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Les tailleurs de pierre en danger
Tizi-Ouzou/Journée sur la pneumo-phtisiologie
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 01 - 2009

Le CHU de Tizi-Ouzou a abrité, avant-hier, les journées nationales sur la pneumo-phtisiologie. Une rencontre de deux jours à laquelle ont pris part des spécialistes venus de différents hôpitaux du pays. Durant la séance de la matinée, les maladies professionnelles ont particulièrement attiré l'attention des médecins.
Le CHU de Tizi-Ouzou a abrité, avant-hier, les journées nationales sur la pneumo-phtisiologie. Une rencontre de deux jours à laquelle ont pris part des spécialistes venus de différents hôpitaux du pays. Durant la séance de la matinée, les maladies professionnelles ont particulièrement attiré l'attention des médecins.
C'est suite à la présentation d'une étude sur la silicose effectuée au niveau du CHU de Tizi-Ouzou par les Drs Ihadjadène, Djegali, Keddou, Kabli et le Pr Messadi, au service de pneumo-phtisiologie sur la période 2004/2008 que la sonnette d'alarme a été tirée quant à la dangerosité de la situation à laquelle s'exposent les tailleurs de pierre dans la wilaya. En effet, selon ladite étude, la silicose est une maladie pulmonaire incurable et irréversible provoquée par l'inhalation de poussières contenant de la silice cristalline libre. Cette maladie, qui jusqu'à un passé récent était diagnostiquée sur des personnes de plus de 60 ans et qui sont d'anciens immigrés qui ont travaillé dans les mines de France, est actuellement en recrudescence chez les jeunes. Sur 3.937 cas étudiés, 24 cas de silicoses ont été identifiés et plus d'un tiers des pesrsonnes concernées sont âgées de moins de 40 ans. Selon la même étude, ces derniers sont de plus en plus nombreux et ce sont pour la plupart de jeunes casseurs de pierres (13 cas) avec une fréquence de 72%. Une prévalence importante a été enregistrée en milieu rural (89%), «dont près de la moitié sont des casseurs de pierre exerçant, pour la grande majorité d'entre eux, dans deux régions de la wilaya, àsavoir Makouda et Azazga», qu'en zone urbaine (11%). Plus alarmant, la même étude souligne que «la majorité des patients sont déjà au stade d'insuffisance respiratoire chronique», et pour couronner le tout, plus d'un tiers des patients ne bénéficie pas d'une réparation car non affilié à la sécurité sociale puisqu'il s'agit de travailleurs clandestins, et selon un médecin, même si il y a ceux qui s'ont déclarés à la CASNOS, «cet organisme assureur ne reconnaît ni les accidents de travail ni les maladies professionnelles, or c'est une maladie qui tue au bout de cinq ans». Ce même intervenant a souligné qu'un projet de révision de la réglementation en la matière a été introduit mais le décret d'application des nouvelless dispositions concernant cette maladie qui est nouvelle dans notre pays tarde à voir le jour.
C'est suite à la présentation d'une étude sur la silicose effectuée au niveau du CHU de Tizi-Ouzou par les Drs Ihadjadène, Djegali, Keddou, Kabli et le Pr Messadi, au service de pneumo-phtisiologie sur la période 2004/2008 que la sonnette d'alarme a été tirée quant à la dangerosité de la situation à laquelle s'exposent les tailleurs de pierre dans la wilaya. En effet, selon ladite étude, la silicose est une maladie pulmonaire incurable et irréversible provoquée par l'inhalation de poussières contenant de la silice cristalline libre. Cette maladie, qui jusqu'à un passé récent était diagnostiquée sur des personnes de plus de 60 ans et qui sont d'anciens immigrés qui ont travaillé dans les mines de France, est actuellement en recrudescence chez les jeunes. Sur 3.937 cas étudiés, 24 cas de silicoses ont été identifiés et plus d'un tiers des pesrsonnes concernées sont âgées de moins de 40 ans. Selon la même étude, ces derniers sont de plus en plus nombreux et ce sont pour la plupart de jeunes casseurs de pierres (13 cas) avec une fréquence de 72%. Une prévalence importante a été enregistrée en milieu rural (89%), «dont près de la moitié sont des casseurs de pierre exerçant, pour la grande majorité d'entre eux, dans deux régions de la wilaya, àsavoir Makouda et Azazga», qu'en zone urbaine (11%). Plus alarmant, la même étude souligne que «la majorité des patients sont déjà au stade d'insuffisance respiratoire chronique», et pour couronner le tout, plus d'un tiers des patients ne bénéficie pas d'une réparation car non affilié à la sécurité sociale puisqu'il s'agit de travailleurs clandestins, et selon un médecin, même si il y a ceux qui s'ont déclarés à la CASNOS, «cet organisme assureur ne reconnaît ni les accidents de travail ni les maladies professionnelles, or c'est une maladie qui tue au bout de cinq ans». Ce même intervenant a souligné qu'un projet de révision de la réglementation en la matière a été introduit mais le décret d'application des nouvelless dispositions concernant cette maladie qui est nouvelle dans notre pays tarde à voir le jour.


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