La situation dramatique qu'ont vécue les enfants palestiniens durant l'agression israélienne contre Ghaza et qu'ils endureront les jours d'après a été au centre de la rencontre-débat organisée, hier, par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et de le développement de la recherche (FOREM), au Centre de presse d'El Moudjahid. Outre les traumatismes, résultants des bombardements intenses de l'armée sioniste, l'enfance Palestinienne « va subir dans les jours suivants, une phase post-traumatisme », s'est alarmé M. Mekki vice-président de la Forem, qui a rappelé à cette occasion que 410 enfants de la bande de Ghaza, soit 1/3 des victimes, ont trouvé la mort et que 2.200 autres ont été blessés, des blessures en tout genre, durant les 22 jours de l'agression. C'est une enfance complètement martyrisée qu'il nous a été donné de voir à travers un documentaire réalisé par la Forem. Des images insoutenables d'enfants palestiniens, morts ou blessés, les yeux ahuris, la peur profonde qui se lit sur leurs visages et le peu de cas qu'ont fait des droits de l'enfant, les hordes sionistes lors des 3 semaines d'enfer durant lesquelles l'armée d'occupation a utilisé des bombes à uranium appauvri, au phosphore blanc, des DEME (deme inert metal explosive), des armes à fléchettes, des bombes à fragmentation et des armes thermobariques). La bande de Ghaza « a été un véritable champ d'expérimentation d'armes nouvelles », a déduit le responsable de la Forem qui explique qu'il faut attendre quelques mois pour voir toutes les conséquences de ces bombardements sur la population ghazaouie. « C'est un crime contre l'humanité », finit-il par lâcher en soulignant que « Israël n'a pas respecté les droits de l'enfant ». Avant, dit-il « un sérieux problème de santé s'est posé en raison de l'embargo», aujourd'hui, ajoute-t-il « il faut s'attendre au pire car tout est pollué et l'enfant est traumatisé par l'horreur». Faut-il rester les bras croisés ? s'est-il interrogé. « Il faut se battre », rassure-t-il en soulignant que 90% des enfants Palestiniens sont en phase post traumatisme. Que faire ? « Il s'agit d'un séisme de grande ampleur », souligne-t-il, déclarant qu' « il faut recentrer, optimiser et rationaliser l'aide ». Il appelle à mûrir et à réfléchir à l'aide des Etats ». La Forem, quant à elle, qui a une expérience dans la prise en charge psychologique des enfants traumatisés, compte mettre en place un dispositif de concertation à distance avec la coordination des soins psychologiques à Ghaza. En outre, elle prévoit l'envoi d'une équipe de spécialistes tous secteurs confondus et organiser des cycles de formation des équipes d'intervention rapide et la prise en charge du trauma. La Forem demande aux organisations internationales d'agir par l'envoi de lettres au SG pour le respect des droits de l'enfance palestinienne. Elle lance également un appel à toutes les écoles primaires d'Algérie afin d'accueillir ou de parrainer un enfant palestinien durant les vacances d'été et aux APC du territoire national d'ériger une stèle à la mémoire des enfants morts à Ghaza. La situation dramatique qu'ont vécue les enfants palestiniens durant l'agression israélienne contre Ghaza et qu'ils endureront les jours d'après a été au centre de la rencontre-débat organisée, hier, par la Fondation nationale pour la promotion de la santé et de le développement de la recherche (FOREM), au Centre de presse d'El Moudjahid. Outre les traumatismes, résultants des bombardements intenses de l'armée sioniste, l'enfance Palestinienne « va subir dans les jours suivants, une phase post-traumatisme », s'est alarmé M. Mekki vice-président de la Forem, qui a rappelé à cette occasion que 410 enfants de la bande de Ghaza, soit 1/3 des victimes, ont trouvé la mort et que 2.200 autres ont été blessés, des blessures en tout genre, durant les 22 jours de l'agression. C'est une enfance complètement martyrisée qu'il nous a été donné de voir à travers un documentaire réalisé par la Forem. Des images insoutenables d'enfants palestiniens, morts ou blessés, les yeux ahuris, la peur profonde qui se lit sur leurs visages et le peu de cas qu'ont fait des droits de l'enfant, les hordes sionistes lors des 3 semaines d'enfer durant lesquelles l'armée d'occupation a utilisé des bombes à uranium appauvri, au phosphore blanc, des DEME (deme inert metal explosive), des armes à fléchettes, des bombes à fragmentation et des armes thermobariques). La bande de Ghaza « a été un véritable champ d'expérimentation d'armes nouvelles », a déduit le responsable de la Forem qui explique qu'il faut attendre quelques mois pour voir toutes les conséquences de ces bombardements sur la population ghazaouie. « C'est un crime contre l'humanité », finit-il par lâcher en soulignant que « Israël n'a pas respecté les droits de l'enfant ». Avant, dit-il « un sérieux problème de santé s'est posé en raison de l'embargo», aujourd'hui, ajoute-t-il « il faut s'attendre au pire car tout est pollué et l'enfant est traumatisé par l'horreur». Faut-il rester les bras croisés ? s'est-il interrogé. « Il faut se battre », rassure-t-il en soulignant que 90% des enfants Palestiniens sont en phase post traumatisme. Que faire ? « Il s'agit d'un séisme de grande ampleur », souligne-t-il, déclarant qu' « il faut recentrer, optimiser et rationaliser l'aide ». Il appelle à mûrir et à réfléchir à l'aide des Etats ». La Forem, quant à elle, qui a une expérience dans la prise en charge psychologique des enfants traumatisés, compte mettre en place un dispositif de concertation à distance avec la coordination des soins psychologiques à Ghaza. En outre, elle prévoit l'envoi d'une équipe de spécialistes tous secteurs confondus et organiser des cycles de formation des équipes d'intervention rapide et la prise en charge du trauma. La Forem demande aux organisations internationales d'agir par l'envoi de lettres au SG pour le respect des droits de l'enfance palestinienne. Elle lance également un appel à toutes les écoles primaires d'Algérie afin d'accueillir ou de parrainer un enfant palestinien durant les vacances d'été et aux APC du territoire national d'ériger une stèle à la mémoire des enfants morts à Ghaza.