Les appels, parfois enflammés demandant au président de la république de se représenter pour briguer un troisième mandat à l'occasion de l'élection présidentielle du mois d'avril prochain, font légion. Les appels, parfois enflammés demandant au président de la république de se représenter pour briguer un troisième mandat à l'occasion de l'élection présidentielle du mois d'avril prochain, font légion. Le débat à l'APN autour du plan d'action du gouvernement a surtout permis aux députés de l'alliance présidentielle de mettre en exergue le mérite du président de la République qui a permis à l'Algérie de faire un grand bond en avant . Cela est d'autant plus à saluer que, selon les propos des intervenants dans la matinée d'hier, le pays traversait avant 1999 une des périodes les plus cruciales de son histoire. Crise qui faisait craindre le pire quant à la souveraineté nationale et l'unité du pays. Les élus du peuple affiliés aux trois formations politiques formant la coalition gouvernementale, notamment ceux appartenant au FLN et RND, alors que ceux du MSP tenaient comme à l'accoutumée à nuancer un tant soit peu leurs propos, n'ont point caché leur entière satisfaction de voir l'Algérie, sous « la direction éclairée » de Abdelaziz Bouteflika, changer presque de fond en comble durant cette dernière décade. Par conséquent les appels, parfois enflammés demandant au président de la république de se représenter pour briguer un troisième mandat à l'occasion des élections présidentielles du mois d'avril prochain, ont fait légion. «Bouteflika a relevé le défi et c'est pourquoi le peuple, qui l'a élu une première fois en, 1999, lui a renouvelé sa confiance en 2004 », a indiqué Kamel Bouchoucha, député RND de la wilaya de Bejaia. Pour preuve, a-t-il poursuivi, « la redynamisation du développement national était un rêve de tous les algériens en 1999 mais il est devenu une réalité maintenant ». Lahmar Aoued, un député FLN élu dans la circonscription de Relizane, partage amplement l'opinion de son collègue puisque, selon ses déclarations, « toutes les promesses du président se sont réalisées ». Et il a énuméré quelques exemples s'attardant particulièrement sur « les judicieuses décisions» qui permettent aujourd'hui à l'Algérie de pouvoir faire face sans grande crainte à la crise financière mondiale. Lors de la présentation dimanche dernier du plan d'action du gouvernement le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a rassuré les élus du peuple et à travers eux, l'opinion publique en soutenant , chiffres à l'appui, que l'Algérie est à l'abri durant les cinq prochaines années même si, dira-t-il, le prix du baril chute à 30 dollars tout au long de cette période. Ouyahia a affirmé, en effet, qu'en 2014 et dans les circonstances suscitées les réserves de change du pays, qui s'élèvent aujourd'hui à 138 milliards de dollars, seront de l'ordre de 50 milliards de dollars. Et tous les projets réalisés ou en voie de l'être et qui sont inscrits dans les programmes initiés par le chef de l'Etat n'ont pu voir le jour, comme souligné par quelques intervenants, que parce que l'Algérie a retrouvé la quiétude. «L'unité nationale était menacé durant les années noires du terrorisme mais Bouteflika a pu ramener la paix et ce, grâce d'abord à la politique de la concorde civile et ensuite à la réconciliation nationale sans oublier aussi les programmes de développement qui ont donné de probants fruits » a martelé de son coté Ali Boussouf, député du RND, avant d'ajouter « qu'il n'est pas, alors, étonnant de demander au président de briguer un troisième mandat ». D'autres députés, même s'ils ont fait montre de leur soutien au plan d'action du gouvernement en saluant aussi les grandes réalisations de l'Algérie ont, toutefois, tenu à évoquer devant Ouyahia et les ministres présents à l'hémicycle quelques insuffisances qu'«il faut impérativement corriger». Et en la matière, il a été beaucoup question du logement, du chômage, du transport, des problèmes de l'agriculture et du développement local en général. Un député de Djelfa a appelé le gouvernement à reformer la fiscalité locale, à présenter dans les meilleurs délais les codes communal et de wilaya et d'assainir le fichier du mouvement associatif par la révision de la législation. Le débat prendra fin aujourd'hui par l'intervention dans l'après midi des