Le mouvement de protestation entretenu par les syndicats de la santé a été momentanément suspendu. Cette décision a été prise hier suite à une rencontre qui a réuni le des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le syndicta des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMSM). La suspension ne durera que quelques semaines. Les deux syndicats en question doivent se réunir le 23 février pour décider de la suite à donner à leur mouvement. Une assemblée générale est prévue à cette date pour évaluer la situation et ainsi l'avenir de l'action engagée. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Haraoubia, avait appelé les syndicalistes à arrêter leur grève contre une promesse de prendre en charge toutes leurs revendiactions. Promesse qui n'a pas été, apparemment, tenue puisque les protestations n'ont été arrêtées que temporairement. Les syndicats ont suspendu la grève après avoir tenu une rencontre avec les deux ministères de tutelle : de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Cette rencontre a débouché sur un accord concernant une seule revendication, soit la révision du volet relatif aux primes. Le nouveau sera appliqué à partir du 15 février. Il convient de rappeler que les professeurs de la santé soulèvent depuis près d'une année les mêmes problèmes et les mêmes revendicationst: la révision de la grille des salaires et l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire. C'est d'ailleurs les mêmes que celles des professionnels de l'Education. M. Merabet, contacté par Le Midi Libre, se plaigne de la situation des enseignants et praticiens de la santé. «Quant on fait une comparaison des grilles des salaires à un niveau maghrébin, l'Algérie se retrouve en derniere position » a-t-il regretté. «La nouvelle grille a relevé les salaires des dentistes de 1.700 dinars !» s'est-il exclamé. S'agissant de la grève du début de ce mois de janvier par la même coordination syndicale, ses représentants ont estimé qu'elle a été des plus réussies puisque le taux de suivi a atteint les « 100% dans plusieurs facultés de médecine à travers le pays ». Ce mouvement de protestation si bénéfique pour les professeurs en médecine ne l'est pas forcément pour les étudiants. D'ores et déjà, ils redoutent les répercussions de la grève sur leurs cursus. «Déjà que la grève d'une semaine a causé un chevauchement dans le calendrier des examens» a indiqué Aida, étudiante en médecine. Elle a estimé que cette grève risque d'augmenter le taux d'échec vu la perturbation qu'elle a suscitée et qu'elle risque encore d'accentuer si le mouvement de protestation continue. L. B. Le mouvement de protestation entretenu par les syndicats de la santé a été momentanément suspendu. Cette décision a été prise hier suite à une rencontre qui a réuni le des professeurs et docents en sciences médicales (SNPDSM) et le syndicta des maîtres-assistants en sciences médicales (SNMSM). La suspension ne durera que quelques semaines. Les deux syndicats en question doivent se réunir le 23 février pour décider de la suite à donner à leur mouvement. Une assemblée générale est prévue à cette date pour évaluer la situation et ainsi l'avenir de l'action engagée. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Rachid Haraoubia, avait appelé les syndicalistes à arrêter leur grève contre une promesse de prendre en charge toutes leurs revendiactions. Promesse qui n'a pas été, apparemment, tenue puisque les protestations n'ont été arrêtées que temporairement. Les syndicats ont suspendu la grève après avoir tenu une rencontre avec les deux ministères de tutelle : de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Cette rencontre a débouché sur un accord concernant une seule revendication, soit la révision du volet relatif aux primes. Le nouveau sera appliqué à partir du 15 février. Il convient de rappeler que les professeurs de la santé soulèvent depuis près d'une année les mêmes problèmes et les mêmes revendicationst: la révision de la grille des salaires et l'ouverture des négociations sur le régime indemnitaire. C'est d'ailleurs les mêmes que celles des professionnels de l'Education. M. Merabet, contacté par Le Midi Libre, se plaigne de la situation des enseignants et praticiens de la santé. «Quant on fait une comparaison des grilles des salaires à un niveau maghrébin, l'Algérie se retrouve en derniere position » a-t-il regretté. «La nouvelle grille a relevé les salaires des dentistes de 1.700 dinars !» s'est-il exclamé. S'agissant de la grève du début de ce mois de janvier par la même coordination syndicale, ses représentants ont estimé qu'elle a été des plus réussies puisque le taux de suivi a atteint les « 100% dans plusieurs facultés de médecine à travers le pays ». Ce mouvement de protestation si bénéfique pour les professeurs en médecine ne l'est pas forcément pour les étudiants. D'ores et déjà, ils redoutent les répercussions de la grève sur leurs cursus. «Déjà que la grève d'une semaine a causé un chevauchement dans le calendrier des examens» a indiqué Aida, étudiante en médecine. Elle a estimé que cette grève risque d'augmenter le taux d'échec vu la perturbation qu'elle a suscitée et qu'elle risque encore d'accentuer si le mouvement de protestation continue. L. B.