L'Algérie est entrée de plain pied dans l'élection présidentielle qui aura lieu, sans doute, au mois d'avril prochain. L'Algérie est entrée de plain pied dans l'élection présidentielle qui aura lieu, sans doute, au mois d'avril prochain. Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, qui a déjà bouclé la revison annuelle des listes électorales, vient d'annoncer que la remise des formulaires de souscription de signature pour les candidats à la prochaine présidentielle, sera entamée dés aujourd'hui. Dans un communiqué rendu public hier, le département de Nouredine Yazid Zerhouni indique que cette opération s'effectue «auprès de l'administration centrale du ministère- Palais du Gouvernement- et ce, durant tous les jours de la semaine y compris le jeudi de neuf (9) heures à seize (16) heures» sans préciser toutefois sa durée. Le communiqué précise que «le retrait des formulaires doit se faire par le candidat ou son représentant dûment habilité, sur présentation d'une lettre adressée au ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, par laquelle le candidat à la candidature annonce son intention de constituer un dossier de candidature à l'élection à la Présidence de la République». Cette procédure relève le ministère, intervient conformément «aux dispositions de l'ordonnance n° 97-07 du 6 mars 1997, modifiée et complétée, portant loi organique relative au régime électoral, et en application de l'arrêté du 5 janvier 2009 fixant la date et lieu de retrait des formulaires de souscription de signatures pour les candidats à l'élection à la Présidence de la République». Ainsi donc, certains parmi ceux qui veulent se porter candidat sont avisés alors que moins de trois mois nous sépare de cette élection. Certains, car ce ne sont pas tous les candidats qui seront obligés de recourir à la collecte des 75.000 signatures exigées par la loi dans au moins 25 wilayas. En effet, selon le code électoral, les candidats pouvant récolter 600 signatures d'élus nationaux ou locaux seront dispensés de cette difficile opération. Nombreux sont les prétendants à la candidature, notamment ceux de la dernière élection présidentielle d'avril 2004, qui ont buté sur cette disposition. Le plus connu est certainement Ahmed Taleb El Ibrahimi, qui, contrairement à la présidentielle de 1999 où il a réussi aisément à récolter les 75.000 signatures avant de se retirer de la course en compagnie de 5 autres candidats, n'a pu franchir ce seuil de signatures. Ce candidat malheureux à la candidature, vieux routier de la scène politique et qui dispose de surcroît de solides appuis au sein de nombreux courants politiques, a bien sûr, fait porter le chapeau de cet échec au pouvoir. C'est dire qu'il n'est pas du tout facile, loin s'en faut, de satisfaire à cette disposition législative. Aussi, il est presque certain, qu'au dela de quelques candidatures qui ne manqueront pas de s'annoncer dans l'objectif surtout de bénéficier durant un laps de temps des feux de la rampe car ne se faisant pas d'illusions sur leur chances, les candidats sérieux se compteront sur les doigts d'une seule main. K. H. Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, qui a déjà bouclé la revison annuelle des listes électorales, vient d'annoncer que la remise des formulaires de souscription de signature pour les candidats à la prochaine présidentielle, sera entamée dés aujourd'hui. Dans un communiqué rendu public hier, le département de Nouredine Yazid Zerhouni indique que cette opération s'effectue «auprès de l'administration centrale du ministère- Palais du Gouvernement- et ce, durant tous les jours de la semaine y compris le jeudi de neuf (9) heures à seize (16) heures» sans préciser toutefois sa durée. Le communiqué précise que «le retrait des formulaires doit se faire par le candidat ou son représentant dûment habilité, sur présentation d'une lettre adressée au ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, par laquelle le candidat à la candidature annonce son intention de constituer un dossier de candidature à l'élection à la Présidence de la République». Cette procédure relève le ministère, intervient conformément «aux dispositions de l'ordonnance n° 97-07 du 6 mars 1997, modifiée et complétée, portant loi organique relative au régime électoral, et en application de l'arrêté du 5 janvier 2009 fixant la date et lieu de retrait des formulaires de souscription de signatures pour les candidats à l'élection à la Présidence de la République». Ainsi donc, certains parmi ceux qui veulent se porter candidat sont avisés alors que moins de trois mois nous sépare de cette élection. Certains, car ce ne sont pas tous les candidats qui seront obligés de recourir à la collecte des 75.000 signatures exigées par la loi dans au moins 25 wilayas. En effet, selon le code électoral, les candidats pouvant récolter 600 signatures d'élus nationaux ou locaux seront dispensés de cette difficile opération. Nombreux sont les prétendants à la candidature, notamment ceux de la dernière élection présidentielle d'avril 2004, qui ont buté sur cette disposition. Le plus connu est certainement Ahmed Taleb El Ibrahimi, qui, contrairement à la présidentielle de 1999 où il a réussi aisément à récolter les 75.000 signatures avant de se retirer de la course en compagnie de 5 autres candidats, n'a pu franchir ce seuil de signatures. Ce candidat malheureux à la candidature, vieux routier de la scène politique et qui dispose de surcroît de solides appuis au sein de nombreux courants politiques, a bien sûr, fait porter le chapeau de cet échec au pouvoir. C'est dire qu'il n'est pas du tout facile, loin s'en faut, de satisfaire à cette disposition législative. Aussi, il est presque certain, qu'au dela de quelques candidatures qui ne manqueront pas de s'annoncer dans l'objectif surtout de bénéficier durant un laps de temps des feux de la rampe car ne se faisant pas d'illusions sur leur chances, les candidats sérieux se compteront sur les doigts d'une seule main. K. H.