L'année 2008 a été marquée par divers changements dans le monde de l'art et de la culture. Pour commencer, Hamraoui Habib Chaouki qu'on pensait «irremplaçable» à la tête de la télévision algérienne depuis 1999, a quitté son poste surprenant ainsi son monde. Le départ de l'ex-directeur de l'ENTV est intervenu quelques semaines après un remaniement ministériel qui a valu son portefeuille à l'ancien ministre de la communication, Abderrachid Boukerzaza. Ces changements ont mis un voile sur les projets lancés par les deux hommes qu'on dit d'ailleurs très proches. S'agissant de la Télévision, il n'y a toujours pas de signes précurseurs de changements. La programmation suit le même cours établi par le prédécesseur de Abdelkader Leulmi, nouveau directeur de l'ENTV. Les projets initiés par HHC ne semblent pas constituer une priorité pour ses successeurs. Alors que l'ancien directeur général de la télévision nationale avait projeté le lancement de 5 chaînes, le nouveau a revu cette ambition à 2 seulement. La première consiste en une chaîne en langue amazighe, alors que la seconde sera spécialisée dans le domaine religieux. Cela pour les médias lourds. Un autre vecteur culturel s'est distingué cette année. Il s'agit du cinéma algérien, marqué par des changements importants. Plusieurs noms ont émergé cette année tels que Lyes Salem et Khaled Benaissa. Le premier n'est autre que le scénariste, le réalisateur et l'acteur principal de «Mascarades». Un long métrage primé dans différentes festivités tels que le festival du Caire et celui de Carthage. Il est à souligner que «Mascarades» est le premier long métrage de ce jeune réalisateur. Sa première oeuvre était le court métrage «Cousine» qui a aussi été primé lors de différentes manifestations. Khaled Ben Aissa est cet autre nom qui a brillé cette année. Un jeune qui débute bien dans le monde de la réalisation cinématographique comme celui de la comédie. Le court métrage «Ils se sont tus de Khaled Benaissa a décroché deux prix dans le festival de Taghit : le prix du meilleur court métrage et celui de l'Ecran d'or. Le jeune réalisateur est entré dans le monde de la comédie en 2003 et dans celui de la réalisation en 2005. Le triomphe des deux films «Mascardes» et «Ils se sont tus» sont marqués par beaucoup de fiction et de symbolique. En clair, le cinéma algérien s'oriente vers des films à thèmes. Il est d'ailleurs grand temps ! La scène artistique a, par ailleurs, perdu deux acteurs célèbres. Il s'agit du jeune Karim Zenasni et de la fameuse Khalti Doudja disparue en début du mois d'octobre dernier. Cette dernière avait fini sa carrière de comédienne en beauté avec son rôle de la mami Khoukha dans le sitcom «Djemai Family» de Djaafar Gacem. L. B. L'année 2008 a été marquée par divers changements dans le monde de l'art et de la culture. Pour commencer, Hamraoui Habib Chaouki qu'on pensait «irremplaçable» à la tête de la télévision algérienne depuis 1999, a quitté son poste surprenant ainsi son monde. Le départ de l'ex-directeur de l'ENTV est intervenu quelques semaines après un remaniement ministériel qui a valu son portefeuille à l'ancien ministre de la communication, Abderrachid Boukerzaza. Ces changements ont mis un voile sur les projets lancés par les deux hommes qu'on dit d'ailleurs très proches. S'agissant de la Télévision, il n'y a toujours pas de signes précurseurs de changements. La programmation suit le même cours établi par le prédécesseur de Abdelkader Leulmi, nouveau directeur de l'ENTV. Les projets initiés par HHC ne semblent pas constituer une priorité pour ses successeurs. Alors que l'ancien directeur général de la télévision nationale avait projeté le lancement de 5 chaînes, le nouveau a revu cette ambition à 2 seulement. La première consiste en une chaîne en langue amazighe, alors que la seconde sera spécialisée dans le domaine religieux. Cela pour les médias lourds. Un autre vecteur culturel s'est distingué cette année. Il s'agit du cinéma algérien, marqué par des changements importants. Plusieurs noms ont émergé cette année tels que Lyes Salem et Khaled Benaissa. Le premier n'est autre que le scénariste, le réalisateur et l'acteur principal de «Mascarades». Un long métrage primé dans différentes festivités tels que le festival du Caire et celui de Carthage. Il est à souligner que «Mascarades» est le premier long métrage de ce jeune réalisateur. Sa première oeuvre était le court métrage «Cousine» qui a aussi été primé lors de différentes manifestations. Khaled Ben Aissa est cet autre nom qui a brillé cette année. Un jeune qui débute bien dans le monde de la réalisation cinématographique comme celui de la comédie. Le court métrage «Ils se sont tus de Khaled Benaissa a décroché deux prix dans le festival de Taghit : le prix du meilleur court métrage et celui de l'Ecran d'or. Le jeune réalisateur est entré dans le monde de la comédie en 2003 et dans celui de la réalisation en 2005. Le triomphe des deux films «Mascardes» et «Ils se sont tus» sont marqués par beaucoup de fiction et de symbolique. En clair, le cinéma algérien s'oriente vers des films à thèmes. Il est d'ailleurs grand temps ! La scène artistique a, par ailleurs, perdu deux acteurs célèbres. Il s'agit du jeune Karim Zenasni et de la fameuse Khalti Doudja disparue en début du mois d'octobre dernier. Cette dernière avait fini sa carrière de comédienne en beauté avec son rôle de la mami Khoukha dans le sitcom «Djemai Family» de Djaafar Gacem. L. B.