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produits light, attention à l'arnaque
Nutrition
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 12 - 2008

Une personne qui veut perdre du poids va naturellement être attiré par des aliments ou des boissons présentés comme "light". Le marché regorge de ces produits «légers», «allégés», «light» et il en apparaît de nouveaux chaque mois. Cette tendance est largement cautionnée par la publicité. Mais quand est-il ? Comment éviter l'arnaque parmi toute cette diversité de formes et d'emballage. Lorsqu'on dit «léger», rime t-il forcément avec «maigrir». Leurs consommations permet-elle réellement de perdre du poids ? Un produit sans sucre est-ill moins calorique ? Pour qui sont-ils préconisés ou déconseillés ? Les consommer, peuvent-ils nuire à la santé ? Il serait bon de savoir ce que chaque terme signifie et en particulier la mention «allégé». Suivons le point avec le docteur Rachid Hamidi, nutritionniste.
Une personne qui veut perdre du poids va naturellement être attiré par des aliments ou des boissons présentés comme "light". Le marché regorge de ces produits «légers», «allégés», «light» et il en apparaît de nouveaux chaque mois. Cette tendance est largement cautionnée par la publicité. Mais quand est-il ? Comment éviter l'arnaque parmi toute cette diversité de formes et d'emballage. Lorsqu'on dit «léger», rime t-il forcément avec «maigrir». Leurs consommations permet-elle réellement de perdre du poids ? Un produit sans sucre est-ill moins calorique ? Pour qui sont-ils préconisés ou déconseillés ? Les consommer, peuvent-ils nuire à la santé ? Il serait bon de savoir ce que chaque terme signifie et en particulier la mention «allégé». Suivons le point avec le docteur Rachid Hamidi, nutritionniste.
Le midi libre : Qu'est-ce qu'un produit light ?
Docteur Hamidi : Selon le Codex alimentarius, référence internationale, pour être qualifié de« light » ou (allégé) un produit doit avoir une teneur en nutriments ou en calories inférieure d'au moins 25% par rapport à un produit «normal». L'allègement concerne soit la composition du produit (en matières grasses, en sucre comme les produits light…), soit sa valeur calorique totale, deux choses tout à fait différentes. 0% de matière grasse ne signifie pas 0% de calorie, et inversement; de même, un produit «sans sucre» n'est pas 0 calorie…
Peut-on se fier à la mention "light" sur l'étiquette ?
En effet, pas tout les produits dits "light" sont à vérifier. Il se peut qu'il y ait malgré tout des glucides (certaines marques de boissons et d'eau font des boissons aromatisées light qui sont sucrées !)
La règle d'or est de vérifier les étiquettes nutritionnelles et d'y vérifier le taux des deux nutriments qui font grossir dans l'ordre: glucides et lipides!
Méfiez-vous des produits de régimes de certaines marques qui font du business sur la minceur et mettent sur le marché des produits light qui n'ont de light que le nom! Et les substituts de repas qui sont sucrés comme pas permis! C'est l'effet rebond garanti avec plus de 4 kg dès l'arrêt! Et des crises d'hyperglycémie. Après, les goûts peuvent difficilement se discuter : il faut y goûter! Mais globalement je trouve que des efforts ont été faits en matière de goût
Dans quel cas sont-ils préconisés?
Les véritables produits light sont préconisés pour les diabétiques type1 et surtout type 2 afin d'éviter les complications cardiovasculaires. Hypercholestérolémie hypertriglycérimie et pour cela on préconise les produits allégés en matière grasses et sucres.
Dans quel cas l'aspartame, peut-il être contre-indiqué ?
L'aspartame est formellement contre-indiqué en cas de phénylcétonurie, une maladie génétique due au déficit d'une enzyme hépatique, qui peut entraîner d'importants troubles neuropsychiques.
On dit que la consommation de l'aspartame peut provoquer un pic d'insuline ainsi qu'une sensation de faim ?
