Des anomalies d'un gène permettraient de prédire le risque de rechute chez des enfants atteints de la forme la plus commune de leucémie, selon des travaux publiés mercredi. Les résultats de cette étude vont probablement être utilisés dans les futurs diagnostics pour évaluer les probabilités d'échec du traitement, estiment ces chercheurs. Ils soulignent toutefois que plus de recherches sont nécessaires pour déterminer comment les variations de ce gène, appelé IKZF1 ou IKAROS, déclenchent une résurgence de la leucémie aiguë lymphoblastique, forme la plus courante de ce cancer du sang affectant un enfant sur 29.000 annuellement. Le recours à un test moléculaire pour identifier ce marqueur génétique chez tous les patients atteints de cette leucémie, devrait permettre aux médecins de choisir des traitements mieux appropriés, jugent les auteurs de l'étude parue en ligne dans le New England Journal of Medicine. Le recours aux thérapies actuellement disponibles se traduit par un taux de guérison de 80% de cette leucémie. Mais ces traitements présentent aussi un risque important d'effets secondaires et même avec ces thérapies, seulement 30% des enfants victimes d'une résurgence de la leucémie survivent cinq ans. Pouvoir déterminer le risque de rechute encouru par un patient devrait aider le médecin à ajuster l'intensité des thérapies pour optimiser les chances de guérison totale. Jusqu'alors il n'existait pas de bon marqueur génétique pour bien prédire ce risque, souligne le Dr Stephen Hunger, de l'Hôpital des enfants de l'Université de Floride (sud est), qui a dirigé cette recherche. Des anomalies d'un gène permettraient de prédire le risque de rechute chez des enfants atteints de la forme la plus commune de leucémie, selon des travaux publiés mercredi. Les résultats de cette étude vont probablement être utilisés dans les futurs diagnostics pour évaluer les probabilités d'échec du traitement, estiment ces chercheurs. Ils soulignent toutefois que plus de recherches sont nécessaires pour déterminer comment les variations de ce gène, appelé IKZF1 ou IKAROS, déclenchent une résurgence de la leucémie aiguë lymphoblastique, forme la plus courante de ce cancer du sang affectant un enfant sur 29.000 annuellement. Le recours à un test moléculaire pour identifier ce marqueur génétique chez tous les patients atteints de cette leucémie, devrait permettre aux médecins de choisir des traitements mieux appropriés, jugent les auteurs de l'étude parue en ligne dans le New England Journal of Medicine. Le recours aux thérapies actuellement disponibles se traduit par un taux de guérison de 80% de cette leucémie. Mais ces traitements présentent aussi un risque important d'effets secondaires et même avec ces thérapies, seulement 30% des enfants victimes d'une résurgence de la leucémie survivent cinq ans. Pouvoir déterminer le risque de rechute encouru par un patient devrait aider le médecin à ajuster l'intensité des thérapies pour optimiser les chances de guérison totale. Jusqu'alors il n'existait pas de bon marqueur génétique pour bien prédire ce risque, souligne le Dr Stephen Hunger, de l'Hôpital des enfants de l'Université de Floride (sud est), qui a dirigé cette recherche.