Le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde est passé en 2008 à 963 millions, en augmentation de 40 millions sur un an en raison de la flambée des prix alimentaires, a annoncé mardi le directeur général de l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) Jacques Diouf. En septembre, Jacques Diouf avait indiqué que depuis la flambée des prix alimentaires, le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde avait augmenté de 75 millions pour la seule année 2007, atteignant le chiffre de 923 millions. « Quarante millions de personnes supplémentaires ont rejoint cette année les rangs des sous-alimentés de la planète du fait principalement de la hausse des prix des denrées alimentaires, selon les estimations préliminaires de la FAO », a-t-il indiqué mardi lors d'une conférence de presse. « Cela porte le nombre d'affamés dans le monde à 963 millions, contre 923 millions en 2007. Et la crise économique et financière actuelle pourrait entraîner une augmentation du nombre des victimes de la faim et de la pauvreté », a mis en garde la FAO dans un communiqué publié parallèlement à la conférence de presse. « Cette triste réalité n'est pas acceptable à l'aube du 21e siècle », a dénoncé le directeur général de la FAO. « Le problème de la faim dans le monde pourrait s'aggraver davantage au moment où la crise financière secoue l'économie réelle d'un nombre croissant de pays », estime l'agence basée à Rome. Selon le rapport, la grande majorité de la population sous-alimentée - 907 millions de personnes - vit dans les pays en développement et sept pays rassemblent à eux seuls 65% de ces personnes: Inde, Chine, République démocratique du Congo, Bangladesh, Indonésie, Pakistan et Ethiopie. « L'Asie étant très peuplée et les progrès en matière de réduction de la faim relativement lents, environ deux-tiers des sous-alimentés du monde vivent dans cette région, soit 583 millions de personnes en 2007 », selon le rapport. « Les prix des denrées alimentaires ont chuté depuis le début de l'année, mais cela n'a pas mis fin à la crise alimentaire dans beaucoup de pays pauvres », a expliqué Hafez Ghanem, sous-directeur général de la FAO. « Pour des millions de personnes dans les pays en développement, manger le minimum requis pour mener une vie saine et active reste un rêve lointain. Les problèmes structurels de la faim et du manque d'accès à la terre, au crédit et à l'emploi ainsi que les prix élevés des denrées alimentaires demeurent une réalité cruelle », a-t-il ajouté. M. Ghanem a souligné que l'objectif du Sommet mondial de l'alimentation de 1996 de réduire de moitié le nombre de sous-alimentés à l'horizon 2015 « nécessite une forte volonté politique et des investissements dans les pays pauvres d'au moins 30 milliards de dollars par an pour l'agriculture et la protection sociale des pauvres ». Le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde est passé en 2008 à 963 millions, en augmentation de 40 millions sur un an en raison de la flambée des prix alimentaires, a annoncé mardi le directeur général de l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) Jacques Diouf. En septembre, Jacques Diouf avait indiqué que depuis la flambée des prix alimentaires, le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde avait augmenté de 75 millions pour la seule année 2007, atteignant le chiffre de 923 millions. « Quarante millions de personnes supplémentaires ont rejoint cette année les rangs des sous-alimentés de la planète du fait principalement de la hausse des prix des denrées alimentaires, selon les estimations préliminaires de la FAO », a-t-il indiqué mardi lors d'une conférence de presse. « Cela porte le nombre d'affamés dans le monde à 963 millions, contre 923 millions en 2007. Et la crise économique et financière actuelle pourrait entraîner une augmentation du nombre des victimes de la faim et de la pauvreté », a mis en garde la FAO dans un communiqué publié parallèlement à la conférence de presse. « Cette triste réalité n'est pas acceptable à l'aube du 21e siècle », a dénoncé le directeur général de la FAO. « Le problème de la faim dans le monde pourrait s'aggraver davantage au moment où la crise financière secoue l'économie réelle d'un nombre croissant de pays », estime l'agence basée à Rome. Selon le rapport, la grande majorité de la population sous-alimentée - 907 millions de personnes - vit dans les pays en développement et sept pays rassemblent à eux seuls 65% de ces personnes: Inde, Chine, République démocratique du Congo, Bangladesh, Indonésie, Pakistan et Ethiopie. « L'Asie étant très peuplée et les progrès en matière de réduction de la faim relativement lents, environ deux-tiers des sous-alimentés du monde vivent dans cette région, soit 583 millions de personnes en 2007 », selon le rapport. « Les prix des denrées alimentaires ont chuté depuis le début de l'année, mais cela n'a pas mis fin à la crise alimentaire dans beaucoup de pays pauvres », a expliqué Hafez Ghanem, sous-directeur général de la FAO. « Pour des millions de personnes dans les pays en développement, manger le minimum requis pour mener une vie saine et active reste un rêve lointain. Les problèmes structurels de la faim et du manque d'accès à la terre, au crédit et à l'emploi ainsi que les prix élevés des denrées alimentaires demeurent une réalité cruelle », a-t-il ajouté. M. Ghanem a souligné que l'objectif du Sommet mondial de l'alimentation de 1996 de réduire de moitié le nombre de sous-alimentés à l'horizon 2015 « nécessite une forte volonté politique et des investissements dans les pays pauvres d'au moins 30 milliards de dollars par an pour l'agriculture et la protection sociale des pauvres ».