La fatigue chronique chez les personnes adultes est liée à des traumatismes émotionnels ou physiques dans leur enfance, selon une étude publiée lundi dans la revue américaine Archives of General Psychiatry. Cette étude a indiqué que "le stress (dans l'enfance) combiné à d'autres facteurs de risque déclenche probablement le syndrome de fatigue chronique en raison de ses effets sur les systèmes neuro-endocrinien, nerveux central et immunitaire". Ce syndrome affecterait jusqu'à 2,5% des adultes aux Etats-Unis et ses causes comme son développement restent mal connus, relève l'étude. "Toutefois, toutes les personnes ayant été sujettes à des situations stressantes dans leur enfance ne développent pas ce syndrome à l'âge adulte et il est de ce fait important de comprendre les différences dans la vulnérabilité aux effets du stress", soulignent les auteurs de ces travaux, dont la Dr Christine Heim de la faculté de médecine Emory à Atlanta (Georgia, sud est). Ces chercheurs ont étudié 113 patients souffrant de fatigue chronique et 124 individus en bonne santé servant de groupe témoin. Les participants ont été testés pour évaluer leur niveau de l'hormone cortisol dans la salive. Un bas niveau de cette hormone, un corticostéroïde secrété par le cortex de la glande surrénale, indiquerait une baisse d'activité du principal système neuro-endocrinien de réponse au stress. Des personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique ont souvent fait part d'une plus grande exposition à des situations traumatisantes dans leur enfance, révèlent les auteurs de la recherche. Ils ont déterminé que des traumatismes dans l'enfance étaient liés à un accroissement de 600% du risque d'être frappé du syndrome de fatigue chronique qui persiste malgré du repos. Les patients dans le groupe étudié atteints de ce syndrome étaient plus sujets à la dépression, à l'anxiété et au stress post-traumatique que ceux du groupe témoin. De plus leurs niveaux de cortisol étaient plus faibles que chez les sujets du groupe en bonne santé. "Les résultats de cette recherche sont essentiels pour guider des recherches afin de déterminer des cibles de traitement pour prévenir le syndrome de fatigue chronique", ont souligné les auteurs de ces travaux. La fatigue chronique chez les personnes adultes est liée à des traumatismes émotionnels ou physiques dans leur enfance, selon une étude publiée lundi dans la revue américaine Archives of General Psychiatry. Cette étude a indiqué que "le stress (dans l'enfance) combiné à d'autres facteurs de risque déclenche probablement le syndrome de fatigue chronique en raison de ses effets sur les systèmes neuro-endocrinien, nerveux central et immunitaire". Ce syndrome affecterait jusqu'à 2,5% des adultes aux Etats-Unis et ses causes comme son développement restent mal connus, relève l'étude. "Toutefois, toutes les personnes ayant été sujettes à des situations stressantes dans leur enfance ne développent pas ce syndrome à l'âge adulte et il est de ce fait important de comprendre les différences dans la vulnérabilité aux effets du stress", soulignent les auteurs de ces travaux, dont la Dr Christine Heim de la faculté de médecine Emory à Atlanta (Georgia, sud est). Ces chercheurs ont étudié 113 patients souffrant de fatigue chronique et 124 individus en bonne santé servant de groupe témoin. Les participants ont été testés pour évaluer leur niveau de l'hormone cortisol dans la salive. Un bas niveau de cette hormone, un corticostéroïde secrété par le cortex de la glande surrénale, indiquerait une baisse d'activité du principal système neuro-endocrinien de réponse au stress. Des personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique ont souvent fait part d'une plus grande exposition à des situations traumatisantes dans leur enfance, révèlent les auteurs de la recherche. Ils ont déterminé que des traumatismes dans l'enfance étaient liés à un accroissement de 600% du risque d'être frappé du syndrome de fatigue chronique qui persiste malgré du repos. Les patients dans le groupe étudié atteints de ce syndrome étaient plus sujets à la dépression, à l'anxiété et au stress post-traumatique que ceux du groupe témoin. De plus leurs niveaux de cortisol étaient plus faibles que chez les sujets du groupe en bonne santé. "Les résultats de cette recherche sont essentiels pour guider des recherches afin de déterminer des cibles de traitement pour prévenir le syndrome de fatigue chronique", ont souligné les auteurs de ces travaux.