La récente visite du ministre de l'Agriculture à la wilaya de Souk-Ahras a mis à nu la situation désastreuse de ce secteur stratégique et vital pour l'autosuffisance et la sécurité alimentaire. En effet, la réalité du terrain et les prévisions présentées aux différentes étapes de la visite que sont la ferme pilote Yousfi spécialisée dans la culture céréalière et maraîchère, et l'exploitation agricole Djouimâa spécialisée dans l'élevage et la production laitière avaient suscité la désapprobation du ministre qui avait qualifié le taux de croissance estimé à 6 % d'insignifiant dans une wilaya riche en terres fertiles. La cause principale de ce déclin, selon M. Bechichi (un agriculteur de la région, ex-propriétaire nationalisé), c'est la nationalisation des terres qui a fait que ces terres sont passées des mains de leurs véritables propriétaires aux fonctionnaires des coopératives agricoles qui ont mis ce secteur à genoux, puisque leurs salaires étaient assurés en plus des bénéfices annuels et ce, quelle que soit la productivité. Durant ces dernières années, l'Etat a dépensé des sommes colossales en vue de venir en aide aux fellahs, en semences et en engrais. Or la majeure partie de la production- céréalière est vendue au marché parallèle et non aux CCLS. Le lait aussi ne fait pas exception à la règle puisque 80 % de la production laitière est vendue aux abords des routes au marché informel. Donc le mal réside dans les mentalités et non dans les moyens. A l'époque où les produits de la campagne et des fermes assuraient l'autosuffisance locale en céréales, fruits et légumes, œufs, viandes et laits et là faut-il rappeler que le lait en sachet n'existait pas, à l'époque actuelle où tous ces produits son achetés en ville et acheminés vers la campagne, il y a de quoi tirer la sonnette d'alarme quant à l'avenir de ce secteur, véritable nerf névralgique de tout développement, face aux grands défis du siècle. K. M. La récente visite du ministre de l'Agriculture à la wilaya de Souk-Ahras a mis à nu la situation désastreuse de ce secteur stratégique et vital pour l'autosuffisance et la sécurité alimentaire. En effet, la réalité du terrain et les prévisions présentées aux différentes étapes de la visite que sont la ferme pilote Yousfi spécialisée dans la culture céréalière et maraîchère, et l'exploitation agricole Djouimâa spécialisée dans l'élevage et la production laitière avaient suscité la désapprobation du ministre qui avait qualifié le taux de croissance estimé à 6 % d'insignifiant dans une wilaya riche en terres fertiles. La cause principale de ce déclin, selon M. Bechichi (un agriculteur de la région, ex-propriétaire nationalisé), c'est la nationalisation des terres qui a fait que ces terres sont passées des mains de leurs véritables propriétaires aux fonctionnaires des coopératives agricoles qui ont mis ce secteur à genoux, puisque leurs salaires étaient assurés en plus des bénéfices annuels et ce, quelle que soit la productivité. Durant ces dernières années, l'Etat a dépensé des sommes colossales en vue de venir en aide aux fellahs, en semences et en engrais. Or la majeure partie de la production- céréalière est vendue au marché parallèle et non aux CCLS. Le lait aussi ne fait pas exception à la règle puisque 80 % de la production laitière est vendue aux abords des routes au marché informel. Donc le mal réside dans les mentalités et non dans les moyens. A l'époque où les produits de la campagne et des fermes assuraient l'autosuffisance locale en céréales, fruits et légumes, œufs, viandes et laits et là faut-il rappeler que le lait en sachet n'existait pas, à l'époque actuelle où tous ces produits son achetés en ville et acheminés vers la campagne, il y a de quoi tirer la sonnette d'alarme quant à l'avenir de ce secteur, véritable nerf névralgique de tout développement, face aux grands défis du siècle. K. M.