«Il faut se serrer les coudes et éviter de se disperser afin de contenir le nouveau décret exécutif destiné à limiter la profession de transitaire et de commissaire en douane. Il est, donc, impérieux de réagir rapidement et plus haut que l'administration des douanes avant qu'elle prenne une décision», a notamment affirmé, hier, Madjid Nedjam, président de l'Union nationale des transitaires et commissionnaires en douane algériens (UNTCA) lors de l'assemblée générale ordinaire tenue au siège de l'Algex. Ayant soumis ce projet de décret à l'UNTCA le 22 décembre dernier pour information en vue d'une application, la direction générale des douanes envisage de professionnaliser le métier de transitaires et commissionnaire en voulant agréer les futurs postulants pour l'accès à cette fonction sur la base de concours. Mais les membres de l'UNTCA estiment qu'ils sont lésés dans la mesure où ils doivent se présenter devant un jury pour valider leur agrément (article 35) tandis que les dispositions de certains articles (6 et 35) stipulent que la commission chargée de passer des examens aux candidats est habilitée à contrôler les aptitudes des anciens transitaires et commissionnaires avant l'obtention de l'agrément. Une autre nouveauté caractérise ce décret, à savoir l'autorisation pour les propriétaires et les importateurs de dédouaner eux-mêmes leurs marchandises, d'où la protestation des membres de l'UNTCA, estimant qu'ils craignent la disparition de cette profession, sachant que l'Etat a l'intention de leur endosser la responsabilité de la situation actuelle du commerce extérieur, selon un intervenant. Celui-ci dira que «les transitaires et concessionnaires sont des boucs émissaires de l'échec du commerce extérieur et, par conséquent, la direction des douanes doit se concerter avec eux avant de prendre une décision.» Par ailleurs, l'article 5 du décret exige une expérience professionnelle de 15 années dans le corps de douane pour les postulants à cette profession de transitaire et commissionnaire, d'où la limitation, jugée draconienne par les membres de l'UNTCA. Un transitaire de Skikda a soulevé le problème de la clochardisation de la profession estimant que l'UNTCA doit élire un président et des représentants capables de lutter pour la sauvegarde de la profession et défendre ses droits moraux. «Il faut quelqu'un qui possède de l'autorité des qualités techniques afin de permettre à la profession d'avoir plus de débouchés, sachant que les transitaires n'ayant pas de bureaux régionaux ne sont pas autorisés à travailler dans les différentes wilayas du pays», a-t-il déclaré. Par ailleurs, il a mis en relief les retards causés dans le déchargement des navires en instance se trouvant en rade (surestaries), notamment aux alentours du port d'Alger (30 bateaux) et Skikda (15), ce qui nécessite le paiement d'une pénalité de 10.000 DA par jour. «Nous voulons des gens compétents», a-t-il ajouté. Le problème des fausses déclarations en douane a également été abordé au cours de cette réunion où l'amendement du règlement intérieur de l'UNTCA a été réclamé par les membres présents. A. A. «Il faut se serrer les coudes et éviter de se disperser afin de contenir le nouveau décret exécutif destiné à limiter la profession de transitaire et de commissaire en douane. Il est, donc, impérieux de réagir rapidement et plus haut que l'administration des douanes avant qu'elle prenne une décision», a notamment affirmé, hier, Madjid Nedjam, président de l'Union nationale des transitaires et commissionnaires en douane algériens (UNTCA) lors de l'assemblée générale ordinaire tenue au siège de l'Algex. Ayant soumis ce projet de décret à l'UNTCA le 22 décembre dernier pour information en vue d'une application, la direction générale des douanes envisage de professionnaliser le métier de transitaires et commissionnaire en voulant agréer les futurs postulants pour l'accès à cette fonction sur la base de concours. Mais les membres de l'UNTCA estiment qu'ils sont lésés dans la mesure où ils doivent se présenter devant un jury pour valider leur agrément (article 35) tandis que les dispositions de certains articles (6 et 35) stipulent que la commission chargée de passer des examens aux candidats est habilitée à contrôler les aptitudes des anciens transitaires et commissionnaires avant l'obtention de l'agrément. Une autre nouveauté caractérise ce décret, à savoir l'autorisation pour les propriétaires et les importateurs de dédouaner eux-mêmes leurs marchandises, d'où la protestation des membres de l'UNTCA, estimant qu'ils craignent la disparition de cette profession, sachant que l'Etat a l'intention de leur endosser la responsabilité de la situation actuelle du commerce extérieur, selon un intervenant. Celui-ci dira que «les transitaires et concessionnaires sont des boucs émissaires de l'échec du commerce extérieur et, par conséquent, la direction des douanes doit se concerter avec eux avant de prendre une décision.» Par ailleurs, l'article 5 du décret exige une expérience professionnelle de 15 années dans le corps de douane pour les postulants à cette profession de transitaire et commissionnaire, d'où la limitation, jugée draconienne par les membres de l'UNTCA. Un transitaire de Skikda a soulevé le problème de la clochardisation de la profession estimant que l'UNTCA doit élire un président et des représentants capables de lutter pour la sauvegarde de la profession et défendre ses droits moraux. «Il faut quelqu'un qui possède de l'autorité des qualités techniques afin de permettre à la profession d'avoir plus de débouchés, sachant que les transitaires n'ayant pas de bureaux régionaux ne sont pas autorisés à travailler dans les différentes wilayas du pays», a-t-il déclaré. Par ailleurs, il a mis en relief les retards causés dans le déchargement des navires en instance se trouvant en rade (surestaries), notamment aux alentours du port d'Alger (30 bateaux) et Skikda (15), ce qui nécessite le paiement d'une pénalité de 10.000 DA par jour. «Nous voulons des gens compétents», a-t-il ajouté. Le problème des fausses déclarations en douane a également été abordé au cours de cette réunion où l'amendement du règlement intérieur de l'UNTCA a été réclamé par les membres présents. A. A.