Aspartame comme les autres édulcolorants intenses tels que acésulfame de potassium, cyclamates, NHDC, néotame ou sucralose... Ces produits de synthèse n'ont cessé de se rapprocher de la saveur du «vrai» sucre depuis les années 60, où leur «ancêtre», la saccharine a connu un succès important malgré un arrière-goût très amer. Ils n'apportent pas de calories et ont un pouvoir sucrant 25 à 13 000 fois plus grand que le saccharose, ce qui explique qu'il en faut très peu. On les a longtemps accusés de leurrer le cerveau en envoyant un message semblable à celui du «vrai» sucre, provoquant un pic réflexe d'insuline. Ne trouvant pas le sucre promis, l'organisme enverrait au cerveau un signal de faim afin de l'obtenir. Mais une expérience menée aux Pays-Bas, publiée en 2005 dans l'American Journal of Clinical Nutrition, a démontré le contraire. Grâce à l'IRMf, on a pu voir la réaction de l'hypothalamus à quatre stimulis : eau pure, solution de glucose, solution d'aspartame et malto-dextrine, un glucide dépourvu de saveur sucrée. Bilan : seul le glucose modifie l'activité cérébrale. «Les diabétiques peuvent sans risque assouvir leur appétence naturelle pour le sucré», conclut France Bellisle, chercheuse à l'Inra. «Mais l'organisme ayant tendance à réclamer sa dose de sucre ne serait-il pas poussé à demander une compensation au repas suivant? «Cette compensation existe, mais n'est que partielle, tempère France Bellisle. Et, globalement, les édulcorants intenses contribuent à diminuer l'apport énergétique.» Une quinzaine d'études le confirment : les utilisateurs d'édulcorants consomment en moyenne 10 % de calories en moins. Soit, dans le cadre d'une alimentation contrôlée, une perte de poids de 200 g par semaine.
Sans sucre, signifie-t-il toujours moins calorique ?
Sans sucre ne signifie pas toujours moins calorique, consultez les calories indiquées sur les étiquettes. Des céréales allégées!' en sucre, par exemple, peuvent présentes autant de calories que celles avec sucre: Parfois, une tablette de chocolat sans sucre ne fera gagner que 3 dérisoires kilocalories.
Parce qu'ils sucrent énormément pour masse minime, on en utilise beaucoup moins que le saccharose. Les boissons light sont réellement moins caloriques que les sucrées car on compense la place perdue avec du liquide, et la promesse « light » est tenue. Mais les produits transformés solides (produits allégés, céréales, tablettes de chocolat), qui contiennent des édulcorants intenses, doivent être comparés â leurs homologues sucrés : pour compenser leur faible masse, il faut parfois pour combler la place restante et conserver leur texture, ajouter des émulsifiants, gélifiants et même d'autres glucides. Bilan: la baisse de calories peut être inexistante.
On dit que la consommation de l'aspartame peut provoquer une leucémie «cancer», cela est-il prouvé scientifiquement ?
Pour les risques de cancers associés à l'aspartame, une étude italienne qui l'accusait d'être responsable de leucémies chez des rats, avait relancé le débat en juillet 2005. Selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments, cette étude est entachée de biais majeurs, «qui remettent en cause ses conclusions», explique Muriel Eliaszewicz, directrice de l'évaluation des risques nutritionnels et sanitaires à l'Afssa. Quoi qu'il en soit, je dirai que la dose journal admissible (DJA) de l'aspartame (la quantité que l'on peut ingérer quotidiennement sans effets indésirables) est de 40 mg/kg porel, soit, pour une personne de 60 kg, l'équivalent de 30 canettes de Coca light 80 sucrettes! Même les enfants diabétiques qui consomment de l'aspartame à de fortes doses sont loin du compte.
O. A. A.
Le midi libre : Qu'est-ce qu'un produit light ?
Docteur Hamidi : Selon le Codex alimentarius, référence internationale, pour être qualifié de« light » ou (allégé) un produit doit avoir une teneur en nutriments ou en calories inférieure d'au moins 25% par rapport à un produit «normal». L'allègement concerne soit la composition du produit (en matières grasses, en sucre comme les produits light…), soit sa valeur calorique totale, deux choses tout à fait différentes. 0% de matière grasse ne signifie pas 0% de calorie, et inversement; de même, un produit «sans sucre» n'est pas 0 calorie…
Peut-on se fier à la mention "light" sur l'étiquette ?
En effet, pas tout les produits dits "light" sont à vérifier. Il se peut qu'il y ait malgré tout des glucides (certaines marques de boissons et d'eau font des boissons aromatisées light qui sont sucrées !)
La règle d'or est de vérifier les étiquettes nutritionnelles et d'y vérifier le taux des deux nutriments qui font grossir dans l'ordre: glucides et lipides!
Méfiez-vous des produits de régimes de certaines marques qui font du business sur la minceur et mettent sur le marché des produits light qui n'ont de light que le nom! Et les substituts de repas qui sont sucrés comme pas permis! C'est l'effet rebond garanti avec plus de 4 kg dès l'arrêt! Et des crises d'hyperglycémie. Après, les goûts peuvent difficilement se discuter : il faut y goûter! Mais globalement je trouve que des efforts ont été faits en matière de goût
Dans quel cas sont-ils préconisés?
