Mille mines anti-personnel ont été détruites dimanche dernier au niveau du polygone central de l'armée de l'air de Hassi Bahbah, dans la wilaya de Djelfa, par l'Armée nationale populaire (APN) en présence du comité interministériel chargé du suivi de la mise en oeuvre de la Convention d'Ottawa, de quelques membres du corps diplomatique et de certaines organisations internationales. Cette opération entre dans le cadre de la poursuite de la destruction publique des stocks de mines antipersonnel, menée en application de la Convention d'Ottawa du 18 septembre 1998 relative à l'interdiction, l'emploi, le stockage, la production, le transfert des mines anti-personnel et leur destruction. Une opération d'incinération des corps métalliques a été menée parallèlement à la base centrale logistique de Beni Mered, dans la wilaya de Blida. Cette convention fut ouverte à la signature les 3 et 4 décembre 1997, à Ottawa. Elle est entrée en vigueur rapidement, le 1er mars 1999, après sa ratification par 40 Etats. Elle a été ratifiée en 2000 par l'Algérie. La Convention d'Ottawa est le dernier en date des instruments juridiques multilatéraux conclus en matière de désarmement à être entrée en vigueur. Elle est un important acquis pour la communauté des nations en ce sens qu'elle constitue le premier instrument de désarmement qui établit une norme internationale contraignante d'interdiction totale d'une arme de guerre largement utilisée. La Convention compte actuellement 156 Etats parties. Il est à rappeler que l'ANP a procédé jusqu'à présent à la destruction publique de 150.050 mines sur un total de 165.080 mines stockées au niveau des entrepôts de l'ANP et dont 15.030 ont été gardées à des fins de mise au point des techniques de détection, d'élimination, de destruction ou pour les besoins d'entraînement et de formation. Depuis le coup d'envoi de la destruction du stock algérien des mines antipersonnel qui a été donné, au même endroit, le 24 novembre 2004, onze opérations ont été programmées et menées par l'APN. À cet égard, l'Algérie a rempli ses engagements six mois avant l'échéance d'avril 2006 qui lui était conventionnellement fixée. Afin de répondre à la bonne mise en œuvre de la convention d'Ottawa, le haut commandement de l'ANP a pris la décision de détruire 9.030 mines et d'en conserver 6.000. Selon un bilan lourd enregistré au début 2005, l'explosion des mines antipersonnel a provoqué plus de 7.000 victimes recensées, plus de 500 veuves et plus de 950 ascendants de victimes pris en charge. Une autre mission a été confiée à l'ANP. C'est de décontaminer les zones frontalières avec la Tunisie et le Maroc, minées par l'armée coloniale avant 1962 à travers l'installation de barrages minés dénommés «ligne Challe» et «ligne Morice» sur une superficie de 5.676 hectares, qui doit être remplie respectivement à l'échéance d'avril 2012. Les autorités algériennes estiment avoir désamorcé 8 millions de ces mines entre 1963 et 1988. Jusqu'au 30 novembre 2008, 343.356 mines ont été désamorcées, soit 287.890 mines antipersonnel, 54.234 mines anti-groupes et 1.232 mines éclairantes depuis 2004. Mais 3 des 11 millions de mines antipersonnel dissimulées par l'armée française n'ont toujours pas été désamorcées. A cet effet, et après le discours de novembre 2005 du Président Bouteflika, le général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des forces armées françaises, a officiellement remis à son homologue algérien, le général Ahmed Gaïd Salah, samedi 20 octobre 2007, la carte des mines antipersonnel posées par l'armée française entre 1956 et 1959. Y. B. Mille mines anti-personnel ont été détruites dimanche dernier au niveau du polygone central de l'armée de l'air de Hassi Bahbah, dans la wilaya de Djelfa, par l'Armée nationale populaire (APN) en présence du comité interministériel chargé du suivi de la mise en oeuvre de la Convention d'Ottawa, de quelques membres du corps diplomatique et de certaines organisations internationales. Cette opération entre dans le cadre de la poursuite de la destruction publique des stocks de mines antipersonnel, menée en application de la Convention d'Ottawa du 18 septembre 1998 relative à l'interdiction, l'emploi, le stockage, la production, le transfert des mines anti-personnel et leur destruction. Une opération d'incinération des corps métalliques a été menée parallèlement à la base centrale logistique de Beni Mered, dans la wilaya de Blida. Cette convention fut ouverte à la signature les 3 et 4 décembre 1997, à Ottawa. Elle est entrée en vigueur rapidement, le 1er mars 1999, après sa ratification par 40 Etats. Elle a été ratifiée en 2000 par l'Algérie. La Convention d'Ottawa est le dernier en date des instruments juridiques multilatéraux conclus en matière de désarmement à être entrée en vigueur. Elle est un important acquis pour la communauté des nations en ce sens qu'elle constitue le premier instrument de désarmement qui établit une norme internationale contraignante d'interdiction totale d'une arme de guerre largement utilisée. La Convention compte actuellement 156 Etats parties. Il est à rappeler que l'ANP a procédé jusqu'à présent à la destruction publique de 150.050 mines sur un total de 165.080 mines stockées au niveau des entrepôts de l'ANP et dont 15.030 ont été gardées à des fins de mise au point des techniques de détection, d'élimination, de destruction ou pour les besoins d'entraînement et de formation. Depuis le coup d'envoi de la destruction du stock algérien des mines antipersonnel qui a été donné, au même endroit, le 24 novembre 2004, onze opérations ont été programmées et menées par l'APN. À cet égard, l'Algérie a rempli ses engagements six mois avant l'échéance d'avril 2006 qui lui était conventionnellement fixée. Afin de répondre à la bonne mise en œuvre de la convention d'Ottawa, le haut commandement de l'ANP a pris la décision de détruire 9.030 mines et d'en conserver 6.000. Selon un bilan lourd enregistré au début 2005, l'explosion des mines antipersonnel a provoqué plus de 7.000 victimes recensées, plus de 500 veuves et plus de 950 ascendants de victimes pris en charge. Une autre mission a été confiée à l'ANP. C'est de décontaminer les zones frontalières avec la Tunisie et le Maroc, minées par l'armée coloniale avant 1962 à travers l'installation de barrages minés dénommés «ligne Challe» et «ligne Morice» sur une superficie de 5.676 hectares, qui doit être remplie respectivement à l'échéance d'avril 2012. Les autorités algériennes estiment avoir désamorcé 8 millions de ces mines entre 1963 et 1988. Jusqu'au 30 novembre 2008, 343.356 mines ont été désamorcées, soit 287.890 mines antipersonnel, 54.234 mines anti-groupes et 1.232 mines éclairantes depuis 2004. Mais 3 des 11 millions de mines antipersonnel dissimulées par l'armée française n'ont toujours pas été désamorcées. A cet effet, et après le discours de novembre 2005 du Président Bouteflika, le général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des forces armées françaises, a officiellement remis à son homologue algérien, le général Ahmed Gaïd Salah, samedi 20 octobre 2007, la carte des mines antipersonnel posées par l'armée française entre 1956 et 1959. Y. B.