La journée du 11 décembre, symbole d'un peuple qui a voulu démontrer qu'il est aussi à l'avant-garde du combat libérateur a été marqué par de nombreuses cérémonies de recueillement à travers toutes les communes de la wilaya. A Aïn Defla, en présence du wali et des autorités civiles et militaires, une minute de silence a été observée devant le carré des martyrs en hommage à ceux qui se sont sacrifiés pour une Algérie libre. Ensuite le cortège a assisté, au quartier Khiat, à la distribution de 48 logements LSP et l'inauguration d'un nouveau CEM de 14 classes à Feghalia, commune située à 17 km du chef lieu de wilaya. Cet établissement s'appellera désormais CEM du 11 décembre 1960. Miliana se souvient aussi de cette journée mémorable. En effet le matin du 11 décembre, vers neuf heures, les manifestants venus de plusieurs quartiers de la ville et encadrés par des jeunes gens et des jeunes filles envahirent l'avenue Emir Abdelkader, l'ex-rue St Paul) en criant «Algérie musulmane vive l'Algérie indépendante». Aussitôt, les bêrets noirs et à leur tête le capitaine Barere, de sinistre réputation, bloquèrent la marche des manifestants. Soudain sortie du cortège, la jeune Hafidha Braçi étudiante, âgée de 18 ans, s'élança drapeau à la main, pour fixer l'emblème national devant le siège de la mairie. Une rafale tirée par un membre du commando met fin à son élan. La jeune étudiante tomba couverte du drapeau imbibé de sang. Alors à l'unisson toutes les femmes déchaînés poussèrent les formidables yous yous et portèrent en triomphe le corps de la belle Hafidha, symbole de la lutte d'un peuple pour la victoire finale. Par ce bref rappel, nous avons voulu rendre hommage à ceux qui ont donné leur vie pour une Algérie fière et debout. E. M. La journée du 11 décembre, symbole d'un peuple qui a voulu démontrer qu'il est aussi à l'avant-garde du combat libérateur a été marqué par de nombreuses cérémonies de recueillement à travers toutes les communes de la wilaya. A Aïn Defla, en présence du wali et des autorités civiles et militaires, une minute de silence a été observée devant le carré des martyrs en hommage à ceux qui se sont sacrifiés pour une Algérie libre. Ensuite le cortège a assisté, au quartier Khiat, à la distribution de 48 logements LSP et l'inauguration d'un nouveau CEM de 14 classes à Feghalia, commune située à 17 km du chef lieu de wilaya. Cet établissement s'appellera désormais CEM du 11 décembre 1960. Miliana se souvient aussi de cette journée mémorable. En effet le matin du 11 décembre, vers neuf heures, les manifestants venus de plusieurs quartiers de la ville et encadrés par des jeunes gens et des jeunes filles envahirent l'avenue Emir Abdelkader, l'ex-rue St Paul) en criant «Algérie musulmane vive l'Algérie indépendante». Aussitôt, les bêrets noirs et à leur tête le capitaine Barere, de sinistre réputation, bloquèrent la marche des manifestants. Soudain sortie du cortège, la jeune Hafidha Braçi étudiante, âgée de 18 ans, s'élança drapeau à la main, pour fixer l'emblème national devant le siège de la mairie. Une rafale tirée par un membre du commando met fin à son élan. La jeune étudiante tomba couverte du drapeau imbibé de sang. Alors à l'unisson toutes les femmes déchaînés poussèrent les formidables yous yous et portèrent en triomphe le corps de la belle Hafidha, symbole de la lutte d'un peuple pour la victoire finale. Par ce bref rappel, nous avons voulu rendre hommage à ceux qui ont donné leur vie pour une Algérie fière et debout. E. M.