Par définition, la bureaucratie est un appareil administratif installé par l'Etat au service du citoyen, or la réalité est souvent tout autre, et la corporation des médias est la mieux placée pour en savoir quelque chose, car dans les administrations, on se méfie souvent du journaliste de peur qu'il ne dévoile certaines anomalies qui ne sont malheureusement pas rares. Et s'il persiste à rencontrer un responsable, le maître mot qui revient souvent en réponse : «Il est en réunion», ou pire : «Il n'est pas encore là». Justement, la ponctualité est un autre phénomène qui gangrène l'administration. Surtout en mois de ramadhan où les postes de travail sont souvent désertés avant l'heure pour arriver le lendemain en retard de plusieurs dizaines de minutes, ou pas du tout en prolongeant la durée du sommeil jusqu'au f'tour. L'état civil, l'un des services administratifs les plus convoités à longueur de journée, est peut-être le meilleur exemple d'un service qui fonctionne au ralenti. A ce propos, une longue intervention à la 3e session de l'APW affirme qu'un tel service d'une grande utilité ne peut fonctionner avec des agents rémunérés dans le cadre du filet social, soit payés à hauteur de 3.000 ou 4.000 DA. En tout cas, les cas d'incivisme à l'administration sont légion, parfois ils finissent même par des prises de bec entre un agent tattillon peu civique et un citoyen borné qui ne comprend que ce qu'il pense. Malheureusement, la bureaucratie est une tare bien ancrée dans un pays de trente-cinq millions d'avis divergents. Nous devons y remédier. M. A. Par définition, la bureaucratie est un appareil administratif installé par l'Etat au service du citoyen, or la réalité est souvent tout autre, et la corporation des médias est la mieux placée pour en savoir quelque chose, car dans les administrations, on se méfie souvent du journaliste de peur qu'il ne dévoile certaines anomalies qui ne sont malheureusement pas rares. Et s'il persiste à rencontrer un responsable, le maître mot qui revient souvent en réponse : «Il est en réunion», ou pire : «Il n'est pas encore là». Justement, la ponctualité est un autre phénomène qui gangrène l'administration. Surtout en mois de ramadhan où les postes de travail sont souvent désertés avant l'heure pour arriver le lendemain en retard de plusieurs dizaines de minutes, ou pas du tout en prolongeant la durée du sommeil jusqu'au f'tour. L'état civil, l'un des services administratifs les plus convoités à longueur de journée, est peut-être le meilleur exemple d'un service qui fonctionne au ralenti. A ce propos, une longue intervention à la 3e session de l'APW affirme qu'un tel service d'une grande utilité ne peut fonctionner avec des agents rémunérés dans le cadre du filet social, soit payés à hauteur de 3.000 ou 4.000 DA. En tout cas, les cas d'incivisme à l'administration sont légion, parfois ils finissent même par des prises de bec entre un agent tattillon peu civique et un citoyen borné qui ne comprend que ce qu'il pense. Malheureusement, la bureaucratie est une tare bien ancrée dans un pays de trente-cinq millions d'avis divergents. Nous devons y remédier. M. A.