S'interdisant toute casquette partisane, il annonce d'emblée la couleur. Comme lors de ses deux précédentes candidatures, il sera, cette fois-ci aussi, candidat indépendant. S'interdisant toute casquette partisane, il annonce d'emblée la couleur. Comme lors de ses deux précédentes candidatures, il sera, cette fois-ci aussi, candidat indépendant. M. Abdelaziz Bouteflika a annoncé officiellement, jeudi, son intention de se présenter à l'élection présidentielle du 9 avril prochain pour briguer un troisième mandat. Dans un discours de moins d'une heure, qu'il a prononcé lors d'un meeting populaire à la salle omnisport Mohamed-Boudiaf, à Alger, le président sortant est longuement revenu sur les raison, ayant motivé sa décision mais a aussi et surtout tenu à lever toutes sortes de quiproquos. Ainsi, s'interdisant toute casquette partisane, qui risque de susciter des susceptibilités, il annonce d'emblée la couleur. Comme lors de ses deux précédentes candidatures, il sera, cette fois-ci aussi, candidat indépendant. «J'ai décidé, par la grâce de Dieu, de me présenter aux élections présidentielles d'avril prochain comme candidat indépendant», lance-t-il. La présidence du Front de libération nationale (FLN) qui lui a été accordée à titre honorifique au cours de la première année de son second mandat n'influera en rien sur la décision de Bouteflika qui, depuis 1999, a choisi d'être «le candidat du peuple entier» et non pas celui d'un courant politique. Pour lui un président de la République ne peut prétendre exercer ses fonctions «dignement» que s'il jouit d'un total soutien du peuple. Pour Bouteflika, la jouissance des pleins pouvoirs dans l'Etat passe inéluctablement par un plébiscite populaire. «Un Président de la République ne peut se targuer d'être un vrai Président que s'il bénéficie de la majorité écrasante des voix exprimées lors du suffrage», lance-il sous une pluie d'ovations d'une imposante assistance venue l'écouter. Le tout est donc de «garantir la liberté et la transparence des élections et laisser le choix de la sanction aux électeurs». Revenant sur les raisons l'ayant poussé à se présenter pour être réélu une troisième fois, M. Abdelaziz Bouteflika estime qu'il aurait «légitimement» pu considérer avoir accompli son devoir au service de la patrie. Ceci dans la mesure où, dit-il, «j'ai eu l'honneur de contribuer à sa libération puis de la servir dans l'indépendance retrouvée, à des responsabilités importantes aux côtés de compagnons d'armes et plus tard à avoir l'insigne honneur d'assumer la magistrature suprême durant toute une décennie dans des conditions parfois très difficiles». Cependant poursuit-il, «des quatre coins du pays et de diverses couches de la population, des appels me parviennent, me demandant de poursuivre cette mission». Des appels incessants qu'il dit l'avoir «honoré» tout en mesurant «les poids et difficultés de ce qui est attendu de moi». M. Bouteflika remerciera dans ce contexte les partis de l'Alliance présidentielle, les organisations de la société civile et les associations patronales, qui «ont relayé cet appel et l'ont traduit en prise de position très clairement énoncée». S. H. M. Abdelaziz Bouteflika a annoncé officiellement, jeudi, son intention de se présenter à l'élection présidentielle du 9 avril prochain pour briguer un troisième mandat. Dans un discours de moins d'une heure, qu'il a prononcé lors d'un meeting populaire à la salle omnisport Mohamed-Boudiaf, à Alger, le président sortant est longuement revenu sur les raison, ayant motivé sa décision mais a aussi et surtout tenu à lever toutes sortes de quiproquos. Ainsi, s'interdisant toute casquette partisane, qui risque de susciter des susceptibilités, il annonce d'emblée la couleur. Comme lors de ses deux précédentes candidatures, il sera, cette fois-ci aussi, candidat indépendant. «J'ai décidé, par la grâce de Dieu, de me présenter aux élections présidentielles d'avril prochain comme candidat indépendant», lance-t-il. La présidence du Front de libération nationale (FLN) qui lui a été accordée à titre honorifique au cours de la première année de son second mandat n'influera en rien sur la décision de Bouteflika qui, depuis 1999, a choisi d'être «le candidat du peuple entier» et non pas celui d'un courant politique. Pour lui un président de la République ne peut prétendre exercer ses fonctions «dignement» que s'il jouit d'un total soutien du peuple. Pour Bouteflika, la jouissance des pleins pouvoirs dans l'Etat passe inéluctablement par un plébiscite populaire. «Un Président de la République ne peut se targuer d'être un vrai Président que s'il bénéficie de la majorité écrasante des voix exprimées lors du suffrage», lance-il sous une pluie d'ovations d'une imposante assistance venue l'écouter. Le tout est donc de «garantir la liberté et la transparence des élections et laisser le choix de la sanction aux électeurs». Revenant sur les raisons l'ayant poussé à se présenter pour être réélu une troisième fois, M. Abdelaziz Bouteflika estime qu'il aurait «légitimement» pu considérer avoir accompli son devoir au service de la patrie. Ceci dans la mesure où, dit-il, «j'ai eu l'honneur de contribuer à sa libération puis de la servir dans l'indépendance retrouvée, à des responsabilités importantes aux côtés de compagnons d'armes et plus tard à avoir l'insigne honneur d'assumer la magistrature suprême durant toute une décennie dans des conditions parfois très difficiles». Cependant poursuit-il, «des quatre coins du pays et de diverses couches de la population, des appels me parviennent, me demandant de poursuivre cette mission». Des appels incessants qu'il dit l'avoir «honoré» tout en mesurant «les poids et difficultés de ce qui est attendu de moi». M. Bouteflika remerciera dans ce contexte les partis de l'Alliance présidentielle, les organisations de la société civile et les associations patronales, qui «ont relayé cet appel et l'ont traduit en prise de position très clairement énoncée». S. H.