Un quart des décès par piqûres de scorpions enregistrés en Algérie sont localisés dans la wilaya de M'sila où l'on a déploré l'année passée 15 morts, a indiqué mercredi un responsable au ministre de la santé. Au cours d'un séminaire national sur ce phénomène tenu à Boussaâda (w. M'sila), le directeur de la prévention au ministère de la Santé, M. Wahdi Mohamed a ajouté que 2008 avait été marquée à l'échelle nationale par 74 décès par envenimation scorpionique parmi lesquels neuf dans la seule région de Boussaâda sur les 15 enregistrés dans toute la wilaya de M'sila. Il a attribué l'ampleur du phénomène à M'sila à "l'absence" d'un programme de prévention associant les intervenants locaux dont le secteur de la construction et de l'urbanisme et orienté vers la préservation de la propreté de l'environnement, la lutte contre les constructions illicites, l'enlèvement des déblais et le désherbage des aires mitoyennes aux habitations. M. Wahdi a insisté, en outre, sur la nécessaire adoption par les 14 wilayas participant au séminaire d'un programme axé sur la déclaration de l'état d'alerte au niveau des unités sanitaires, le transfert temporaire des spécialistes dans la prise en charge des victimes d'envenimement scorpionique, le report des vacances estivales et une meilleure distribution des personnels des secteurs sanitaires. Véritable menace pour la santé publique, l'envenimement scorpionique nécessite en matière de prévention l'association des médias et du mouvement associatif pour contenir ce fléau qui a causé l'année passée 50.000 piqûres réparties sur la moitié des wilayas du pays et même dans certaines villes côtières, a ajouté le même responsable. Si le nombre de décès a pu, au cours de ces années, être réduit de 150 à 74 morts par an, des efforts supplémentaires restent, a ajouté le responsable national de la prévention, à accomplir surtout lorsque l'on sait, a-t-il dit, que "70% des piqûres ont été signalés en 2008 à l'intérieur des maisons et 30% à l'extérieur alors que ces proportions étaient auparavant inversées". Ceci s'explique par l'absence de prévention dans les maisons, a relevé le même cadre estimant que pareille situation sape les efforts d'amélioration urbaine tels l'éclairage public et l'aménagement des routes qui, a-t-il signalé, "aussi simples qu'ils paraissent, ont permis de réduire notablement le nombre de piqûres à Aïn Safra et El- Bayadh". La responsabilité du département de la santé consiste à prendre en charge les cas admis dans les unités sanitaires, a affirme M. Wahdi qui a noté que le ministère a mobilisé tous les moyens dont la formation des réanimateurs et la fourniture du sérum antiscorpionique. "Les autres secteurs ont également leur part de responsabilité" qui doit être assumé pour "compléter" l'effort de la santé, a ajouté l'intervenant. Le bilan épidémiologique de la wilaya de M'sila fait état en 2008 de 4.652 piqûres scorpioniques dont 15 mortels contre seulement 7 morts en 2003. Dr Bengada de l'Institut Pasteur a indiqué de son côté que le traitement au sérum antiscorpionique n'est dans certains cas pas nécessaire, en signalant que la collecte des scorpions, outre l'obtention du sérum, vise également à réduire les effectifs de cet animal venimeux dans les aires mitoyennes aux agglomérations. Pour sa part, Dr Helal, du ministère de la Santé, a souligné que l'Algérie dispose depuis deux décennies d'un plan de lutte contre l'envenimation scorpionique avant de noter que certaines wilayas ont obtenu des résultats sensibles en matière de lutte contre ce fléau dont Laghouat qui affiche zéro décès depuis cinq années consécutives. Un quart des décès par piqûres de scorpions enregistrés en Algérie sont localisés dans la wilaya de M'sila où l'on a déploré l'année passée 15 morts, a indiqué mercredi un responsable au ministre de la santé. Au cours d'un séminaire national sur ce phénomène tenu à Boussaâda (w. M'sila), le directeur de la prévention au ministère de la Santé, M. Wahdi Mohamed a ajouté que 2008 avait été marquée à l'échelle nationale par 74 décès par envenimation scorpionique parmi lesquels neuf dans la seule région de Boussaâda sur les 15 enregistrés dans toute la wilaya de M'sila. Il a attribué l'ampleur du phénomène à M'sila à "l'absence" d'un programme de prévention associant les intervenants locaux dont le secteur de la construction et de l'urbanisme et orienté vers la préservation de la propreté de l'environnement, la lutte contre les constructions illicites, l'enlèvement des déblais et le désherbage des aires mitoyennes aux habitations. M. Wahdi a insisté, en outre, sur la nécessaire adoption par les 14 wilayas participant au séminaire d'un programme axé sur la déclaration de l'état d'alerte au niveau des unités sanitaires, le transfert temporaire des spécialistes dans la prise en charge des victimes d'envenimement scorpionique, le report des vacances estivales et une meilleure distribution des personnels des secteurs sanitaires. Véritable menace pour la santé publique, l'envenimement scorpionique nécessite en matière de prévention l'association des médias et du mouvement associatif pour contenir ce fléau qui a causé l'année passée 50.000 piqûres réparties sur la moitié des wilayas du pays et même dans certaines villes côtières, a ajouté le même responsable. Si le nombre de décès a pu, au cours de ces années, être réduit de 150 à 74 morts par an, des efforts supplémentaires restent, a ajouté le responsable national de la prévention, à accomplir surtout lorsque l'on sait, a-t-il dit, que "70% des piqûres ont été signalés en 2008 à l'intérieur des maisons et 30% à l'extérieur alors que ces proportions étaient auparavant inversées". Ceci s'explique par l'absence de prévention dans les maisons, a relevé le même cadre estimant que pareille situation sape les efforts d'amélioration urbaine tels l'éclairage public et l'aménagement des routes qui, a-t-il signalé, "aussi simples qu'ils paraissent, ont permis de réduire notablement le nombre de piqûres à Aïn Safra et El- Bayadh". La responsabilité du département de la santé consiste à prendre en charge les cas admis dans les unités sanitaires, a affirme M. Wahdi qui a noté que le ministère a mobilisé tous les moyens dont la formation des réanimateurs et la fourniture du sérum antiscorpionique. "Les autres secteurs ont également leur part de responsabilité" qui doit être assumé pour "compléter" l'effort de la santé, a ajouté l'intervenant. Le bilan épidémiologique de la wilaya de M'sila fait état en 2008 de 4.652 piqûres scorpioniques dont 15 mortels contre seulement 7 morts en 2003. Dr Bengada de l'Institut Pasteur a indiqué de son côté que le traitement au sérum antiscorpionique n'est dans certains cas pas nécessaire, en signalant que la collecte des scorpions, outre l'obtention du sérum, vise également à réduire les effectifs de cet animal venimeux dans les aires mitoyennes aux agglomérations. Pour sa part, Dr Helal, du ministère de la Santé, a souligné que l'Algérie dispose depuis deux décennies d'un plan de lutte contre l'envenimation scorpionique avant de noter que certaines wilayas ont obtenu des résultats sensibles en matière de lutte contre ce fléau dont Laghouat qui affiche zéro décès depuis cinq années consécutives.