L'agriculture, secteur vital de l'économie du pays n'est pas au top. Les agriculteurs rencontrent beaucoup de problèmes pour exercer leur activités pour un rendement optimum. Les semences, la nourriture pour l'élevage des bovins ovins et caprins, tout cela reste, malgré les différentes aides du ministère de tutelle. Certaines régions sont dotées de terre fertiles d'autres le sont moins; c'est le cas des régions montagneuses qui, de surcroit, sont pénalisées par l'enclavement. Cependant chaque région a sa spécificité comme la Kabylie avec ses oliviers quand ces derniers ne sont pas ravagés par les incendies. A l'est du pays sur les hauts –Plateaux, les cultures maraichères, l'aviculture se retrouvent un peu partout mais depuis un certains temps les fellahs ont un certain engouement pour l'apiculture. Nos correspondants à travers le pays, qui les ont rencontrés, rapportent leurs doléances mais aussi leurs ambitions. L'agriculture, secteur vital de l'économie du pays n'est pas au top. Les agriculteurs rencontrent beaucoup de problèmes pour exercer leur activités pour un rendement optimum. Les semences, la nourriture pour l'élevage des bovins ovins et caprins, tout cela reste, malgré les différentes aides du ministère de tutelle. Certaines régions sont dotées de terre fertiles d'autres le sont moins; c'est le cas des régions montagneuses qui, de surcroit, sont pénalisées par l'enclavement. Cependant chaque région a sa spécificité comme la Kabylie avec ses oliviers quand ces derniers ne sont pas ravagés par les incendies. A l'est du pays sur les hauts –Plateaux, les cultures maraichères, l'aviculture se retrouvent un peu partout mais depuis un certains temps les fellahs ont un certain engouement pour l'apiculture. Nos correspondants à travers le pays, qui les ont rencontrés, rapportent leurs doléances mais aussi leurs ambitions. Tizi-Ouzou, L'arboriculture souffre des incendies d'été De par son relief accidenté, plus de 70% de son territoire est montagneux, la wilaya de Tizi-Ouzou ne peut développer que l'agriculture de montagne. La superficie agricole utile (SAU) est de 98.841 ha dont seulement 6.000 ha sont réservés à la céréaliculture (toutes céréales confondues), soit un taux de près de 6%. Cette activité est concentrée sur la vallée du Sébaou et les dépressions de Draa El Mizan. La superficie réservée à la culture du blé dur et du blé tendre est de 4.660 ha et celle destinée à la production d'orge et d'avoine est de 1.340 ha. Pour la saison en cours la production prévisionnelle des céréales est de 123 000 Q. Pour ce qui est des légumes secs, l'espace de culture est d'une superficie de 900 ha soit 1% de la SAU. Sur ces 900 ha, 730 ha sont destinés pour les fèves, 120 ha pour les pois chiches et 56 ha pour les pois, lentilles et haricots. La production prévisionnelle (toutes espèces confondues) est de 7.000 Q. Il est donc plus intéressant de se tourner vers l'agriculture de montagne endéveloppant et en encourageant les activités d'élevage, d'apiculture et d'arboriculture. Il est à noter que depuis la mise en place du dispositif de l'ANSEJ, un engouement pour l'apiculture a été enregistré. Beaucoup de jeunes ont investi dans cette activité qui répond à la vocation de la wilaya, à tel point qu'aujourd'hui, la filière est complètement saturée. A Ain El Hammam un apiculteur qui est passé de la production de miel a celle des essaims et qui a commencé depuis peu l'élevage des reines, nous affirme qu'il est actuellement difficile de travailler dans la filières car il y a beaucoup d'apiculteurs dans la région. C'est ce qui l'a poussé à se tourner vers l'élevage de reines. Un autre apiculteur de la même région a dû soutenir son rucher par une autre activité qui est l'élevage ovin. «L'apiculture, nous dit-il est saturée, et la banque ne cesse de me harceler pour rembourser mon crédit dont il ne reste plus q'une dernière tranche. J'ai été donc obligé de recourir à une autre activité. J'ai acheté des moutons et cela me permet de rentrer dans mes frais ». L'arboriculture quant à elle fait hésiter plus d'un. Selon un agriculteur de Béni Zmenzer, il est difficile d'envisager d'investir dans cette activité avec les dégâts énormes que causent chaque été les incendies. «En 2007 j'ai perdu 95% de mon oliveraie et mon cousin qui avait entamé la réalisation d'une huilerie dans la région n'a pas pu aller au terme de son projet avec ce qui s'est passé dans la région les incendies venant à bout d'une grande partie de l'oliveraie ». D'autre part, l'arboriculture fruitière de la wilaya avait subi d'énormes dégâts qui ont