L'Union générale des commerçants et des artisans algérien a rendu public hier son programme pour l'année 2009. L'Union générale des commerçants et des artisans algérien a rendu public hier son programme pour l'année 2009. Au menu, quatre compagnes de sensibilisations pour combattre certains fléaux tels, le marché informel, la contrefaçon, la falsification des billets et enfin les accidents de la route. Le marché informel représente 60 % du marché algérien selon M. Boulenouar. Des mesures pour stopper cette pratique s'avèrent ainsi urgentes. De plus, il n'y a pas de raison que ce genre de commerce s'installe en Algérie puisque, à croire les propos du même intervenant, le potentiel commercial du pays n'est exploité qu'à son tiers seulement. « Le marché algérien est en mesure d'accueillir quelque 3.5 millions de commerçants, hors, il ne compte que 1.2 million actuellement» a-t-il avancé. « Lorsque une économie transparente est établie dans un pays, le nombre de commerçants se compte à 10% de la population » a-t-il soutenu. La contrefaçon est un autre problème dont souffrent les algériens depuis l'adoption de l'économie de marché. Rappelons que les produits les plus touchés par cette pratique sont surtout les produits cosmétiques et parfums, suivis par les pièces détachées. M. Boulenouar a rappelé qu'elle fait perdre aux caisses de l'Etat, annuellement, quelques 25 milliards de dinars. « On va combattre la contrefaçon des produits alimentaires, celle des vêtements et chaussures et celle des affaires scolaires » a assuré le conférencier. S'agissant de la falsification des billets, le porte-parole de l'UGCAA, Hadj Tahar Boulenouar, a fait savoir que le transfert des faux billets se concentre dans les marchés de gros, ceux du bétail et des voitures, notamment. « « C'est particulièrement les commerçants qui fréquentent les marchés de nuit qui se retrouve victimes des trafiquants de billets de banque » a expliqué M. Boulenouar. « Certains marché de gros commencent très tôt. A quatre heures du matin, il fait sombre. « Ainsi, il est difficile aux commerçants de vérifier les billets qu'ils reçoivent surtout quant il s'agit de grosses sommes » a-t-il ajouté. Le porte-parole de l'UGCAA a rappelé que les régions les plus touchées par la diffusion des faux billets sont Sétif, Oran, Alger et Tlemcen. Pour mettre un terme à cette pratique qui nuit très sérieusement à l'économie du pays, l'UGCAA propose de notifier toute vente et préférer le payement par chèque ou le transfert bancaire. Si en théorie l'application de telles propositions semble simple, la pratique est tout autre chose. Il serait difficile de convaincre les marchands de bétails de changer les procédures auxquelles ils sont habitués. Sur un autre volet, M. Boulenouar a indiqué que l'UGCAA subira prochainement une mise à niveau avec le groupe allemand Gtz. Une mise à niveau en mesure d'optimiser le rôle syndical que joue l'Union à croire les propos du même responsable. L. B. Au menu, quatre compagnes de sensibilisations pour combattre certains fléaux tels, le marché informel, la contrefaçon, la falsification des billets et enfin les accidents de la route. Le marché informel représente 60 % du marché algérien selon M. Boulenouar. Des mesures pour stopper cette pratique s'avèrent ainsi urgentes. De plus, il n'y a pas de raison que ce genre de commerce s'installe en Algérie puisque, à croire les propos du même intervenant, le potentiel commercial du pays n'est exploité qu'à son tiers seulement. « Le marché algérien est en mesure d'accueillir quelque 3.5 millions de commerçants, hors, il ne compte que 1.2 million actuellement» a-t-il avancé. « Lorsque une économie transparente est établie dans un pays, le nombre de commerçants se compte à 10% de la population » a-t-il soutenu. La contrefaçon est un autre problème dont souffrent les algériens depuis l'adoption de l'économie de marché. Rappelons que les produits les plus touchés par cette pratique sont surtout les produits cosmétiques et parfums, suivis par les pièces détachées. M. Boulenouar a rappelé qu'elle fait perdre aux caisses de l'Etat, annuellement, quelques 25 milliards de dinars. « On va combattre la contrefaçon des produits alimentaires, celle des vêtements et chaussures et celle des affaires scolaires » a assuré le conférencier. S'agissant de la falsification des billets, le porte-parole de l'UGCAA, Hadj Tahar Boulenouar, a fait savoir que le transfert des faux billets se concentre dans les marchés de gros, ceux du bétail et des voitures, notamment. « « C'est particulièrement les commerçants qui fréquentent les marchés de nuit qui se retrouve victimes des trafiquants de billets de banque » a expliqué M. Boulenouar. « Certains marché de gros commencent très tôt. A quatre heures du matin, il fait sombre. « Ainsi, il est difficile aux commerçants de vérifier les billets qu'ils reçoivent surtout quant il s'agit de grosses sommes » a-t-il ajouté. Le porte-parole de l'UGCAA a rappelé que les régions les plus touchées par la diffusion des faux billets sont Sétif, Oran, Alger et Tlemcen. Pour mettre un terme à cette pratique qui nuit très sérieusement à l'économie du pays, l'UGCAA propose de notifier toute vente et préférer le payement par chèque ou le transfert bancaire. Si en théorie l'application de telles propositions semble simple, la pratique est tout autre chose. Il serait difficile de convaincre les marchands de bétails de changer les procédures auxquelles ils sont habitués. Sur un autre volet, M. Boulenouar a indiqué que l'UGCAA subira prochainement une mise à niveau avec le groupe allemand Gtz. Une mise à niveau en mesure d'optimiser le rôle syndical que joue l'Union à croire les propos du même responsable. L. B.