Les véritables produits light sont préconisés pour les diabétiques type1 et surtout type 2 afin d'éviter les complications cardiovasculaires. Hypercholestérolémie hypertriglycérimie et pour cela on préconise les produits allégés en matière grasses et sucres.
Dans quel cas l'aspartame, peut-il être contre-indiqué ?
L'aspartame est formellement contre-indiqué en cas de phénylcétonurie, une maladie génétique due au déficit d'une enzyme hépatique, qui peut entraîner d'importants troubles neuropsychiques.
On dit que la consommation de l'aspartame peut provoquer un pic d'insuline ainsi qu'une sensation de faim ?
Aspartame comme les autres édulcolorants intenses tels que acésulfame de potassium, cyclamates, NHDC, néotame ou sucralose... Ces produits de synthèse n'ont cessé de se rapprocher de la saveur du «vrai» sucre depuis les années 60, où leur «ancêtre», la saccharine a connu un succès important malgré un arrière-goût très amer. Ils n'apportent pas de calories et ont un pouvoir sucrant 25 à 13 000 fois plus grand que le saccharose, ce qui explique qu'il en faut très peu. On les a longtemps accusés de leurrer le cerveau en envoyant un message semblable à celui du «vrai» sucre, provoquant un pic réflexe d'insuline. Ne trouvant pas le sucre promis, l'organisme enverrait au cerveau un signal de faim afin de l'obtenir. Mais une expérience menée aux Pays-Bas, publiée en 2005 dans l'American Journal of Clinical Nutrition, a démontré le contraire. Grâce à l'IRMf, on a pu voir la réaction de l'hypothalamus à quatre stimulis : eau pure, solution de glucose, solution d'aspartame et malto-dextrine, un glucide dépourvu de saveur sucrée. Bilan : seul le glucose modifie l'activité cérébrale. «Les diabétiques peuvent sans risque assouvir leur appétence naturelle pour le sucré», conclut France Bellisle, chercheuse à l'Inra. «Mais l'organisme ayant tendance à réclamer sa dose de sucre ne serait-il pas poussé à demander une compensation au repas suivant? «Cette compensation existe, mais n'est que partielle, tempère France Bellisle. Et, globalement, les édulcorants intenses contribuent à diminuer l'apport énergétique.» Une quinzaine d'études le confirment : les utilisateurs d'édulcorants consomment en moyenne 10 % de calories en moins. Soit, dans le cadre d'une alimentation contrôlée, une perte de poids de 200 g par semaine.
Sans sucre, signifie-t-il toujours moins calorique ?
Sans sucre ne signifie pas toujours moins calorique, consultez les calories indiquées sur les étiquettes. Des céréales allégées!' en sucre, par exemple, peuvent présentes autant de calories que celles avec sucre: Parfois, une tablette de chocolat sans sucre ne fera gagner que 3 dérisoires kilocalories.
Parce qu'ils sucrent énormément pour masse minime, on en utilise beaucoup moins que le saccharose. Les boissons light sont réellement moins caloriques que les sucrées car on compense la place perdue avec du liquide, et la promesse « light » est tenue. Mais les produits transformés solides (produits allégés, céréales, tablettes de chocolat), qui contiennent des édulcorants intenses, doivent être comparés â leurs homologues sucrés : pour compenser leur faible masse, il faut parfois pour combler la place restante et conserver leur texture, ajouter des émulsifiants, gélifiants et même d'autres glucides. Bilan: la baisse de calories peut être inexistante.
On dit que la consommation de l'aspartame peut provoquer une leucémie «cancer», cela est-il prouvé scientifiquement ?
Pour les risques de cancers associés à l'aspartame, une étude italienne qui l'accusait d'être responsable de leucémies chez des rats, avait relancé le débat en juillet 2005. Selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments, cette étude est entachée de biais majeurs, «qui remettent en cause ses conclusions», explique Muriel Eliaszewicz, directrice de l'évaluation des risques nutritionnels et sanitaires à l'Afssa. Quoi qu'il en soit, je dirai que la dose journal admissible (DJA) de l'aspartame (la quantité que l'on peut ingérer quotidiennement sans effets indésirables) est de 40 mg/kg porel, soit, pour une personne de 60 kg, l'équivalent de 30 canettes de Coca light 80 sucrettes! Même les enfants diabétiques qui consomment de l'aspartame à de fortes doses sont loin du compte.
O. A. A.


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