M. Ould-Abdallah, envoyé spécial des Nations unies pour la Somalie a exhorté les parties somaliennes à élire un nouveau président «capable et stimulant», après la démission le 29 décembre du chef de l'Etat Abdullahi Yusuf Ahmed. M. Ould-Abdallah, envoyé spécial des Nations unies pour la Somalie a exhorté les parties somaliennes à élire un nouveau président «capable et stimulant», après la démission le 29 décembre du chef de l'Etat Abdullahi Yusuf Ahmed. L'envoyé spécial des Nations unies pour la Somalie, Ahmedou Ould-Abdallah, a estimé hier que la «balle était dans le camp des Somaliens» pour assurer leur sécurité et mettre fin à la violence après le début du retrait des troupes éthiopiennes de la capitale Mogadiscio. «Les Ethiopiens ont respecté leur engagement (de retrait). La balle est désormais dans le camp des Somaliens, en particulier de ceux qui affirmaient seulement se battre contre les troupes éthiopiennes, afin de mettre fin aux massacres et à la violence insensés», a déclaré l'envoyé dans un communiqué. L'armée éthiopienne s'est retirée mardi de deux de ses principales positions à Mogadiscio, ont rapporté des témoins. M. Ould-Abdallah a exhorté les parties somaliennes à élire un nouveau président «capable et stimulant», après la démission le 29 décembre du chef de l'Etat Abdullahi Yusuf Ahmed. «La Somalie a besoin et mérite un gouvernement efficace et représentatif avec une participation variée, provenant en particulier de la nouvelle génération de jeunes hommes et femmes qui ne sont pas salis par la violence passée, la corruption et les loyautés claniques excessives», martèle l'envoyé spécial. Le futur «gouvernement d'unité devra être capable de gérer la situation sécuritaire après le retrait (total) des troupes éthiopiennes, en étroite coopération avec les forces somaliennes et les troupes de l'Amisom (force de l'Union africaine en Somalie)», a-t-il dit. Addis Abeba a entamé son plan de retrait total de ses troupes du territoire somalien début janvier, soucieuse de s'extraire d'un bourbier militaire en raison des attaques à Mogadiscio et dans les régions d'insurgés dirigés par les combattants extrémistes islamistes des «shebab». Les islamistes somaliens ont toujours affirmé se battre contre «l'occupation éthiopienne». L'armée éthiopienne était intervenue officiellement fin 2006 pour soutenir le gouvernement somalien, et a mis en déroute début 2007 les tribunaux islamiques qui avaient contrôlé pendant quelques mois l'essentiel du centre et du sud de la Somalie. L'Ethiopie, en majorité orthodoxe, avait justifié cette intervention en arguant que les tribunaux menaçaient sa sécurité. L'envoyé spécial des Nations unies pour la Somalie, Ahmedou Ould-Abdallah, a estimé hier que la «balle était dans le camp des Somaliens» pour assurer leur sécurité et mettre fin à la violence après le début du retrait des troupes éthiopiennes de la capitale Mogadiscio. «Les Ethiopiens ont respecté leur engagement (de retrait). La balle est désormais dans le camp des Somaliens, en particulier de ceux qui affirmaient seulement se battre contre les troupes éthiopiennes, afin de mettre fin aux massacres et à la violence insensés», a déclaré l'envoyé dans un communiqué. L'armée éthiopienne s'est retirée mardi de deux de ses principales positions à Mogadiscio, ont rapporté des témoins. M. Ould-Abdallah a exhorté les parties somaliennes à élire un nouveau président «capable et stimulant», après la démission le 29 décembre du chef de l'Etat Abdullahi Yusuf Ahmed. «La Somalie a besoin et mérite un gouvernement efficace et représentatif avec une participation variée, provenant en particulier de la nouvelle génération de jeunes hommes et femmes qui ne sont pas salis par la violence passée, la corruption et les loyautés claniques excessives», martèle l'envoyé spécial. Le futur «gouvernement d'unité devra être capable de gérer la situation sécuritaire après le retrait (total) des troupes éthiopiennes, en étroite coopération avec les forces somaliennes et les troupes de l'Amisom (force de l'Union africaine en Somalie)», a-t-il dit. Addis Abeba a entamé son plan de retrait total de ses troupes du territoire somalien début janvier, soucieuse de s'extraire d'un bourbier militaire en raison des attaques à Mogadiscio et dans les régions d'insurgés dirigés par les combattants extrémistes islamistes des «shebab». Les islamistes somaliens ont toujours affirmé se battre contre «l'occupation éthiopienne». L'armée éthiopienne était intervenue officiellement fin 2006 pour soutenir le gouvernement somalien, et a mis en déroute début 2007 les tribunaux islamiques qui avaient contrôlé pendant quelques mois l'essentiel du centre et du sud de la Somalie. L'Ethiopie, en majorité orthodoxe, avait justifié cette intervention en arguant que les tribunaux menaçaient sa sécurité.