Longtemps décriée par la population, la bureaucratie résiste aux campagnes initiées par les pouvoirs publics afin de combattre ce fléau qui agresse la qualité de vie des Algériens. Les «ronds de cuir» de certaines administrations, collectivités locales et institutions continuent à imposer leur diktat aux usagers qui ne savent à quel saint se vouer pour finaliser leurs requêtes légitimes . A titre illustratif, les banques exigent de sérieuses garanties et surtout un dossier volumineux pour les postulants à un prêt bancaire relatif à l'achat d'un logement promotionnel, social participatif, vente sur plan, de particulier à particulier, etc... En effet, il est impératif de produire les fameux négatifs délivrés par l'OPGI, la conservation foncière, l'agence foncière, l'APC et également les certificats de fonction, l'état des services, les 12 dernières fiches de salaires, l'extrait de naissance, la fiche familiale d'état civil, le certificat de résidence, l'extrait de rôles délivré par les services des impôts, une photocopie légalisée de la carte nationale d'identité, une convention dùment signée, etc. De toute évidence les candidats sont soumis à un véritable parcours du combattant pour réunir ces documents indispensables qui nécessitent un va-et-vient incessant dans les différentes administrations qui prennent un malin plaisir à créer des écueils . Les universitaires chômeurs qui doivent, au préalable, s'inscrire auprès de l'agence de l'ANEM, devront patienter quelques années pour prétendre à un contrat à durée déterminée qui exige un volumineux dossier contraignant qu'ils remettront à la délégation de l'emploi des jeunes ou à la direction de l'action sociale. D'autre part, les candidats à un concours organisé chaque année par diverses directions et administrations sont tenus de produire un tas de documents, à savoir l'extrait du casier judiciare, le certificat de nationalité, les attestations de diplômes, les cerificats médicaux de médecine générale et de phtisio, les actes de naissances, le certificat de résidence, les photos d'identité la situation vis-à-vis du service national et les frais d'inscription et autres. Il est utile de souligner que seuls quelques postes sont offerts aux centaines de postulants qui auront concouru sans succès après avoir dépensé une somme d'énergie et beaucoup de dinars inutilement. Cependant, grâce à la ténacité et aux fermes instructions des autorités locales, et notamment du Wali, des progrès tangibles sont enregistrés puisque les services compétents des dairas établissent désormais les cartes nationales d'identité dans un délai de 3 à 4 jours et le passeport en l'espace maximal d'un mois. Dans le souci de rapprocher l'administation des usagers, les responsables sont tenus de recevoir le public deux fois par semaine et ce, à l'instar du premier magistrat de la wilaya qui accorde des audiences chaque dimanche et jeudi matin aux citoyens sans exception. Les pouvoirs publics ont réussi à briser certaines barrières en organisant ces dernières années les opérations «Portes ouvertes» qui ont permis aux citoyens de surmonter cette appréhension des administrations, notamment les commissariats de police dont l'accueil est plus humain voire, chaleureux. H. B. Longtemps décriée par la population, la bureaucratie résiste aux campagnes initiées par les pouvoirs publics afin de combattre ce fléau qui agresse la qualité de vie des Algériens. Les «ronds de cuir» de certaines administrations, collectivités locales et institutions continuent à imposer leur diktat aux usagers qui ne savent à quel saint se vouer pour finaliser leurs requêtes légitimes . A titre illustratif, les banques exigent de sérieuses garanties et surtout un dossier volumineux pour les postulants à un prêt bancaire relatif à l'achat d'un logement promotionnel, social participatif, vente sur plan, de particulier à particulier, etc... En effet, il est impératif de produire les fameux négatifs délivrés par l'OPGI, la conservation foncière, l'agence foncière, l'APC et également les certificats de fonction, l'état des services, les 12 dernières fiches de salaires, l'extrait de naissance, la fiche familiale d'état civil, le certificat de résidence, l'extrait de rôles délivré par les services des impôts, une photocopie légalisée de la carte nationale d'identité, une convention dùment signée, etc. De toute évidence les candidats sont soumis à un véritable parcours du combattant pour réunir ces documents indispensables qui nécessitent un va-et-vient incessant dans les différentes administrations qui prennent un malin plaisir à créer des écueils . Les universitaires chômeurs qui doivent, au préalable, s'inscrire auprès de l'agence de l'ANEM, devront patienter quelques années pour prétendre à un contrat à durée déterminée qui exige un volumineux dossier contraignant qu'ils remettront à la délégation de l'emploi des jeunes ou à la direction de l'action sociale. D'autre part, les candidats à un concours organisé chaque année par diverses directions et administrations sont tenus de produire un tas de documents, à savoir l'extrait du casier judiciare, le certificat de nationalité, les attestations de diplômes, les cerificats médicaux de médecine générale et de phtisio, les actes de naissances, le certificat de résidence, les photos d'identité la situation vis-à-vis du service national et les frais d'inscription et autres. Il est utile de souligner que seuls quelques postes sont offerts aux centaines de postulants qui auront concouru sans succès après avoir dépensé une somme d'énergie et beaucoup de dinars inutilement. Cependant, grâce à la ténacité et aux fermes instructions des autorités locales, et notamment du Wali, des progrès tangibles sont enregistrés puisque les services compétents des dairas établissent désormais les cartes nationales d'identité dans un délai de 3 à 4 jours et le passeport en l'espace maximal d'un mois. Dans le souci de rapprocher l'administation des usagers, les responsables sont tenus de recevoir le public deux fois par semaine et ce, à l'instar du premier magistrat de la wilaya qui accorde des audiences chaque dimanche et jeudi matin aux citoyens sans exception. Les pouvoirs publics ont réussi à briser certaines barrières en organisant ces dernières années les opérations «Portes ouvertes» qui ont permis aux citoyens de surmonter cette appréhension des administrations, notamment les commissariats de police dont l'accueil est plus humain voire, chaleureux. H. B.