''Ibaouène'', un plat à base de fèves, marque chaque année l'attachement des habitants de la vallée du M'zab (Ghardaïa) aux valeurs religieuses et traditions sociales, particulièrement lors de Achoura qui commémore le miracle divin sauvant Moise du joug de Pharaon. La veille du dixième jour du mois de Moharrem, Achoura, les habitants de la vallée du M'zab préparent, comme chaque année, un plat à base de fèves, Ibaouène en langue tamazight, selon un rituel particulier. Pour ce plat traditionnel, les fèves sont bouillies dans de l'eau de la palmeraie de Ghardaïa, à petit feu de bois durant toute la nuit. Décortiquées, puis assaisonnées de sel et d'huile d'olive, les fèves sont alors dégustées dans la matinée de Achoura, correspondant cette année à mercredi. Le plat, également distribué aux passants par les enfants qui, selon la tradition, chantent la fameuse « Aba Nouh », est généralement accompagné par un mélange de confiseries. La tradition veut aussi que, la veille de Achoura, les femmes fardent de kohol les yeux de leurs enfants. La majorité des habitants de cette région du Sud central observe le jeûne la veille (9ème jour de Moharram) et le jour de Achoura, selon les recommandations du Prophète Mohammed (QSSSL). ''Ibaouène'', un plat à base de fèves, marque chaque année l'attachement des habitants de la vallée du M'zab (Ghardaïa) aux valeurs religieuses et traditions sociales, particulièrement lors de Achoura qui commémore le miracle divin sauvant Moise du joug de Pharaon. La veille du dixième jour du mois de Moharrem, Achoura, les habitants de la vallée du M'zab préparent, comme chaque année, un plat à base de fèves, Ibaouène en langue tamazight, selon un rituel particulier. Pour ce plat traditionnel, les fèves sont bouillies dans de l'eau de la palmeraie de Ghardaïa, à petit feu de bois durant toute la nuit. Décortiquées, puis assaisonnées de sel et d'huile d'olive, les fèves sont alors dégustées dans la matinée de Achoura, correspondant cette année à mercredi. Le plat, également distribué aux passants par les enfants qui, selon la tradition, chantent la fameuse « Aba Nouh », est généralement accompagné par un mélange de confiseries. La tradition veut aussi que, la veille de Achoura, les femmes fardent de kohol les yeux de leurs enfants. La majorité des habitants de cette région du Sud central observe le jeûne la veille (9ème jour de Moharram) et le jour de Achoura, selon les recommandations du Prophète Mohammed (QSSSL).