chefs des groupes parlementaires, alors que le Premier ministre repandra demain aux interrogations des députés avant que ces derniers ne procèdent à l'adoption de ce plan d'action du gouvernement. K. H. Le débat à l'APN autour du plan d'action du gouvernement a surtout permis aux députés de l'alliance présidentielle de mettre en exergue le mérite du président de la République qui a permis à l'Algérie de faire un grand bond en avant . Cela est d'autant plus à saluer que, selon les propos des intervenants dans la matinée d'hier, le pays traversait avant 1999 une des périodes les plus cruciales de son histoire. Crise qui faisait craindre le pire quant à la souveraineté nationale et l'unité du pays. Les élus du peuple affiliés aux trois formations politiques formant la coalition gouvernementale, notamment ceux appartenant au FLN et RND, alors que ceux du MSP tenaient comme à l'accoutumée à nuancer un tant soit peu leurs propos, n'ont point caché leur entière satisfaction de voir l'Algérie, sous « la direction éclairée » de Abdelaziz Bouteflika, changer presque de fond en comble durant cette dernière décade. Par conséquent les appels, parfois enflammés demandant au président de la république de se représenter pour briguer un troisième mandat à l'occasion des élections présidentielles du mois d'avril prochain, ont fait légion. «Bouteflika a relevé le défi et c'est pourquoi le peuple, qui l'a élu une première fois en, 1999, lui a renouvelé sa confiance en 2004 », a indiqué Kamel Bouchoucha, député RND de la wilaya de Bejaia. Pour preuve, a-t-il poursuivi, « la redynamisation du développement national était un rêve de tous les algériens en 1999 mais il est devenu une réalité maintenant ». Lahmar Aoued, un député FLN élu dans la circonscription de Relizane, partage amplement l'opinion de son collègue puisque, selon ses déclarations, « toutes les promesses du président se sont réalisées ». Et il a énuméré quelques exemples s'attardant particulièrement sur « les judicieuses décisions» qui permettent aujourd'hui à l'Algérie de pouvoir faire face sans grande crainte à la crise financière mondiale. Lors de la présentation dimanche dernier du plan d'action du gouvernement le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a rassuré les élus du peuple et à travers eux, l'opinion publique en soutenant , chiffres à l'appui, que l'Algérie est à l'abri durant les cinq prochaines années même si, dira-t-il, le prix du baril chute à 30 dollars tout au long de cette période. Ouyahia a affirmé, en effet, qu'en 2014 et dans les circonstances suscitées les réserves de change du pays, qui s'élèvent aujourd'hui à 138 milliards de dollars, seront de l'ordre de 50 milliards de dollars. Et tous les projets réalisés ou en voie de l'être et qui sont inscrits dans les programmes initiés par le chef de l'Etat n'ont pu voir le jour, comme souligné par quelques intervenants, que parce que l'Algérie a retrouvé la quiétude. «L'unité nationale était menacé durant les années noires du terrorisme mais Bouteflika a pu ramener la paix et ce, grâce d'abord à la politique de la concorde civile et ensuite à la réconciliation nationale sans oublier aussi les programmes de développement qui ont donné de probants fruits » a martelé de son coté Ali Boussouf, député du RND, avant d'ajouter « qu'il n'est pas, alors, étonnant de demander au président de briguer un troisième mandat ». D'autres députés, même s'ils ont fait montre de leur soutien au plan d'action du gouvernement en saluant aussi les grandes réalisations de l'Algérie ont, toutefois, tenu à évoquer devant Ouyahia et les ministres présents à l'hémicycle quelques insuffisances qu'«il faut impérativement corriger». Et en la matière, il a été beaucoup question du logement, du chômage, du transport, des problèmes de l'agriculture et du développement local en général. Un député de Djelfa a appelé le gouvernement à reformer la fiscalité locale, à présenter dans les meilleurs délais les codes communal et de wilaya et d'assainir le fichier du mouvement associatif par la révision de la législation. Le débat prendra fin aujourd'hui par l'intervention dans l'après midi des chefs des groupes parlementaires, alors que le Premier ministre repandra demain aux interrogations des députés avant que ces derniers ne procèdent à l'adoption de ce plan d'action du gouvernement. K. H.