sensiblement ralenti cette filière qui aurait pu pourtant donner un essor à l'économie locale et même nationale. La superficie occupée, jadis, par le cerisier représentait pas moins de 42% du verger national, ce qui donnait à la wilaya la première place avec une production moyenne de 18.000 Q de cerise soit 30% de la production nationale. Avant qu'un parasite (le capnode) ne détruise plus de 83% de l'arboriculture fruitière à noyau, celle-ci occupait pas moins de 45% de la SAU. Aujourd'hui le secteur reprend lentement mais tarde à répondre aux attentes de la région. La politique de renouveau rural engagé par l'Etat et le lancement des contrats de performance apporteront peut-être leurs fruits. Pour la wilaya de Tizi-Ouzou, il est prévu la programmation de 52 projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) durant la période 2009/2013, dont 63 dans le volet diversification des activités économiques. Z. H. Tizi-Ouzou, L'arboriculture souffre des incendies d'été De par son relief accidenté, plus de 70% de son territoire est montagneux, la wilaya de Tizi-Ouzou ne peut développer que l'agriculture de montagne. La superficie agricole utile (SAU) est de 98.841 ha dont seulement 6.000 ha sont réservés à la céréaliculture (toutes céréales confondues), soit un taux de près de 6%. Cette activité est concentrée sur la vallée du Sébaou et les dépressions de Draa El Mizan. La superficie réservée à la culture du blé dur et du blé tendre est de 4.660 ha et celle destinée à la production d'orge et d'avoine est de 1.340 ha. Pour la saison en cours la production prévisionnelle des céréales est de 123 000 Q. Pour ce qui est des légumes secs, l'espace de culture est d'une superficie de 900 ha soit 1% de la SAU. Sur ces 900 ha, 730 ha sont destinés pour les fèves, 120 ha pour les pois chiches et 56 ha pour les pois, lentilles et haricots. La production prévisionnelle (toutes espèces confondues) est de 7.000 Q. Il est donc plus intéressant de se tourner vers l'agriculture de montagne endéveloppant et en encourageant les activités d'élevage, d'apiculture et d'arboriculture. Il est à noter que depuis la mise en place du dispositif de l'ANSEJ, un engouement pour l'apiculture a été enregistré. Beaucoup de jeunes ont investi dans cette activité qui répond à la vocation de la wilaya, à tel point qu'aujourd'hui, la filière est complètement saturée. A Ain El Hammam un apiculteur qui est passé de la production de miel a celle des essaims et qui a commencé depuis peu l'élevage des reines, nous affirme qu'il est actuellement difficile de travailler dans la filières car il y a beaucoup d'apiculteurs dans la région. C'est ce qui l'a poussé à se tourner vers l'élevage de reines. Un autre apiculteur de la même région a dû soutenir son rucher par une autre activité qui est l'élevage ovin. «L'apiculture, nous dit-il est saturée, et la banque ne cesse de me harceler pour rembourser mon crédit dont il ne reste plus q'une dernière tranche. J'ai été donc obligé de recourir à une autre activité. J'ai acheté des moutons et cela me permet de rentrer dans mes frais ». L'arboriculture quant à elle fait hésiter plus d'un. Selon un agriculteur de Béni Zmenzer, il est difficile d'envisager d'investir dans cette activité avec les dégâts énormes que causent chaque été les incendies. «En 2007 j'ai perdu 95% de mon oliveraie et mon cousin qui avait entamé la réalisation d'une huilerie dans la région n'a pas pu aller au terme de son projet avec ce qui s'est passé dans la région les incendies venant à bout d'une grande partie de l'oliveraie ». D'autre part, l'arboriculture fruitière de la wilaya avait subi d'énormes dégâts qui ont sensiblement ralenti cette filière qui aurait pu pourtant donner un essor à l'économie locale et même nationale. La superficie occupée, jadis, par le cerisier représentait pas moins de 42% du verger national, ce qui donnait à la wilaya la première place avec une production moyenne de 18.000 Q de cerise soit 30% de la production nationale. Avant qu'un parasite (le capnode) ne détruise plus de 83% de l'arboriculture fruitière à noyau, celle-ci occupait pas moins de 45% de la SAU. Aujourd'hui le secteur reprend lentement mais tarde à répondre aux attentes de la région. La politique de renouveau rural engagé par l'Etat et le lancement des contrats de performance apporteront peut-être leurs fruits. Pour la wilaya de Tizi-Ouzou, il est prévu la programmation de 52 projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) durant la période 2009/2013, dont 63 dans le volet diversification des activités économiques. Z. H.