurs français d'engager des partenariats à long terme avec leurs homologues algériens. Ces entreprises représentent aujourd'hui 30.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects, plaçant ainsi la France au premier rang des employeurs étrangers en Algérie. Selon le MEDEF, une importante progression du niveau des échanges entre les deux pays a été enregistrée au cours des dernières années. Avec 16% des parts de marché, la France reste le premier fournisseur du marché national. Les exportations françaises se sont élevées à 4,5 milliards d'euros en 2007. A. B. L'ambassadeur de France en Algérie, M. Xavier Driencourt, a appelé lundi à Paris les entreprises françaises à s'investir durablement en Algérie. "L'Algérie d'aujourd'hui est un pays dynamique et actif. Ce n'est plus l'image du pays d' il y a quelques années. Les entreprises françaises doivent s'investir durablement en Algérie", a déclaré le diplomate français en marge d'une rencontre d'information "spéciale Algérie", organisée par le MEDEF International, à l'intention des chefs d'entreprise et investisseurs français. Par ailleurs, M. Driencourt a indiqué que le message qu'il a transmis aux patrons et investisseurs français portait sur la nécessité pour les entreprises françaises de s'investir durablement en partenariat avec des entreprises algériennes, d'être performantes, et ne pas se contenter de vivre sur l'acquis, mais de continuer à travailler. M. Driencourt a ajouté que les chefs d'entreprise se sont intéressés lors de cette rencontre à la législation algérienne, aux changements réglementaires intervenus l'été dernier, et surtout à la situation sécuritaire qui s'est d'ailleurs, dit-il, nettement améliorée. "C'est à nous d'apporter les informations attendues et les rassurer pour expliquer que l'Algérie représente beaucoup d'avantages, car il y a la proximité géographique, les facilités linguistiques, il y a une communauté algérienne en France très importante, il y a les binationaux qui jouent un rôle dynamique dans l'implantation d'entreprises en Algérie. Il est nécessaire d'utiliser tous ces atouts au profit de nos entreprises", a-t-il souligné. Et de préciser que sa présence à Paris vise à faire en sorte que les perspectives de coopération et de partenariat s'améliorent encore davantage. "Je suis venu rencontrer les chefs d'entreprise pour leur conseiller de s'installer durablement en Algérie" a-t-il déclaré. Il est à signaler que cette journée d'information, organisée par le conseil des chefs d'entreprises France-Algérie du MEDEF, a été animée par l'ambassadeur et le chef de la mission économique française à Alger. De nombreux sujets ont été abordés, à savoir la situation économique en Algérie, les réformes en cours, les succès des entreprises françaises et les difficultés qu'elles rencontrent. Rappelons, dans le même contexte, qu'après la Pologne, le Koweït et l'Arabie saoudite, l'Algérie a été retenue pour accueillir, en novembre dernier, les Journées technologiques françaises 2008 (JTF 2008), une occasion pour les investisseurs français d'engager des partenariats à long terme avec leurs homologues algériens. Ces entreprises représentent aujourd'hui 30.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects, plaçant ainsi la France au premier rang des employeurs étrangers en Algérie. Selon le MEDEF, une importante progression du niveau des échanges entre les deux pays a été enregistrée au cours des dernières années. Avec 16% des parts de marché, la France reste le premier fournisseur du marché national. Les exportations françaises se sont élevées à 4,5 milliards d'euros en 2007. A. B.